
Au printemps, la neige et les rivières gelées facilitent le déplacement des traîneaux. Les troupeaux progressent vite vers le nord.
PHOTOGRAPHIE DE Evgenia ArbugaevaPedava Puiko capture au lasso des animaux fugitifs. Le lasso est formé de bandes de peau de renne tannées et tressées.
PHOTOGRAPHIE DE Evgenia ArbugaevaEn 2014, 61 000 rennes sont morts de faim : des pluies anormales pour la saison ont gelé au sol, empêchant les bêtes de paître.
PHOTOGRAPHIE DE Evgenia ArbugaevaNiadma Khudi conduit son troupeau sous un pipeline du champ gazier de Bovanenkovo, dans la péninsule de Iamal, en Sibérie. Les premiers temps, les rennes étaient apeurés. Ils suivent désormais l’éleveur nenets sans hésiter pour atteindre les pâturages d’été, vers le nord.
PHOTOGRAPHIE DE Evgenia ArbugaevaNiadma maintient un jeune renne mâle afin que son fils Gocha récolte le « velours » des andouillers. Un commerçant achètera 5 euros le kilo ces tissus vivants, prisés en médecine traditionnelle chinoise.
PHOTOGRAPHIE DE Evgenia ArbugaevaLa viande de renne constitue une base alimentaire pour les Nenets. Après l’abattage de la bête, elle s’apprécie crue et, si possible, encore tiède. Mais les Nenets ont dû refréner cette pratique après l’épidémie de maladie du charbon, en 2016, dans le sud de la péninsule de Iamal.
PHOTOGRAPHIE DE Evgenia ArbugaevaLe groupe lève le camp. Natalia Puiko, 18 ans, et d’autres femmes tendent une corde pour rassembler les rennes, et les hommes choisissent les mâles qui tireront les traîneaux.
PHOTOGRAPHIE DE Evgenia ArbugaevaPavlik Khudi, 5 ans, le petit-fils de Niadma, presse sa mère Edaine d’aller plus vite. Il accompagne ses parents dans la migration annuelle de 1 200 km. Mais, à 7 ans, il entrera dans un pensionnat d’État, comme tous les enfants nenets.
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