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Amanda Mustard
Chayanin « Charlie » Patchimtassanakal est un cornac karène qui habite un village tribal dans les collines de Chiang Mai avec ses deux éléphants. Il travaille à la fois au Mae Wang, un camp traditionnel, et au Chai Lai Orchid, une retraite respectueuse de l’environnement pour touristes. Chayanin dit être reconnaissant d’avoir toujours un emploi alors que tant de cornacs ont perdu le leur.
Gluay Hom déguste un gâteau d’anniversaire aux fruits à l’Elephant Nature Park. En 2019, National Geographic décrivait le même éléphant, blessé et émacié, enchaîné à l’arrière d’une arène, dans un camp des abords de Bangkok. Après que l’article a été publié, une pétition pour le secourir a vu le jour et a récolté plus de 75 000 signatures, le parc a alors garanti sa remise en liberté. Désormais en bonne santé, il habite un enclos spacieux dans le sanctuaire.
Lek Saengduean Chailert, fondatrice et gérante de l’Elephant Nature Park, et deux éléphants qu’elle a recueillis dans son sanctuaire. Comme ils ont de nombreux soutiens, en particulier sur les réseaux sociaux, elle et son équipe ont pu collecter des fonds pour apporter nourriture et ressources à des dizaines de camps à travers le pays.
À Chok Chai, un éléphanteau s’étire malgré sa courte chaîne. Il passe le plus clair de son temps sous ce préau bétonné, typique des camps traditionnels thaïlandais. Les camps comme celui-ci emploient d’ordinaire un cornac par éléphant, mais à cause de la baisse des revenus liés au tourisme, le camp a dû en licencier la plupart. Il en reste quinze, largement inexpérimentés, qui s’occupent désormais des cinquante-six éléphants.
La famille de Visanchon Yongram possède quatre éléphants qui, jusqu’à la pandémie, étaient exploités dans le secteur du tourisme. Après que les camps ont fermé, la famille en a rapatrié trois chez eux, à Surin. Ils vivent désormais sur un lopin de terre derrière la demeure familiale. Le quatrième, un éléphanteau, est resté dans un camp d’Ayutthaya, près de Bangkok.
Tong Pornpitcha Kaewtrakulpong, propriétaire du camp Elephants’ Home and Nature, prie quotidiennement avec des moines bouddhistes. Il lui arrive de demander à ses abonnés sur Facebook de faire un don pour arriver à nourrir les éléphants. Elle a vendu ce qu’elle possédait de plus précieux pour leur acheter à manger.
Winchai Permsap, cornac de 51 ans, nourrit l’éléphanteau Doh Doh. Elephants’ Home and Nature doit payer presque 250 euros par semaine pour nourrir ses six éléphants et ses chiens de sauvetage.
Malgré l’absence de touristes, les cornacs qui travaillent chez Elephants’ Home and Nature, à Kanchanaburi, essaient de garder un rythme normal avec leurs six éléphants, et notamment de leur faire prendre un bain quotidien dans la rivière Kwai.
Trois éléphants gambadent en plein air dans un nouvel enclos du camp Maesa de Chiang Mai, en Thaïlande. Anciennement dédié aux traditionnelles balades à dos d’éléphants, le camp a connu des changements pendant la pandémie et est devenu plus respectueux de ses animaux. Mais même sans les revenus du tourisme il faut nourrir les éléphants, et Anchalee Kalmapijit est accablée de dettes.