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Page du photographe
Kiana Hayerti
Des milliers de personnes voyagent des heures voire des jours pour prendre part aux festivités de Norouz qui se tiennent dans le village reculé de Nalij. Cela fait plus de cent ans que ce village accueille les festivités. Sous le régime taliban, cette fête a été bannie car elle célèbrerait des traditions païennes.
Des membres du club de yoga Momtaz participent à un pique-nique et font du yoga au palais Chihilsottun à Kaboul. La fondatrice de ce club a lancé le projet dans le bureau d’un studio informatique et rassemble désormais plus de 500 élèves.
Femmes et filles se rassemblent aux abords du village de Kohna Deh dans le district de Nili pour laver des vêtements, des couvertures et des tissus à la veille de Norouz. Ce rassemblement fait partie d’une tradition appelée Khane-takani, littéralement le « secouage de maison ».
Fatima, 25 ans, et Zeinab 21 ans (à droite) sont présentes pour l’ouverture d’une nouvelle boutique en mars 2021. Zeinab est vendeuse et Fatima est présentatrice à la télévision et influenceuse. Ces sœurs ne partagent pas les mêmes croyances religieuses mais travaillent ensemble : l’an dernier, elles ont lancé un café.
Dans la province de Bamiyan, des scouts de Seconde et de Première se prépare pour la cérémonie de la cloche. Chaque année, à la rentrée scolaire, on fait sonner simultanément une cloche dans les écoles de trente-cinq provinces afghanes.
Des étudiants de la province de Deykandi se rendent à pied sur le campus de la seule université de la région, qui se trouve au sommet d’une montagne à l’extérieur de la ville de Nili. Ceux qui ne peuvent pas s’offrir un trajet en minivan ou en mobylette marchent une à deux heures chaque jour pour y arriver.
Le 1er mars, à Kandahar, des femmes font la queue pour s’enregistrer à un bureau du Ministère des réfugiés et du rapatriement. La majorité des populations déplacées l’étaient en interne et arrivaient alors des districts d’Arghandab et de Panjwai où les talibans étaient présents depuis des mois.
Pour des raisons de sécurité, l’artiste Rada Akbar a été obligée d’annuler son exposition intitulée Abarzanan, et sous-titrée Superwomen, qui rend hommage à des Afghanes avant-gardistes. Elle a à la place diffusé une vidéo à la mémoire des victimes d’attaques terroristes. « Je trouve que c’est insultant et irrespectueux quand les gens voient les [Afghanes] comme si elles étaient venues au monde en 2001, explique-t-elle. Le monde doit connaître l’histoire des femmes en Afghanistan. » Après la chute de Kaboul, Rada Akbar s’est réfugiée à Paris.
De jeunes femmes assistent à un enregistrement du télé-crochet « Afghan Star », le 18 février 2021. Les menaces proférées à l’encontre de la chaîne TOLO TV ont été telles que le jury et les candidats ont dû loger dans un lieu tenu secret pendant la durée de l’émission.
Un clip indien passe à la télévision afghane le 1er mars 2021, au Cafe Delight à Aino Maina, dans la province de Kandahar, et est censuré pour ne pas dévoiler la peau nue des danseuses.