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Page du photographe
Rogério Bertani
On trouve la plupart des tarentules arboricoles en Amazonie, mais les petites dernières, les Iridopelma marcoi (photo), ont été découvertes non sans surprise dans la savane brésilienne. Ces découvertes illustrent tout ce qu’il reste encore à découvrir dans la nature, remarque Bertani, dont l’étude a été publiée en ligne dans la revue Zookeys.
Papier de verre ou araignée ? Pachistopelma bromelicola (photo), est la deuxième espèce connue de tarentules à vivre exclusivement dans des broméliacées, dont certaines espèces s’attachent à des arbres ou à des rochers. Les couleurs vives des tarentules arboricoles pourraient avoir un côté sombre : les scientifiques s’inquiètent de la possibilité qu’elles deviennent une cible de choix du commerce d’animaux.
Cette tarentule arboricole et découverte récemment, Iridopelma katiae, est originaire d’un plateau brésilien au sol rocheux comportant très peu d’arbres. « Je ne m’attendais pas à retrouver une quelconque espèce d’araignée arboricole » sur ce plateau, confie Bertani. Il a fini par trouver une « belle tarentule noire à l’abdomen rouge vif » ainsi qu’une deuxième de la même espèce, une mère avec sa progéniture. Les araignées se trouvaient à l’intérieur d’une broméliacée, plante de la famille de l’ananas qui, en offrant de l’eau et de l’ombre aux tarentules, joue un rôle d’oasis sur ce terrain autrement peu hospitalier.
L’espèce tachetée de rose Typhochlaena amma est l’une des cinq espèces de tarentules appartenant aux Typhochlaena découvertes récemment. Cette espèce est la plus petite des tarentules arboricoles découverte. Elle ne mesure que 2 à 3 centimètres de long, affirme Bertani. Le premier spécimen unique de Typhochlaena a été découvert en 1841 avant d’être exclu comme étant la forme juvénile d’un autre gène très présent en Amazonie, l’Avicularia. Récemment, Bertani a reçu un spécimen de Typhochlaena amma qui, malgré sa petite taille, avait clairement atteint sa taille adulte. Après avoir inspecté d’autres collections scientifiques d’araignées, Bertani et ses collaborateurs ont redonné vie au groupe Typhochlaena en tant que tel. « À partir d’une espèce douteuse de 1841, nous avons maintenant cinq espèces », dit-il.
Avec ses allures d’araignée maquillée, cette nouvelle tarentule, Typhochlaena costae, faire partie des neuf espèces rares et colorées de tarentules arboricoles ayant été récemment découvertes au Brésil, selon une nouvelle étude. Les tarentules arboricoles sont généralement très souples, et possèdent un corps plus fin et des jambes plus longues que les autres tarentules. Cela les rend encore plus agiles et, par conséquent, plus à même d’aller chercher leurs proies dans les arbres. Elles possèdent également l’extrémité des jambes particulièrement large, ce qui leur permet de grimper sur une grande variété de surfaces. Les araignées arboricoles se retrouvent en Asie, en Afrique, en Amérique Centrale et du Sud, ainsi que dans les Caraïbes. Cette espèce a été retrouvée dans la région brésilienne du Cerrado, dans un environnement proche de la savane. À l’instar des autres espèces pleines de vie, T. costa perd ses couleurs vives en grandissant.