L'arme de la marmotte olympique ? Son cri strident.

Ces animaux sociaux ont une imparable technique vocale pour repousser les prédateurs...

De Rédaction National Geographic
Publication 11 janv. 2024, 10:16 CET
Cette image rare d'un renard tibétain et d'une marmotte prise au moment précédant l'attaque a valu ...

Cette image rare d'un renard tibétain et d'une marmotte prise au moment précédant l'attaque a valu au photographe chinois Yongqing Bao la prestigieuse distinction de Photographe animalier de l'année 2019.

PHOTOGRAPHIE DE Yongqing Bao, Photographe Animalier De L'année 2019

Endémiques de l'État de Washington, aux États-Unis, les marmottes olympiques (Marmota olympus) ne peuvent être observées que dans les hauteurs de la Péninsule Olympique, située dans la région Nord-Ouest Pacifique d'Amérique du Nord.

Cette marmotte a le gabarit d'un chat domestique et pèse généralement 8 kg en été, les mâles pesant en moyenne 23 % de plus que les femelles. La marmotte est reconnaissable à sa tête large, ses petites oreilles, ses pattes courtes et sa longue queue touffue. Ses griffes pointues et arrondies l'aident à creuser les terriers qui abritent les colonies et peuvent accueillir jusqu'à quarante marmottes.

Le régime alimentaire de l'espèce se compose principalement d'une variété de flore des prairies, y compris des herbes sèches, qu'elle utilise également comme litière dans les terriers. Après des mois d'hibernation, durant lesquels elle dort si profondément qu'elle ne mange pas et peut perdre la moitié de son poids, la marmotte olympique s'empresse de refaire des réserves pour préparer le prochain hiver rigoureux de la Péninsule Olympique. Ce rongeur est sans doute le membre le plus extraverti de la faune du parc national Olympique, et l'un des plus connus car on ne peut observer ces créatures nulle part ailleurs. 

Le cri strident de la marmotte olympique

La marmotte olympique est la proie de divers mammifères terrestres comme le coyotte et de rapaces, comme le pigargue que l'on aperçoit dans la vidéo ci-dessus. Pour leur échapper, les marmottes olympiques ont mis au point une communication vocale remarquable, basée sur quatre types de sifflements distincts, qui permet à la grande majorité des spécimens de rester en sécurité. Cris plats, cris ascendants, cris descendants et trilles composent cet arsenal sonore de sécurité. Surtout émis individuellement, ces cris ne durent qu'une demi-seconde, une sorte de hurlement ponctué par une note plus aiguë. Ce sont des cris d'alerte des marmottes postées en sentinelle pour prévenir la colonie d'un danger imminent, comme des bruits inconnus, des odeurs suspectes ou un prédateur visible.

Des cris similaires peuvent retentir lors des jeux et échanges entre marmottes. Lorsqu'ils se saluent, ces animaux sociaux se touchent généralement le nez ou les joues, et lors de la parade nuptiale, ils peuvent entrecroiser leurs dents et se mordiller les oreilles et le cou. 

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    Deux marmottes olympiques (Marmota olympus) photographiées dans le parc national Olympique. 

    PHOTOGRAPHIE DE Andrew Kandel / Alamy Banque D'Images

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