Interpréter Aquaman a fait de Jason Momoa un défenseur de l'océan

Depuis, l'acteur américain passionné de biologie marine utilise ses super pouvoirs pour protéger les fonds marins.

De Lauren Larson
Publication 7 mai 2025, 14:16 CEST
Jason Momoa photographié par Jason Eric Laciste dans le parc régional de Waitawa près d’Auckland, en ...

Jason Momoa photographié par Jason Eric Laciste dans le parc régional de Waitawa près d’Auckland, en Nouvelle-Zélande.

PHOTOGRAPHIE DE Jason Eric Laciste

Avant d'endosser le rôle d’Aquaman, Jason Momoa a été un enfant de l’eau. Né à Hawaï, il a ensuite passé son enfance avec sa mère dans une petite ville de l’Iowa. Mais, même là, il s’est investi dans les écosystèmes aquatiques, au point de suivre des cours de biologie marine durant toute sa scolarité. « Il y avait tous ces aquariums, c’est là que tout a commencé », se rappelle l’acteur de 45 ans, qui décrit encore avec enthousiasme les anguilles et les requins du campus. 

À 19 ans il intègre le casting de la série Alerte à Malibu. Pas une voie évidente vers la biologie marine qui le passionne, mais un pas tout de même qui le rapproche de l’océan. Une nouvelle trajectoire se présente à lui, et ses rôles dans Game of Thrones, Dune et, bien sûr, Aquaman, font de lui une star d’Hollywood. L’attrait de Jason Momoa pour l’océan ne disparaît pas et il se voit aujourd’hui comme un porte-parole d’experts dont la voix est beaucoup moins entendue.

En 2022, il a même été désigné défenseur de la vie aquatique au sein du Programme des Nations unies pour l’environnement. Récemment, agacé de voir tant de bouteilles en plastique dans les avions, l’acteur a créé la marque d’eau conditionnée en bouteille d’aluminium Mananalu, et s’est associé avec Boomerang, une entreprise créatrice d’un système d’embouteillage. « J’essaie d’apporter du changement, souligne-t-il, d’être responsable. »

Jason Momoa photographié par Jason Eric Laciste dans le parc régional de Waitawa près d’Auckland, en ...

Jason Momoa photographié par Jason Eric Laciste dans le parc régional de Waitawa près d’Auckland, en Nouvelle-Zélande.

PHOTOGRAPHIE DE Jason Eric Laciste

La première fois qu'il a prononcé un discours aux Nations Unies, lors d'une réunion de la délégation des Petits États insulaires en développement en 2019, a été « l'une des deux choses qui m'ont rendu le plus nerveux », raconte-t-il. « Je me suis dit : "Mec, tu aurais dû mieux travailler en cours d'éloquence, pourquoi est-ce que tu fais ça maintenant ?" » Mais le discours a été puissant. Jason Momoa se tenait devant son public, les cheveux longs et sauvages retombant sur un costume sobre. « En tant qu'Hawaïen natif, né d'une mère originaire de l'Iowa, j'ai vu comment un endroit peut être indifférent à un autre », commence-t-il. « Cependant, avec un pied dans deux mondes, j'ai vite compris comment un problème pour l'un deviendrait rapidement un problème pour tous. »

Ses derniers projets, à l'écran comme à la ville, reflètent son intérêt pour les écosystèmes insulaires. Momoa a récemment terminé le tournage de Chief of War, une série dramatique historique qu'il a écrite, produite et dans laquelle il joue, interprétant Ka’iana, un chef du 18e siècle qui a cherché à unifier les îles hawaïennes contre les colonisateurs. 

Et l'année dernière, sa société de bouteilles d'eau en aluminium, Mananalu, a annoncé un partenariat avec Boomerang Water, qui conditionne de l'eau provenant de sources locales pour les hôtels - entre autres entreprises - dans des bouteilles en aluminium ou en verre, qui sont ensuite désinfectées et réutilisées après que les clients les aient retournées. En plus de promouvoir le recyclage, le programme limite la quantité de carburant utilisé pour transporter les bouteilles, comme le souligne Jerrod Freund, cofondateur de Boomerang. 

Jason Momoa se sent chanceux d'avoir les ressources pour faire changer les choses. C’est le même élan qui l’a poussé à réaliser Deep Rising, un documentaire sur l’exploitation minière en haute mer, et à collaborer avec Humble Brands pour créer un déodorant avec un emballage biodégradable, sans plastique. « J’essaie de provoquer un changement », relève-t-il, « et j’essaie d’être responsable. »

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    Cet article a initialement paru dans le magazine National Geographic d'avril 2025. S'abonner au magazine.

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