Magazines
Newsletter
Télévision
Disney+
National Geographic
National Geographic
National Geographic
Histoire
Animaux
Sciences
Environnement
Voyage® & Aventure
Histoire
Animaux
Sciences
Environnement
Voyage® & Aventure
Page du photographe
Alessandro Cinque
Certaines familles d’éleveurs se voient contraintes de déplacer leurs troupeaux du sommet au pied des montagnes près de quatre fois par an en raison de l’épuisement de nourriture saine dû au changement climatique. Certaines doivent parfois déménager pour trois mois.
Lors de la saison des pluies, les éleveurs placent des vestes sur le dos des alpagas pour les protéger du froid et du gel. Les familles qui s’occupent des troupeaux les déplacent vers les hauts plateaux pour empêcher les animaux de brouter les herbes qui pousseront au pied des montagnes. Ils auront besoin de ces pâtures plus tard dans l’année.
La tonte d’un alpaga.
Avec la fermeture des frontières péruviennes et les restrictions touristiques lors de la pandémie, les marchés de produits artisanaux fabriqués à partir de laine d’alpaga se sont effondrés. Les artisans proposant des produits artisanaux comme celui-ci ont été les plus durement touchés par la diminution du nombre de touristes.
Une vue au drone de la ville d’Antabamba dans la province d’Apurimac. Antabamba constitue un point commercial important pour les fermiers souhaitant vendre les produits issus des alpagas.
Le corps d’un alpaga mort la veille a été conservé par Descosur, une organisation à but non lucratif (ONG), à des fins de recherche.
Un cria, le nom attribué aux bébés alpagas, reçoit une injection médicamenteuse au cours de la transhumance.
Alina Surquislla Gomez tient un bébé alpaga dans ses bras. Sa famille élève des alpagas depuis trois générations. Tous ont constaté les conséquences du changement climatique au Pérou sur leurs troupeaux, des saisons des pluies imprévisibles à l’assèchement des pâtures.
Dans la lumière déclinante du coucher du soleil, les employés d’un funérarium de Huancavelica, au Pérou, attendent la fin d’un service pour déplacer un cercueil dans une alcôve du cimetière général de la ville. Bien que le décompte des décès de la Covid-19 ne soit pas fiable, le Pérou a l’un des taux de mortalité par habitant les plus élevés du monde. Dans la région rurale autour de Huancavelica, la pandémie a fait plus de 1 160 morts.
À une altitude d’environ 5 200 m, dans le sud des Andes péruviennes, Alina Surquislla Gomez tient dans ses bras un jeune alpaga. Alpaquera de troisième génération, elle s’apprête à gagner les hauts pâturages où le troupeau familial de plus de 300 têtes ira paître pendant l’été. Le recul des glaciers et l’augmentation de la sécheresse ont asséché les pâturages dans les Andes, obligeant les gardiens de troupeaux (dont beaucoup de femmes) à en chercher de nouveaux, souvent sur des terrains ardus. Prisés pour leur laine, les alpagas occupent une place importante dans la culture péruvienne et sont une source de revenus majeure dans la région.