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Page du photographe
Gab Mejia
Une plantation de palmiers à huile pousse dans la tourbière de Caimpugan, aux Philippines. Partout dans le monde, il existe une forte demande d'huile de palme, fabriquée à partir des fruits du palmier à huile. L'huile polyvalente peut être utilisée dans tout, de la cuisine aux shampoings, mais c'est aussi l'une des principales causes de déforestation.
Les entreprises agricoles et les producteurs d’huile de palme drainent des tourbières à Talacogon, une municipalité philippine au sein de laquelle s’étend en partie le marais d’Agusan.
Un enfant Manobo est assis sur les restes d’une construction routière érigée pour acheminer l’huile de palme depuis les plantations situées dans le marais d’Agusan. Plusieurs membres de ce peuple autochtone ont été contraints de s’enfoncer dans les terres pour échapper aux polluants déversés dans le marais par les affluents. Lorsqu’elle était encore vierge, cette zone humide comptait 59 lacs et abritait des marais qui offraient eau douce et poissons en abondance.
Le sang d’un poulet égorgé est récupéré dans un bol lors d’un rite sacrificiel. Les gouttes de sang sont étalées sur la paume des mains et la plante des pieds en signe de vénération des esprits et des animaux qui peuplent le marais d’Agusan.
Une plantation de palmiers à huile dans le marais de tourbe de Caimpugan. La demande mondiale en huile de palme, obtenue à partir des fruits du palmier à huile, est forte. Cette huile, qui se prête à de nombreux usages, en cuisine ou dans la composition de shampooings, est l’une des causes principales de déforestation.
Ricky Reyes, un membre de la tribu Manobo, transporte ses prises du matin remontées sur le lac Panlabuhan. La communauté partage ses coups de filet avec des voisins et leurs familles. Les ressources halieutiques des zones humides sont vitales ; lorsque ces écosystèmes sont menacés, les habitants, comme les autochtones Manobos, sont confrontés à l’insécurité alimentaire.
Des bougies tout juste allumées éclairent la chapelle flottante ancrée sur le lac Panlabuhanafter. Le catholicisme a atteint la communauté Manobo, où il s’est mélangé avec leur religion d’origine, qui repose sur la vénération des animaux et de la nature.
Marites Babanto manœuvre un canoë dans une zone humide recouverte de végétation en fleurs. Depuis 30 ans, cette cheffe tribale se bat pour protéger son territoire des entreprises qui voudraient y planter des palmiers à huile et d’autres cultures. Aux Philippines, il est dangereux de défendre l’environnement : le pays est l’un des plus meurtriers pour les environnementalistes.
Sage tribal, Apo Francisco vit sur le lac Benuni, dans le marais d’Agusan. À l’aide d’une lance transmise de génération en génération, il réalise les sacrifices rituels d’animaux. Les Manobos éprouvent un grand respect pour les êtres vivants, notamment les crocodiles marins qui peuplent le marais.
Marites Babanto est une cheffe tribale Manobo. Dans la chapelle flottante, elle prie pour que le marais et sa culture perdurent et soient protégés des difficultés auxquelles ils sont confrontés.