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Page du photographe
Pascal Mannaerts
L’étonnante architecture de la mosquée Amir Chakhmaq, dans le centre-ville de Yezd, un soir de pleine lune.
Deux jeunes Iraniens en train de faire un selfie en face des légendaires sculptures en bas relief du site de Persépolis.
Comme dans la plupart des pays musulmans, le vendredi est un jour de repos en Iran. Dans le bazaar d’Ispahan, déserté par ses commerçants, une jeune fille s’amuse de l’intermittence des puits de lumière.
La mosquée du cheikh Lotfollah a été érigée au début du XVIIe siècle, sous le règne des Séfévides. À l’époque, seule la famille royale pouvait y prier. Il était donc inutile d’appeler les fidèles à la prière, ce qui explique l’absence de minaret.
“Pendant ce voyage, mes contacts avec les Iraniens ont été exceptionnels, raconte le photographe Pascal Mannaerts. Spontanés, chaleureux et hospitaliers, ils sont également conscients des préjugés sur leur pays et soucieux de les déconstruire.”
Agha Bozorg (en persan “Masjed-e Āghā Bozorg”) est la mosquée historique de la ville de Kashan. Construite à la fin du XVIIIe siècle par Ustad Haj Sa’ban-ali, elle est située en plein cœur de la Vieille Ville.
Ce luxueux mausolée, situé à proximité du cimetière de Behesht-e Zahra, dans le sud de Téhéran, abrite la dépouille de Ruhollah Khomeyni, “guide de la Révolution” de 1979 à 1989.
“Je visitais cette mosquée à Fahraj, dans la province de Yezd, avec deux autres Français, lorsque ce groupe d’étudiantes est venu à notre rencontre, raconte le photographe. Rapidement, nous avons enchaîné selfies et fous rires mais les filles ont immédiatement cessé lorsque le concierge de la mosquée est apparu. Pour moi, c’est assez révélateur de la manière dont les jeunes Iraniens, notamment les femmes, se jouent des interdits et des conventions sociales.”
Au palais de Sa’adabad, dans le nord de Téhéran, les révolutionnaires islamiques ont coupé en deux la statue de Mohammad Reza, le dernier souverain de la dynastie Pahlavi, contraint à l’exil lors de la révolution de 1979. Depuis, les anciens quartiers du chah ont été reconvertis en musée et sont accessibles au public.
Une femme voilée longe le mur de l’ancienne ambassade américaine à Téhéran. Un lieu devenu célèbre en 1979, lorsque des centaines d’étudiants ont investi l’enceinte en réaction à l’asile politique accordé par les États-Unis au chah. Une cinquantaine de diplomates ont été pris en otage pendant 444 jours.