Le parc culturel du Tassili, le "plus grand musée d'art préhistorique du monde"
Surnommée le "plus grand musée d'art préhistorique du monde", cette vaste étendue peu connue des touristes abrite des merveilles naturelles et artistiques qui témoignent du passage de civilisations anciennes dans le désert de l'Algérie.

Ce rocher pyramidal, qui se trouve à Boumédiène, présente des gravures d'un éléphant et de figures humaines. Des artistes du Néolithique auraient créé ces pétroglyphes à l'aide de coups répétés sur un disque de pierre.
Le guide touareg Abdellah Elies explique la légende qui se cache derrière « La vache qui pleure », une célèbre gravure ancienne réalisée sur une paroi rocheuse située entre Djanet et la Tadrart Rouge. Selon la légende locale, le troupeau représenterait le désespoir des bergers de la région lorsque la « période humide africaine » a pris fin et que le « Sahara vert » s'est transformé en une terre aride et poussiéreuse.
Cette gravure représentant une vache à longues cornes a été réalisée sur un affleurement rocheux surplombant les plaines de Boumédiène.
Cette vue capturée depuis l'intérieur d'une grotte présente les formations rocheuses d'Oan Atan, une zone de mésas et d'affleurements de grès dans la Tadrart Rouge.
Le parc culturel du Tassili, site du Sahara algérien inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, abrite de nombreuses dunes et formations rocheuses de grès. La région constitue l'une des plus grandes concentrations d'art rupestre ancien au monde.
Les gravures de girafes comme celle-ci, capturée à Boumédiène dans la Tadrart Rouge, sont fréquentes dans le parc culturel. Elles rappellent la « période humide africaine », il y a entre 11,7 et 5,5 milliers d’années, durant laquelle le Sahara a connu un verdissement important qui a attiré les grands mammifères de la région subsaharienne vers le nord de la région.
« La vache qui pleure » est une célèbre gravure rupestre qui se situe au bord de la route qui relie Djanet à la Tadrart Rouge.
Les gravures trouvées dans la vallée de Dider, comme cette représentation stylisée d'une vache, comptent parmi les œuvres d'art les plus célèbres et les plus abouties du parc culturel du Tassili.
Cette vue aérienne présente les « forêts de rochers » près de l'oasis de Djanet, dans le sud-est de l'Algérie, à la limite ouest du parc culturel du Tassili. Les formations rocheuses de la région constituent des vestiges érodés d'un plateau de grès précambrien.
Abdellah Elies, un guide touareg, marche sur les dunes de Mou N'Aga, une étape de la route touristique classique qui contourne la Tadrart Rouge algérienne, l'une des régions les plus belles et les plus accessibles du Tassili N'Ajjer.
Les silhouettes marquantes de formations rocheuses se dessinent dans la brume nocturne à Oan Atan, dans la Tadrart Rouge. Les roches du parc national et culturel du Tassili ont été sculptées en des formes inhabituelles et évocatrices par de nombreux siècles d'érosion.
Une antilope endormie est sculptée sur une vaste surface de pierre de la vallée de Dider.
L'art néolithique du Tassili N'Ajjer représente des girafes et d'autres grands mammifères qui prospéraient dans la région lors de la « période humide africaine », durant laquelle le Sahara était une vaste prairie.
Le chauffeur Abdelkrim Aryala se tient dans un carré de rochers, orienté vers La Mecque, qui délimite un espace de prière islamique à Ouanzaouaten, dans la Tadrart Rouge.
Deux vaches sont gravées sur cette paroi rocheuse, à Ouanzaouaten. La plupart des œuvres d'art rupestre de cette période dite « bovidienne » ou « pastorale » représentent des bovins, témoignant de la transition d'un mode de vie de chasseur-cueilleur à un mode de vie d'éleveur nomade.
Cette gravure d'une figure humaine et d'une girafe est un point marquant près d'Ouanahar, dans la Tadrart.
Des figures humaines ornent ce rocher à Bouhedyen, dans la Tadrart Rouge. Si de nombreuses œuvres d'art ancien sont des gravures dans le Tassili N'Ajjer, d'autres ont été réalisées avec des peintures fabriquées à base de pierre broyée.
Habillé de la robe et du chèche traditionnels de la tribu nomade des Touaregs, un guide se tient sur un affleurement à Adrit.
