Avec les démolisseurs de navires
Publication 10 mars 2022, 06:30 CET

Des ouvriers tirent un câble de 5 000 kg pour treuiller un navire échoué.
PHOTOGRAPHIE DE © Mike HettwerCette image satellite montre une portion de 1,6 km sur la côte bangladaise, au nord de Chittagong. Douze kilomètres de mangrove ont été dégagés pour permettre l’installation de chantiers de démantèlement qui, pour la plupart, n’accueillent qu’un seul gros navire sur une bande de plage étroite. La côte abrite aujourd’hui quatre-vingts chantiers actifs, de nouveaux s’ajoutant chaque année.
PHOTOGRAPHIE DE © DigitalglobeCes enfants prétendent avoir 14 ans, l’âge minimum légal pour travailler sur les chantiers de casse. Les exploitants préfèrent les jeunes ouvriers car ils sont moins chers et assez souples pour se faufiler dans les recoins des bateaux.
PHOTOGRAPHIE DE © Mike HettwerLes ouvriers passent leurs journées dans une boue contaminée par des métaux lourds et des particules de peinture toxiques.
PHOTOGRAPHIE DE © Mike HettwerL’acier de la coque des navires est récupéré en plaques. Chacune peut peser 500 kg ou plus. Des équipes d’ouvriers transportent les plaques à des camions, qui les acheminent ensuite vers les lamineries.
PHOTOGRAPHIE DE © Mike HettwerArmés de chalumeaux et épaulés par des assistants, les « découpeurs » enlèvent les installations d’un navire, puis découpent les ponts successifs. La démolition dure de trois à six mois, selon la taille du navire.
PHOTOGRAPHIE DE © Mike HettwerUne grande section du Leona I se fracasse brusquement, projetant des éclats de métal en direction des chefs de chantier. Des ouvriers viennent de passer plusieurs jours à découper les ponts de ce cargo, construit à Split, en Croatie, et utilisé pendant trente ans.
PHOTOGRAPHIE DE © Mike HettwerInconscients des risques de cancer du poumon, des travailleurs luttent contre le froid en brûlant un joint d’étanchéité contenant probablement de l’amiante.
PHOTOGRAPHIE DE © Mike HettwerÀ Dhunot, un village sur les contreforts de l’Himalaya, quelque 300 personnes assistent à l’enterrement de Rana Babou, 22 ans, tué lorsqu’un chalumeau a mis le feu à une poche de gaz, provoquant une explosion.
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