Ces espèces disparues auxquelles les scientifiques veulent redonner vie
Publication 10 mars 2022, 06:30 CET

Capra pyrenaica pyrenaica - Le bouquetin des Pyrénées, ou bucardo, qui vivait en haute altitude, s’est éteint en 2000. Trois ans plus tard, des chercheurs ont tenté de cloner Celia (ci-dessus), le dernier bucardo vivant, mais le clone est mort quelques minutes après sa naissance.
PHOTOGRAPHIE DE Robb KendrickEctopistes migratorius Des milliards de tourtes voyageuses remplissaient jadis le ciel dans l’est de l’Amérique du Nord. Martha, la dernière d’entre elles, est morte en 1914 au zoo de Cincinnati. Les généticiens estiment aujourd’hui qu’ils pourraient ressusciter cette espèce.
PHOTOGRAPHIE DE Robb KendrickThylacinus cynocephalus - Le thylacine, aussi appelé « loup de Tasmanie » de par son aspect, voire « tigre de Tasmanie », était en fait un marsupial, cousin du kangourou et du koala. Il disparut dans les années 1930, victime de la chasse.
PHOTOGRAPHIE DE Robb KendrickMammuthus primigenius - Les mammouths laineux se réfugièrent en Sibérie orientale à la fin de l’époque glaciaire, il y a environ 10 000 ans, puis disparurent. Grande attraction des dioramas de musées, ce sont des candidats idéaux à une résurrection – avec des éléphantes comme femelles porteuses.
PHOTOGRAPHIE DE Robb KendrickSmilodon fatalis - Les paléontologues ne savent pas avec certitude ce qui causa l’extinction des tigres à dents de sabre après l’époque glaciaire. Un marionnettiste a donné vie au félin ci-dessus, création du Jim Henson’s Creature Shop.
PHOTOGRAPHIE DE Robb KendrickQue ferions-nous des mammouths si nous parvenions à les cloner ? Le biologiste Sergueï Zimov suggère de les laisser en liberté dans le parc du Pléistocène, une réserve qu’il a créée en 1996 dans le nord-est de la Sibérie. Zimov souligne que les mammouths et d’autres herbivores de la période glaciaire nourrissaient la steppe sibérienne, qui les nourrissait en retour : ils ingéraient ses herbes mais fertilisaient son sol, qu’ils labouraient avec leurs pattes. Des chevaux, des bisons et d’autres herbivores réintroduits reconvertissent déjà la toundra – où dominent les mousses – en herbages où un mammouth pourrait se sentir chez lui.
PHOTOGRAPHIE DE Illustration de Raul Martin