Comment redonner vie à une épave immergée pendant deux millénaires
Publication 10 mars 2022, 06:30 CET

Cette vue en 3D reconstitue le chaland au milieu du dépotoir portuaire, tel qu’il était lorsque les archéologues ont commencé les fouilles. Depuis octobre, le musée départemental Arles antique (MDAA) est le seul au monde à exposer un bateau gallo-romain quasi complet.
PHOTOGRAPHIE DE © Tiré du film d’animation Arles-Rhône 3, le dernier voyage (2012)PHOTOGRAPHIE DE © Rémi Bénali
Longue de 31 m, la barge baptisée Arles-Rhône 3 devait être tirée par une vingtaine d’hommes, sans doute des esclaves. Sur le Rhône, le halage humain a duré jusqu’au XVe siècle. En médaillon, le bas-relief montre une scène de halage à l’époque romaine.
PHOTOGRAPHIE DE © Rémi BénaliLe lyophilisateur d’ARC-Nucléart, à Grenoble, permet d’extraire l’eau résiduelle des tronçons de l’épave.
PHOTOGRAPHIE DE © Rémi BénaliImbibée de résine et couverte de chiffons, la proue va être traitée aux rayons gamma. Cette technique permet de la consolider et d’empêcher le travail de la corrosion autour de ses renforts ferreux.
PHOTOGRAPHIE DE © Rémi BénaliLes 1 700 clous qui maintenaient la coque sont retirés un à un. Constitués d’un alliage de fer et de carbone presque aussi résistant que l’acier actuel, les clous risquaient, en se corrodant, d’endommager l’épave.
PHOTOGRAPHIE DE © Rémi BénaliEn équilibre sur une nacelle, au MDAA, trois restaurateurs posent le plancher de protection du caisson de chargement.
PHOTOGRAPHIE DE © Rémi BénaliDes conservateurs positionnent une amphore à huile datant de la fin du Ier siècle.
PHOTOGRAPHIE DE © Rémi Bénali