Des spéléologues ont fouillé Hang Son Doong, la plus grande grotte au monde
Publication 10 mars 2022, 06:30 CET

Toisés par une colonne drapée de calcite, des spéléologues explorent les profondeurs de Hang Ken. C’est l’une des vingt nouvelles grottes découvertes au Viêt Nam en 2010.
PHOTOGRAPHIE DE © Carsten PeterUn spéléologue se hisse dans un puits de lumière, dans la grotte de Loong Con.
PHOTOGRAPHIE DE © Carsten PeterHang Son Doong, au Viêt Nam, est sans doute la plus vaste galerie souterraine du monde. On pourrait y édifier tout un quartier d’immeubles de quarante étages.
PHOTOGRAPHIE DE © Carsten Peter« Sweeny » Sewell remonte vers la surface. D’autres spéléologues tentent de s’extraire de la jungle (dite « Jardin d’Édam ») qui a poussé là où le toit de Hang Son Doong a cédé.
PHOTOGRAPHIE DE © Carsten PeterLe parc national de Phong Nha-Ke Bang, créé en 2001, couvre 857,5 km2. Il doit assurer la protection d’un des plus vastes réseaux de grottes d’Asie. Au cours de la guerre du Viêt Nam, des soldats du Nord se réfugiaient dans ces cavités pendant les bombardements américains.
PHOTOGRAPHIE DE © Carsten PeterLes membres de l’expédition s’apprêtent à se rendre sous terre et entrer dans Hang En, une grotte creusée par la rivière Rao Thuong.
PHOTOGRAPHIE DE © Carsten PeterLe plafond de la grotte s’abaisse vers le milieu de Hang En, alors que les spéléologues passent en-dessous de celui-ci.
PHOTOGRAPHIE DE © Carsten PeterComme pétrifiée, une cascade de calcaire cannelé, verdie par les algues, arrête les spéléologues, émerveillés, dans leur progression.
PHOTOGRAPHIE DE © Carsten PeterPour atteindre l’entrée couverte de végétation de Hang Son Doong, Mark Jenkins (explorateur du National Geographic) a subi un premier test : des rochers couverts d’une mousse glissante et la descente d’une verticale de 10 m.
PHOTOGRAPHIE DE © Carsten PeterLa vie jaillit dans les salles de Hang Son Doong où pénètre la lumière de l’extérieur, créant un monde bien différent des espaces dénudés, exigus et obscurs que la plupart des spéléologues connaissent. Ici, des fougères et d’autres plantes ont colonisé les bassins calcaires.
PHOTOGRAPHIE DE © Carsten PeterD’ordinaire rarissimes, des perles de caverne, du diamètre d’une pièce de 2 centimes d’euro, tapissent les bassins calcaires superposés, après du jardin d’Édam. Ces concrétions se sont formées au fil des siècles par l’effet d’un goutte-à-goutte qui accumulé des couches de cristaux de calcite autour de grains de sable.
PHOTOGRAPHIE DE © Carsten PeterOrganisateurs de l’expédition, Deb et Howard Limbert s’enfoncent dans un labyrinthe tapissé d’algues. Ils ouvrent la voie au milieu du paysage sculptural de Hang Son Doong.
PHOTOGRAPHIE DE © Carsten PeterUn massif stalagmitique de Hang Son Doong, éclairé par un puits de lumière, se reflète dans l’eau. L’orage a rempli le bassin. En criant, le son de la voix porte à plus de 1 km.
PHOTOGRAPHIE DE © Carsten PeterLa tâche la plus ardue de l’expédition consistait à ouvrir une voie pour passer au-dessus « la Grande Muraille du Viêt Nam » - une masse rocheuse en surplomb qui bloquait l’accès à une partie de Hang Son Doong. Les alpinistes aguerris "Sweeny" Sewell et Howard Clarke cherchent ici des points d’ancrage pour supporter leur poids avant d’essayer d’escalader la paroi poreuse et glissante.
PHOTOGRAPHIE DE © Carsten PeterSurnommée « la Grande Muraille du Viêt Nam », une falaise de 60 mètres.
PHOTOGRAPHIE DE © Carsten Peter« Ça ressemblait à un train rugissant », a déclaré « Sweeny » Sewell pour décrire le bruit d’une chute d’eau dans Hang Son Doong.
PHOTOGRAPHIE DE © Carsten PeterDurant la saison sèche, de novembre à avril, Hang Ken et ses bassins peu profonds s’explorent sans risque. Avec la mousson, les eaux souterraines débordent et noient les galeries, interdisant l’accès à la grotte.
PHOTOGRAPHIE DE © Carsten PeterUn grimpeur descend en rappel les 70 mètres qui le sépare du sol de la grotte Hang Loong Con. L’équipe qui a découvert cette cave en 2010 espérait qu’elle soit connectée avec l’immense Hang Son Doong. Mais un mur de rochers bloquait le passage.
PHOTOGRAPHIE DE © Carsten PeterDes faisceaux de lumière émergent de la surface et révèlent les stalagmites qui jaillissent du sol de Hang Loong Con. Les spéléologues ont baptisé l’endroit « le jardin de cactus ».
PHOTOGRAPHIE DE © Carsten Peter