En Floride, la surpopulation menace la survie des lamantins
Publication 25 juin 2019 à 13:55 CEST
Des scientifiques et des volontaires capturent des lamantins pour réunir des statistiques sur leur âge, leur taille et leur condition physique.
Photographie de Paul Nicklen
Photographie de Paul Nicklen
Des kayaks encombrent les Three Sisters Springs, où êtres humains et lamantins entretiennent des rapports difficiles. Pour rester dans les eaux chaudes dont ils ont besoin afin de survivre à l’hiver, les lamantins doivent côtoyer des kayakistes et des plongeurs, désireux d’entrer en relation avec ces mammifères marins.
Photographie de Paul Nicklen
Les lamantins nagent près de la surface de l’eau car ce sont des mammifères à respiration aérienne. Ils se servent des poils de leur museau pour guider la nourriture vers leur bouche.
Photographie de Paul Nicklen
Ce lamantin porte des marques de blessures provoquées par des hélices – preuve tangible d’un contact trop rapproché avec un bateau. Environ 25 % des 360 décès de lamantins survenus en 2012 résultaient de collisions. Les zones à vitesse limitée constituent un progrès, mais certains plaisanciers supportent mal de telles restrictions.
Photographie de Paul Nicklen
Le Crystal River Wildlife Refuge est le seul endroit des États-Unis où les baigneurs sont autorisés à toucher les lamantins.
Photographie de Paul Nicklen
Solitaires de nature, les lamantins sont contraints à la sociabilité pendant les journées d’hiver. Dépourvus de la couche de graisse qui sert d’isolant aux baleines, ils se rassemblent autour des sources chaudes.
Photographie de Paul Nicklen
Le lamantin allaite ses petits grâce aux tétines situées derrière ses nageoires. Les mères prennent soin de leurs bébés pendant environ deux ans. En nageant à leurs côtés en permanence, elles leur apprennent à se procurer de la nourriture et à trouver des lieux de refuge.
Photographie de Paul Nicklen