Dian Fossey, une vie consacrée à la protection des gorilles
L'approche active et pratique de Dian Fossey en matière de protection a transformé la façon dont ces primates menacés étaient perçus et traités.

En 1967, Dian Fossey s'installe en République démocratique du Congo afin de débuter ses recherches sur les gorilles de montagne. Le conflit l'oblige à déménager à la frontière avec le Rwanda, où elle passera 18 ans à étudier les gorilles, à lutter contre les braconniers et à transformer les méthodes de sauvegarde.
PHOTOGRAPHIE DE Robert I.M. Campbell, National Geographic CreativePucker Puss et Coco ont été arrachés à leur famille afin d'être vendus au parc zoologique de Cologne. En très mauvaise santé, ils sont d'abord apportés à la scientifique afin d'être soignés. Une fois rétablis, ils sont transférés au zoo et ce en dépit des objections de Dian Fossey.
PHOTOGRAPHIE DE Robert I.M. Campbell, National Geographic CreativeDian Fossey tenait méticuleusement un registre sur la santé, les relations et les activités de chaque gorille. En 1972, elle remarque que son gorille favori, répondant au nom de Digit, commence à l'approcher pour jouer avec elle. « Il vient désormais vers moi de lui-même, tournoie, se roule au sol, jette ses jambes en l'air tout en arborant un sourire plutôt comique », écrit-elle.
PHOTOGRAPHIE DE Robert I.M. Campbell, National Geographic CreativeL'habitat des gorilles était truffé de braconniers et de locaux qui peuplaient le parc à des fins illégales. Dian Fossey a mis un point d'honneur à les combattre. Ces éleveurs laissaient sans doute paître leurs vaches à l'intérieur du parc.
PHOTOGRAPHIE DE Alan Root, National Geographic CreativeL'approche active et pratique de Dian Fossey en matière de protection a transformé la façon dont ces primates menacés étaient perçus et traités.
PHOTOGRAPHIE DE Robert I.M. Campbell, National Geographic CreativeChaque famille de gorilles se voyait attribuer un numéro dans le cadre des recherches. Ci-dessus, Diane Fossey observe Rafiki, le gorille à dos argenté du groupe numéro huit.
PHOTOGRAPHIE DE Robert I.M. Campbell, National Geographic CreativeAu moment où Dian Fossey a commencé à étudier les gorilles, la perception collective de ces animaux comme violents et sauvages était très répandue. Son objectif était de changer cette image et elle y est parvenue par le biais des médias, notamment de National Geographic.
PHOTOGRAPHIE DE Robert I.M. Campbell, National Geographic CreativeLa scientifique joue avec Pucker Puss et Coco. 20 gorilles adultes de leur famille ont été abattus afin de capturer les deux petits.
PHOTOGRAPHIE DE Robert I.M. Campbell, National Geographic CreativeAprès avoir imité les comportements et les habitudes des gorilles, notamment leur façon de manger et de se toiletter, Dian Fossey était très largement acceptée par les gorilles qu'elle étudiait. « Les réactions des gorilles étaient favorables, bien qu'il faille mettre de côté sa dignité pour ce genre de méthodes », a-t-elle écrit dans National Geographic.
PHOTOGRAPHIE DE Peter G. Veit, National Geographic CreativeDian Fossey prend des notes pendant qu'un gorille prénommé Peanuts s'approche d'elle à travers la jungle.
PHOTOGRAPHIE DE Robert I.M. Campbell, National Geographic CreativeDes chercheurs venus à Karisoke, le centre de recherche sur le terrain qu'elle avait établi au sein du parc national des volcans, ont vu en Dian Fossey une hôte revêche.
PHOTOGRAPHIE DE Robert I.M. Campbell, National Geographic CreativeLa porte de la maison de la scientifique ouvrait sur la jungle du parc national des volcans, situé au Rwanda, alors l'un des pays les plus pauvres d'Afrique.
PHOTOGRAPHIE DE Alan Root, National Geographic CreativeDian Fossey conservait de nombreux os et crânes de gorilles pour ses recherches et en a envoyé plusieurs à la Smithsonian Institution, une institution de recherche scientifique américaine. Si elle n'avait pas reçu de formation académique lorsqu'elle a débuté ses recherches, elle a obtenu par la suite un doctorat à l'université de Cambridge.
PHOTOGRAPHIE DE Robert I.M. Campbell, National Geographic CreativeLa vie de Dian Fossey a été rythmée par la solitude, au cœur de la forêt, jusqu'à sa mort en 1985. D'après son portrait paru dans Vanity Fair, elle était connue sous le surnom de Nyiramacibili au Rwanda, « la femme qui vit seule au fond des bois ».
PHOTOGRAPHIE DE Robert I.M. Campbell, National Geographic Creative