Le quotidien des femmes dans la bande de Gaza
La photographe Monique Jaques nous montre les coulisses du quotidien de ces jeunes femmes qui vivent dans l'un des endroits les plus isolés de la planète.
Publication 10 mars 2022, 06:30 CET

Dans la ville de Beit Lahiyah située au nord de Gaza, des filles jouent au football. Selon Monique Jaques, les femmes de Gaza pratiquent tous types de sports jusqu'à l'âge de 16 ans. Nombre d'entre elles arrêtent après cet âge, leur famille préférant qu'elles se concentrent sur la recherche d'un mari.
PHOTOGRAPHIE DE Monique JaquesEn 2013, Hadeel Fawzy Abushar, âgée de 25 ans, enregistrait une chanson dans un studio de la ville de Gaza. D'après la photographe, il existe peu de chanteuses en raison du mépris des familles et du gouvernement local pour cette pratique. Hadeel a fait ses débuts à l'âge de 12 ans et toutes ses sœurs sont chanteuses.
PHOTOGRAPHIE DE Monique JaquesUne mariée s'apprête à faire son entrée dans la salle de mariage. Le jour de leur mariage, les femmes n'ont pas le droit d'être vues par un autre homme que leur mari.
PHOTOGRAPHIE DE Monique JacquesAux quatre coins du globe, la beauté est une préoccupation importante. Ci-dessus, une fille montre ses ongles inspirés du drapeau palestinien. Monique Jaques a constaté que les filles de Gaza se soucient autant de leur apparence que n'importe quelle autre fille.
PHOTOGRAPHIE DE Monique JaquesYara et ses amies préparent un numéro de danse lors de l'une des nombreuses pannes d'électricité. D'après la photographe, l'essence est une denrée rare à Gaza et de nombreuses familles n'ont accès à l'électricité que six à huit heures par jour.
PHOTOGRAPHIE DE Monique JaquesEn 2012, Doaa prend une photo d'elle dans un café branché de la ville de Gaza.
PHOTOGRAPHIE DE Monique JaquesEn 2012, des petites filles vivant dans un refuge des Nations Unies s'amusent un bref instant entre plusieurs bombardements. En novembre 2010, lors des bombardements répétés de zones de Gaza par l'armée israélienne, les réfugiés ont patienté jusqu'à la fin du siège dans une école de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies, dans la ville de Gaza.
PHOTOGRAPHIE DE Monique JaquesLors d'une panne d'électricité, une fille attend que l'électricité du groupe électrogène de sa famille fasse fonctionner l'ascenseur.
PHOTOGRAPHIE DE Monique JaquesUn téléphone en forme de bouche et un tapis de prière traînent dans le coin d'une pièce.
PHOTOGRAPHIE DE Monique JaquesDes filles marchent le long de la digue.
PHOTOGRAPHIE DE Monique JaquesÀ Gaza, rares sont les filles qui ne portent pas le voile. Ci-dessus, Doaa met soigneusement son hijab avant de sortir de chez elle.
PHOTOGRAPHIE DE Monique JaquesDans un théâtre de la ville de Gaza, des femmes jouent des pièces dédiées à un public exclusivement féminin et perpétuent la riche tradition des récits oraux de Gaza. L'amour, le mariage, l'amitié et la famille sont autant de thèmes abordés.
PHOTOGRAPHIE DE Monique JaquesPour de nombreux Gazaouis, la mer est le seul et unique endroit qui leur permet d'oublier leur isolement. En 2013, Sabah Abu Ghanem, âgée de 14 ans, et sa sœur surfent à l'aube à l'extérieur de la ville de Gaza. Les sœurs ont occupé la tête du classement lors de nombreuses compétitions organisées à l'intérieur de la bande de Gaza mais n'ont jamais eu l'occasion d'en sortir afin de participer à d'autres compétitions. Lorsque Monique Jaques s'est rendue récemment à Gaza, Sabah s'était mariée et n'était plus à l'aise avec l'idée d'être photographiée.
PHOTOGRAPHIE DE Monique JaquesEn 2013, Yara, sept ans, et son frère attendent le retour de leur père, parti chercher du schwarma (une pita typique du Moyen-Orient) pour fêter la fin d'un conflit.
PHOTOGRAPHIE DE Monique JacquesDe jeunes femmes sont formées afin d'entrer dans la police. Le Hamas se targue d'avoir des forces de police féminines efficaces en matière de questions liées aux violences domestiques et d'application de la loi.
PHOTOGRAPHIE DE Monique JaquesEn 2012, quelques heures après la déclaration d'un cessez-le-feu entre le Hamas et Israël, les habitants de la ville de Gaza se relèvent peu à peu. Les magasins ouvrent à nouveau et les familles sortent constater les dégâts causés par les récentes frappes.
PHOTOGRAPHIE DE Monique Jaques