L'archipel des Malouines en images
Otaries, dauphins, oiseaux par centaines de milliers... Ces îles de l’Atlantique Sud abritent une faune riche et variée.
Publication 5 févr. 2018, 10:52 CET, Mise à jour 5 févr. 2018, 17:18 CET

Une étoile de mer s’accroche à des algues géantes, au large de l’île Bird. Les Malouines sont formées par des chaînes montagneuses, dont les pentes font remonter les nutriments des profondeurs. Ceux-ci alimentent un riche environnement marin, qui attire poissons, mammifères et oiseaux.
PHOTOGRAPHIE DE Paul NicklenDes coquilles d’œufs brisées par des prédateurs tels que les labbes antarctiques (qui mangent surtout d’autres d’oiseaux) jonchent le sol. Sur Steeple Jason, ces oiseaux sont la menace principale pour les bébés albatros et manchots. Les adultes gardent les nids jusqu’à ce que les juvéniles sachent se défendre.
PHOTOGRAPHIE DE Paul NicklenUne otarie à crinière mâle (2,5 m de long pour 350 kg) se dresse à côté d’une femelle et de deux petits. L’espèce a décliné au milieu du XXe siècle, à cause de la chasse et d’une diminution de la nourriture due à un réchauffement des eaux. C’est maintenant le mammifère marin le plus abondant à la pointe australe de l’Amérique, avec 7 500 individus rien qu’aux Malouines.
PHOTOGRAPHIE DE Paul NicklenLe manchot papou est l’oiseau qui nage le plus vite : 35 km/h. Il chasse tout le jour dans l’océan, en général près du rivage, en essayant d’échapper aux otaries et aux orques. Les îles Malouines abritent le plus grand nombre de couples reproducteurs de manchots papous du monde.
PHOTOGRAPHIE DE Paul NicklenPrès de New Island, des dauphins de Peale nagent près de la côte, où ils viennent souvent se nourrir. Présents dans les eaux côtières des Malouines et de la pointe australe de l’Amérique, ces cétacés se déplacent le plus souvent en groupes. Doués pour les acrobaties, ils aiment surfer sur les vagues créées par les navires.
PHOTOGRAPHIE DE Paul NicklenDes manchots royaux à Volunteer Point, sur l’île Malouine orientale. La petite population initiale, observée dès les années 1860, augmente de façon régulière depuis les années 1970. Un millier de couples reproducteurs fréquentent désormais la plage – une réserve privée depuis cinquante ans.
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