
Les migrants latinoaméricains sont venus à Wilder (Idaho) en tant qu’ouvriers agricoles, dans la seconde moitié du XXe siècle. De nos jours, ils y représentent 76 % de la population. Miguel Arredondo est arrivé en 1972. Il a encore sa première voiture américaine – cette Chevrolet
cabossée. Ses petits enfants habitent aussi Wilder. Le château gonflable est destiné à la fête à l’occasion de leur baptême.
PHOTOGRAPHIE DE Karla Gachet ET Ivan KashinskyCoiffé d’un chapeau rapporté par son père de l’État mexicain de Nayarit, Elvis Navarrete désherbe un champ d’oignons. Les enfants des migrants arrivés à Wilder comme ouvriers agricoles travaillent aujourd’hui dans les mêmes champs. Mais, pour eux, il ne s’agit que d’un emploi d’été.
PHOTOGRAPHIE DE Karla Gachet ET Ivan KashinskyRebecca (au centre) et Richard Zapanta (à gauche), un chirurgien, ont fondé Los Compadres, un organisme de bienfaisance qui soutient l’hôpital pour enfants de Los Angeles. Chaque année, ils financent des événements pour les patients très malades.
PHOTOGRAPHIE DE Karla Gachet ET Ivan KashinskyDes jeunes filles de La Puente (Californie) jouent après la longue messe de leur première communion. Près de la moitié des Latino-Américains des États-Unis se disent catholiques, et un cinquième, protestants évangéliques.
PHOTOGRAPHIE DE Karla Gachet ET Ivan KashinskyMariachi Negrete joue à un anniversaire, à Compton (Californie). Fondé par Guillermo Negrete, originaire de Michoacán, au Mexique, et dirigé désormais par son fils Rodrigo, le groupe se produit ensemble depuis vingt ans. Certains jours, il anime plusieurs fêtes chez des particuliers de la région de Los Angeles.
PHOTOGRAPHIE DE Karla Gachet ET Ivan KashinskyLaura Sermeño et son petit garçon célèbrent la fin de la cuarentena (« quarantaine »). La tradition, commune à toute l’Amérique latine, veut que la nouvelle mère se repose sous la garde de ses proches durant une quarantaine de jours après avoir accouché. La période se termine par un bain aux herbes mère enfant et un massage.
PHOTOGRAPHIE DE Karla Gachet ET Ivan KashinskyLes danses rituelles font partie de la fête, le jour de la remise des diplômes, à l’école préparatoire Anahuacalmecac International, à Los Angeles. Cette école à charte (charter school) a choisi de mettre l’accent sur la connaissance de la culture amérindienne. Les élèves apprennent le nahuatl (aztèque),
en plus de l’anglais et de l’espagnol. En mathématiques, ils étudient un système de calcul traditionnel, le nepohualtzintzin.
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