Insectes et parasites comme vous ne les avez jamais vus
Avec ses portraits inhabituels, la photographe Jannicke Wiik-Nielsen nous donne à voir autrement les insectes et micro-organismes qui nous entourent.

Les cestodes sont des parasites qui vivent dans les intestins des humains et des animaux, notamment de nombreuses espèces de poissons. Comme ils n’ont pas de système digestif, ils absorbent des nutriments à partir de la nourriture digérée par leur hôte.
PHOTOGRAPHIE DE Jannicke Wiik-NielsenDétail de la tête d’un cestode, qui dévoile la présence de ventouses, appelées bothridies, que le parasite utilise pour se fixer à la paroi intestinale de son hôte.
PHOTOGRAPHIE DE Jannicke Wiik-NielsenC’est par le tégument, la partie extérieure de leur corps, que les cestodes absorbent les nutriments fournis par leur hôte. Cette photo révèle la présence de minuscules microvillosités semblables à des poils qui recouvrent le tégument et aident à maximiser sa taille.
PHOTOGRAPHIE DE Jannicke Wiik-NielsenLa bouche d’un ver rond ainsi que trois lèvres sont visibles sur ce détail de la tête du parasite.
PHOTOGRAPHIE DE Jannicke Wiik-NielsenUn ver rond femelle s’enroule autour d’un mâle. Le système reproducteur de ce dernier, semblable à deux aiguilles, fait saillie à son extrémité postérieure. Les vers ronds, qui sont un type de nématodes, infectent aussi bien les poissons, les oiseaux et les phoques. Jannicke Wiik-Nielsen confie qu’il est « important » de les identifier « pour ce qui est de la santé publique et de la sécurité alimentaire des fruits de mer, car ils peuvent infecter les humains. »
PHOTOGRAPHIE DE Jannicke Wiik-Nielsen« Les fourmis forment des colonies qui sont décrites comme des super-organismes », souligne la photographe, « car [elles] donnent l’impression d’agir comme une seule entité, travaillant ensemble pour soutenir la colonie. »
PHOTOGRAPHIE DE Jannicke Wiik-NielsenDe près, ce cloporte que Jannicke Wiik-Nielsen a trouvé dans son jardin ressemble à un personnage tout droit sorti d’un film de science-fiction. « Les cloportes respirent grâce à des branchies, c’est pour cela qu’ils ne vivent que dans les zones où l’humidité est importante, comme sous les pierres, les bûches de bois, dans les feuilles mortes ou dans des fissures », explique la photographe. « [Ils] se nourrissent de plantes et de matières animales en décomposition et jouent donc un rôle vital dans le cycle de décomposition. »
PHOTOGRAPHIE DE Jannicke Wiik-NielsenJannicke Wiik-Nielsen a découvert cette chenille, ici grossie une centaine de fois environ, en train de manger un brocoli dans son jardin.
PHOTOGRAPHIE DE Jannicke Wiik-NielsenLes bourdons « sont d’importants pollinisateurs pour l’agriculture », confie la photographe. Celui du cliché a été grossi environ 40 fois.
PHOTOGRAPHIE DE Jannicke Wiik-NielsenL’hydrozoaire (Echtopleura larynx), qui appartient au même embranchement que les coraux, les anémones de mer et les méduses, a une apparence « délicate et douce ». Mais il faut « s’en méfier », met en garde Jannicke Wiik-Nielsen. Ces organismes, qui vivent souvent fixés à des cordes sous-marines, des bouées, des moules et des algues, sont dotés de deux rangées de tentacules urticants qu’ils utilisent pour capturer et maîtriser leurs proies.
PHOTOGRAPHIE DE Jannicke Wiik-NielsenSur ce cliché, un hydrozoaire se sert de ses tentacules pour protéger ses gonophores, c’est-à-dire son système reproductif, des menaces extérieures.
PHOTOGRAPHIE DE Jannicke Wiik-Nielsen