Reportage : l'impressionnante raffinerie de gaz russe en Arctique
Alors que le changement climatique réchauffe rapidement l'Arctique, la Russie du président Vladimir Poutine a décidé de parier massivement sur le futur des énergies fossiles.

Le coucher de soleil sur l'usine de Sabetta lui confère des allures de petite ville, ce qu'elle est d'une certaine manière.
PHOTOGRAPHIE DE Charles XelotSur cette photo prise en 2016, des soudeurs achèvent leur travail sur la paroi en métal d'une citerne pouvant accueillir 160 000 mètres cube de GNL à une température de - 160 °C.
PHOTOGRAPHIE DE Charles XelotLes ouvriers vivent dans plusieurs villages à Sabetta. L'usine est ouverte toute l'année, elle expédie le GNL par voie maritime depuis son port recouvert de glace.
PHOTOGRAPHIE DE Charles XelotCette église orthodoxe russe à Sabetta fut consacrée en 2016 par le Patriarche de Moscou et de toute la Russie.
PHOTOGRAPHIE DE Charles XelotNurlan est un des nombreux ouvriers de l'usine Yamal LNG originaire du Kazakhstan, un autre grand producteur de pétrole et de gaz.
PHOTOGRAPHIE DE Charles XelotLa nuit sur la mer de Kara, de puissants projecteurs illuminent la glace sur le parcours du méthanier Christophe de Margerie afin d'offrir le meilleur champ de vision possible à son équipage. Construit par Daewoo en Corée du Sud, ce navire mesure environ 300 m, il peut contenir 172 000 mètres cube de GNL (soit 85 000 tonnes environ) et sa vitesse de croisière peut atteindre cinq nœuds à travers une glace dont l'épaisseur s'élève parfois à 2 m.
PHOTOGRAPHIE DE Charles XelotLe phare d'un brise-glace transperce une tempête de neige sur la mer de Kara, près de la péninsule de Yamal. La surface de la mer est glacée une grande partie de l'année.
PHOTOGRAPHIE DE Charles XelotEn hiver à Sabetta, seules les torches de brûlage et leurs colonnes de fumée sont suffisamment hautes pour transpercer l'épais brouillard.
PHOTOGRAPHIE DE Charles XelotL'équipage du navire s'engage dans un exercice de gestion d'incendie.
PHOTOGRAPHIE DE Charles XelotDu gaz brûle sur un site de forage de la péninsule de Yamal. Dans les opérations de forage ici et ailleurs dans le monde, l'excédent de gaz qui ne peut pas être commercialisé est généralement brûlé. Lorsque la zone environnante est plus peuplée que les terres désertiques de l'Arctique, cette évacuation se fait via une torche de brûlage.
PHOTOGRAPHIE DE Charles XelotLe capitaine du Christophe de Margerie, premier des 15 pétroliers brise-glace chargés de transporter le GNL depuis l’usine de Yamal, surveille la trajectoire du navire qui se fraye un chemin à travers la glace.
PHOTOGRAPHIE DE Charles Xelot