Skip to main content
  • ACTUALITÉS
  • Nouveau
  • Register
  • S'abonner
  • Livres National Geographic
National Geographic
National Geographic
  • LES CITÉS PERDUES D'ALBERT LIN
  • NOS PROGRAMMES
  • NOS CHAÎNES
  • VIVRE JÉRUSALEM
Environnement

À quoi ressemblerait le monde sans glace ?

Il y a 56 millions d'années, un mystérieux afflux de carbone dans l'atmosphère a provoqué une hausse des températures globales. En un clin d’œil à l'échelle des temps géologiques, la vie s'est retrouvée changée à jamais.

Photographie De IRA BLOCK
facebooktwitterflipboardwhatsapp
L'Inuit Johnny Issaluk tient une photo récente d'un marécage de la Caroline du Sud. C’est ce ...
L'Inuit Johnny Issaluk tient une photo récente d'un marécage de la Caroline du Sud. C’est ce à quoi ressemblait sa maison, près du cercle polaire arctique de l’île de Baffin, il y a 56 millions d’années, lorsque la température de l’été au pôle Nord atteignait les 7 ° C.
Photographie de IRA BLOCK
Le paléocéanographe James Zachos tient une réplique d'un noyau de sédiment qui montre un changement brutal dans l'océan Atlantique il y a 56 millions d'années, au début du Maximum Thermique Paléocène-Eocène (PETM). Les coquilles de plancton blanc ont disparu de la boue du fond marin, passant de la couleur blanche au rouge. Selon Zachos, le CO2, qui réchauffe la planète, a fait irruption dans l’atmosphère, s’infiltrant également dans les mers, acidifiant l’eau et dissolvant les coquilles.
Photographie de Ira Block
Les trous dans les feuilles fossilisées comme celle-ci indiquent que les insectes dans le bassin de Bighorn sont devenus plus abondants et voraces à mesure que le CO2 et les températures montaient pendant le PETM.
Photographie de Ira Block
Pendant le PETM, certains mammifères se sont adaptés en rétrécissant temporairement. Les chevaux avaient des tibias de la taille d'un pilon de poulet. La leçon, explique Philip Gingerich : quand il le faut, "l'évolution est rapide". L'un des premiers squelettes complets de chevaux (ci-dessus) datant de quelques millions d'années plus tard, à l'Éocèn,e est similaire, mais plus grand de 50%.
Photographie de Ira Block
Aujourd'hui, dans l'aride Bighorn, des bandes de sol oxydé rouge rouille marquent le réchauffement soudain survenu il y a 56 millions d'années, qui a asséché les marécages qui abritaient des reptiles semblables à l'alligator Okefenokee illustré ici.
Photographie de Ira Block
La source de l'augmentation de carbone il y a 56 millions d'années est incertaine, mais elle était naturelle. L'augmentation actuelle, qui peut s'avérer beaucoup plus rapide, est d'origine humaine. Les océans et les forêts absorbent le CO2 atmosphérique, mais ne parviennent pas à suivre les émissions provenant de cheminées comme celle-ci (située au centre) dans une centrale au charbon en Angleterre, le pays où la révolution industrielle a commencé.
Photographie de Ira Block
En utilisant une technologie qui pourrait limiter le réchauffement climatique, les réservoirs d’essai d’une centrale American Electric Power en Virginie-Occidentale ont capturé une fraction du CO2 de la centrale . Mais jusqu'à ce que le gouvernement fixe des limites d'émissions, l'entreprise a mis de côté ce projet coûteux.
Photographie de Ira Block
  • Environnement
Plus d'infos

Suivre

facebooktwitterinstagram

Termes et ConditionsPolitique de Confidentialite (Mise à jour)Les CookiesGestion des consentements

Vous aimerez aussi

Environnement
L'œuvre de Jane Goodall en images
Environnement
Alaska, la vie d'un village acculé par le réchauffement climatique
Environnement
Comment la surpêche fait des ravages dans les océans
Environnement
Ischia, cette adorable île d’Italie
Environnement
Polarstern, le géant des glaces de l'expédition MOSAiC