En Méditerranée, les oiseaux chanteurs sont chassés, piégés, tués et mangés

Italie Le piège à clapet métallique fonctionne comme une souricière. Les braconniers l’utilisent encore dans les bois du Nord, avec des baies en guise d’appât. Des gardes forestiers ont découvert ce rouge-gorge mortellement coincé.
PHOTOGRAPHIE DE © David GuttenfelderUne fauvette grisette en route vers ses aires d’hivernage en Afrique est piégée sur un bâton de glu.
PHOTOGRAPHIE DE © David GuttenfelderHormis sa poitrine orange, le rouge-gorge familier a peu en commun avec son cousin le merle d’Amérique, cinq fois plus lourd et classé dans une autre famille. © Mesa Schumacher
PHOTOGRAPHIE DE © Mesa SchumacherAlbanie Le cadavre d’une sarcelle d’été flotte au milieu de leurres qui l’ont attirée à portée des fusils des chasseurs. Avant le pillage des armureries nationales, en 1997, peu de citoyens possédaient des armes à feu. Aujourd’hui, l’Albanie en est remplie.
PHOTOGRAPHIE DE © David GuttenfelderPendant leur migration, les sarcelles d’été traversent l’Albanie, où leurs effectifs s’effondrent. Le gouvernement y a prolongé la saison de chasse. © Mesa Schumacher
PHOTOGRAPHIE DE © Mesa SchumacherChypre Des bénévoles du Committee Against Bird Slaughter (« Comité contre le massacre des oiseaux ») s’introduisent dans un bosquet où un paysan a posé des bâtons de glu. En 2012, l’association a détruit près de 9 000 pièges à Chypre.
PHOTOGRAPHIE DE © David GuttenfelderChypre Un sauveteur a dégagé cette fauvette à tête noire d’un bâton de glu. Puis il ôte avec sa salive la sève de prunier collante des plumes et des pattes de l’oiseau, qui pourra ainsi voler en toute sécurité.
PHOTOGRAPHIE DE © David GuttenfelderCes dernières décennies, des fauvettes à tête noire se mettent à migrer en hiver vers le nord et les îles britanniques, où des mangeoires les attendent. © Fernando G. Baptista, Équipe du NGM
PHOTOGRAPHIE DE © Mesa SchumacherItalie Deux gardes forestiers, membres d’une unité spéciale de la police dédiée à la lutte antibraconnage, interrogent un couple. Ils ont vu l’homme (à l’extrême droite) armé d’un fusil non loin d’un filet illégal, à Brescia.
PHOTOGRAPHIE DE © David GuttenfelderItalie Confisqué à un braconnier de Brescia, ce rouge-gorge sera relâché. La survie des passereaux dépend en partie de la suppression de la chasse illégale.
PHOTOGRAPHIE DE © David GuttenfelderSe nourrissant d’oiseaux plus petits, les crécerelles et d’autres rapaces sont souvent piégés dans les filets ou sur les bâtons de glu destinés aux passereaux. © Mesa Schumacher
PHOTOGRAPHIE DE © Mesa SchumacherÉgypte Les loriots d’Europe filent vers le sud à travers la Méditerranée. Ils affrontent ensuite plus de 1 800 km de désert saharien, où l’oasis d’Al-Maghrah offre un coin de verdure bienvenu. Mais des chasseurs y guettent les oiseaux épuisés.
PHOTOGRAPHIE DE © David GuttenfelderDes gardes forestiers ont confisqué ces passereaux congelés à un braconnier. Des restaurateurs et des particuliers servent en cachette comme un mets délicat les oiseaux chassés en fraude.
PHOTOGRAPHIE DE © David GuttenfelderÉgypte Un Bédouin du désert Occidental exhibe l’une de ses prises du matin : un loriot d’Europe dodu après un été passé en Europe. En général, les Bédouins mangent les animaux qu’ils capturent. Cet oiseau de 56 g fournira deux bouchées de viande.
PHOTOGRAPHIE DE © David GuttenfelderÉgypte Au marché d’El-Daba, on compte les passereaux morts. Les marchands vendent aussi des oiseaux vivants sur les marchés spécialisés des villes côtières. Quand les clients les achètent vivants, les commerçants les tuent et les plument sur place.
PHOTOGRAPHIE DE © David GuttenfelderCaché dans des arbres au feuillage épais, le loriot s’entend davantage qu’il ne se voit. En terrain dégagé, les chasseurs guettent ses couleurs vives.
PHOTOGRAPHIE DE © Mesa SchumacherÉgypte Des filets à ouverture unique enveloppent les premiers arbres que les oiseaux voient après leur traversée de la Méditerranée. Ce garçon n’a aucune difficulté pour y attraper un pouillot véloce.
PHOTOGRAPHIE DE © David GuttenfelderÉgypte Attaché, ce rapace regarde en l’air quand il aperçoit un faucon. Ainsi alerté, le chasseur lâche un petit oiseau équipé d’un collet, lequel piège le faucon s’il s’approche pour tuer l’oiseau. Un faucon vivant se vend jusqu’à 27000 euros.
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