Les vestiges du 11 septembre, témoins de l’Histoire
Les objets laissés par les victimes des attentats du 11 septembre 2001 et ceux qui ont tenté de les aider sont une trace indélébile de leur courage et de leur humanité.

De nombreux objets ont été déformés par la violence des chocs et des incendies. Des spécialistes ont identifié cet objet comme le fragment d’une pièce des volets d’ailes, probablement de l’avion ayant frappé la tour Sud. Il était coincé dans une fissure entre deux immeubles à plusieurs mètres du lieu de l’attentat. Il n’a été retrouvé qu’après 12 ans.
Certains objets autrefois banals semblent aujourd’hui presque désuets mais poignants. Un rouleau de plastique a été retrouvé dans le sud de Manhattan, des années après la première opération de nettoyage.
L’effondrement des tours jumelles a généré une force considérable. De nombreux objets des deux immeubles de 110 étages ont été pulvérisés lors de la chute des étages supérieurs sur ceux inférieurs. Des câbles en cuivre, plus résistants, ont été retrouvés parmi les débris.
Du verre fusionné par la chaleur.
Du béton traversé par un câble.
Un morceau de moquette.
Un morceau de métal.
Plusieurs petits débris.
Un morceau de métal.
L’embout d’une lance à incendie.
La plaque d’une cabine téléphonique d’urgence.
Un morceau de métal.
Le coin d’une plaque d’un ascenseur Otis.
Un morceau d’avion.
Les secours ont passé neuf mois à excaver des débris de l’amas et à rechercher des victimes. En 2006, le bureau du médecin légiste en chef de la ville de New York a initié de nouvelles fouilles à la recherche de vestiges au sein de la zone où se trouvaient les tours du World Trade Center. Parmi les nombreux objets retrouvés au cours de ces investigations figurait un morceau de clavier cassé et recouvert de boue. Il appartenait à Garban Intercapital, une société de portefeuille.
Ce couvercle de boîte alimentaire a également été retrouvé sur le site de l’effondrement.
Les tours jumelles accueillaient des bureaux dans presque tous leurs étages. Parmi le matériel retrouvé après les attaques figuraient les restes d’un Rolodex, un classeur rotatif pour conserver des cartes contenant des informations d’identité. À la fin du 20e siècle, cet objet était aussi indispensable que les bases de données aujourd’hui. Certaines cartes sont carbonisées, d’autres déformés. Quelques-unes sont encore lisibles.