Pourquoi sommes-nous croyants ? Les scientifiques étudient les miracles pour le découvrir

Par définition, les miracles défient les lois de la science. Des chercheurs tentent cependant de comprendre ce qui se produit dans le cerveau lorsqu’une personne croit à ces derniers.

De Shayla Love
Publication 28 oct. 2025, 16:11 CET
Une religieuse tient une image de Notre-Dame de Guadalupe en attendant l’arrivée du nouveau pape sur ...

Une religieuse tient une image de Notre-Dame de Guadalupe en attendant l’arrivée du nouveau pape sur la place Saint-Pierre.

PHOTOGRAPHIE DE Camillo Pasquarelli

En 2007, au Memorial Hospital, dans le Rhode Island, un bébé prématuré est né par césarienne après avoir été gravement privé d’oxygène dans l’utérus. Quelques heures plus tard, les battements de son cœur ont ralenti jusqu’à devenir presque imperceptibles. Le médecin qui le prenait en charge a prié pour le bébé, adressant son appel à Salvador Valera Parra, un prêtre décédé en Espagne en 1889. Après quelques instants, le cœur du bébé s’est mis à battre. Malgré le manque d’oxygène, le garçon est devenu un jeune homme en bonne santé. Dix-huit ans plus tard, au mois de juillet, le pape Léon XIV a annoncé que cette guérison était, officiellement, un miracle.

Le Vatican dispose d’un bureau d’enquête sur les miracles, le dicastère pour les causes des saints, créé au 20e siècle. Avant cela, la Congrégation des rites, instituée au 16e siècle, traitait ce sujet. Le rôle du dicastère est de déterminer si une personne peut être à juste titre canonisée. Dans le cadre de ce processus, le saint en question doit être responsable d’au moins deux miracles inexplicables du point de vue scientifique. Selon la définition du Vatican lui-même, les miracles, par essence, ne relèvent donc pas de la science ; ils défient les lois de la nature et ne constituent pas des événements qu’il est possible de reproduire et de tester, et dont les causes peuvent être discernées.

L’appréciation des miracles est quant à elle laissée aux organismes religieux. Jordan Grafman, neuropsychologue à l’université Northwestern, a toutefois entrepris de lui-même, il y a peu, une enquête sur les miracles au moyen d’outils tels que l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) et la cartographie des lésions cérébrales.

Sa définition d’un miracle n’est pas si différente de celle que donne le Vatican : il s’agit d’un événement ou d’un résultat dont une personne croit qu’il a été influencé par des agents surnaturels. Un miracle n’est pas simplement rare ou fortuit. Par exemple, en bon habitant de Chicago, Jordan Grafman soutient les Cubs, équipe de la ville évoluant en Ligue majeure de Baseball. En 2016, ceux-ci ont remporté le championnat des World Series. Ce jour-là, au stade de Wrigley Field, ce neuropsychologue aurait pu déclarer avec euphémisme qu’il s’agissait là d’un miracle. Néanmoins, il n’était en réalité question que d’un événement rare, et non d’un miracle, nuance-t-il, ne croyant pas qu’un agent surnaturel ait joué un quelconque rôle dans cette victoire.

À cette définition commune près, le travail de Jordan Grafman diverge de façon radicale de celui de l’Église. « Que je doive prouver qu’il y ait un Dieu quelque part dans l’univers, n’y pensez même pas », affirme-t-il. Il ne cherche pas à vérifier si les miracles, tels que les guérisons soudaines ou les hosties présentant des taches de sang, sont réellement l’œuvre d’une force surnaturelle. Il souhaite plutôt révéler une autre inconnue : quelles régions du cerveau sont activées pour permettre le fait de croire aux miracles et quelle influence ces derniers ont sur la façon dont un individu perçoit ce qu’il est lui-même et les personnes qui l’entourent.

La carrière de Jordan Grafman est axée sur la compréhension des croyances : politiques, sociales et, désormais, religieuses. « Nous avons étudié le fondamentalisme, le mysticisme, toutes sortes de choses liées à la religion », indique-t-il. Ses homologues et lui ont découvert que certains réseaux cérébraux étaient associés à une croyance religieuse plus générale et que les lésions cérébrales pouvaient augmenter ou diminuer la religiosité d’un individu. Au fur et à mesure qu’il s’intéressait de plus près à la religion, Jordan Grafman a commencé à penser que les miracles étaient la clé de la compréhension de la foi.

L’interaction miraculeuse avec un être surnaturel est au cœur de l’histoire de la religion, explique Patrick McNamara, neuroscientifique à la faculté de médecine de l’université de Boston et auteur de The Neuroscience of Religious Experience. « Les gens ont évolué en fonction de ces esprits invisibles », expose-t-il. Les miracles fournissent des preuves de l’existence de Dieu et jouent un rôle clef dans le fait que les personnes croyantes, en particulier chrétiennes, adhèrent à des groupes religieux et s’y maintiennent.

Bien que les scientifiques se soient focalisés sur les expériences mystiques ou sur les croyances religieuses extrêmes, l’étude des miracles est unique en son genre. « Nous savons très peu de choses aujourd’hui sur les substrats neuronaux des miracles », révèle Irene Cristofori, neuroscientifique cognitive au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) et ancienne membre du laboratoire de Jordan Grafman. Il est curieux, d’après ce dernier, que les neuroscientifiques n’en sachent pas long sur le processus permettant aux êtres humains de croire aux miracles, étant donné à quel point il est commun que des personnes déclarent en avoir fait l’expérience.

Cinq millions de personnes se rendent chaque année en pèlerinage à Lourdes, lieu de guérison miraculeuse. (Il est communément dit de Lourdes que pour les personnes qui y croient, aucune explication n’est nécessaire et que pour celles dont ce n’est pas le cas, aucune n’est possible. Jordan Grafman désavoue cette opinion.) Jordan Grafman se demande depuis longtemps pourquoi les êtres humains croient en des entités surnaturelles, quel est le fonctionnement biologique derrière ces croyances et quelle influence ont ces dernières sur le comportement social. Les miracles pourraient être la clé permettant de répondre à ces interrogations, s’il parvient à trouver une explication à l’inexplicable.

 

LES MIRACLES SONT PROBABLEMENT AUSSI ANCIENS QUE LA RELIGION ELLE-MÊME

Dans la région antique de Sumer, où vivait la plus ancienne civilisation, les dieux étaient dotés de puissants pouvoirs, étant à la fois en mesure de guérir les malades que de provoquer des inondations dévastatrices. Dans la Grèce antique, les peuples croyaient que certains dieux étaient capables de guérisons miraculeuses, tel qu’Asclépios, que Zeus a fini par tuer car il ne cessait de ressusciter les morts.

Les miracles sont présents dans tous les groupes religieux et toutes les cultures, précise Patrick McNamara. Il explique que ceux-ci vont de pair avec la religion, car si l’on croit en des êtres tels que les dieux ou les anges, on s’attend à les voir accomplir des actions que les simples mortels ne peuvent eux-mêmes réaliser. Dans l’islam, le mot pour désigner « miracle » est « signe ». « C’est un signe que Dieu existe, qu’il intervient, qu’il est attentif, qu’il sait ce qui se passe et qu’il peut changer les choses », avance l’anthropologue Scott Atran, auteur de Au nom du Seigneur : La religion au crible de l’évolution.

« Comment affirmer autrement la réalité de l’existence de Dieu ? » questionne Jordan Grafman. « L’un des moyens consiste à mettre en évidence des événements qui ne s’expliquent pas facilement au moyen de probabilités ou de connaissances scientifiques. »

Dans la société du haut Moyen Âge, les miracles chrétiens étaient déterminés par le consensus du peuple et, par conséquent, il s’en produisait partout, tout le temps. Tout événement suscitant l’émerveillement pouvait être un miracle. Dans des textes publiés entre 740 et 1078 ont été attribués à un moine appelé Winoc des miracles tels que l’aveuglement d’un autre moine qui a ensuite récupéré la vue. Néanmoins, à côté de ces derniers, certains autres miracles accomplis par celui-ci paraissent beaucoup plus pâles : il a réparé un calice fêlé utilisé durant la messe et, dans un autre cas, a empêché une lampe qui était tombée de se briser. Est attribué à saint Guillaume ce que l’historien Christopher Norton appelle « l’un des miracles les moins remarquables ». En 1153, alors qu’il se rendait à York, une large foule l’a accueilli tandis qu’il traversait un pont. Ce dernier s’est effondré, néanmoins personne n’a été blessé. L’événement était assez miraculeux pour confirmer sa sainteté.

Lorsqu’un miracle se produit, cela crée un « marché des saints non réglementé ». Au 12e siècle, les théologiens ont commencé à établir une distinction plus stricte entre les événements naturels qui suscitaient l’émerveillement et les événements qui semblaient déroger aux règles de la nature. Seuls ces derniers étaient alors considérés comme des miracles officiels, marquant ainsi les prémisses d’une relation d’opposition entre les miracles et la science.

La compréhension de plus en plus aiguë de la médecine et de la physique a favorisé ce clivage. Au 17e siècle, le philosophe Baruch Spinoza s’est opposé au concept même de miracle. Si Dieu a créé les lois de la nature, pourquoi les enfreindrait-il ? En 1748, David Hume écrivait qu’il fallait davantage se fier aux lois de la nature plutôt qu’au témoignage de la première personne rencontrée ayant assisté à un miracle. Voltaire a également soutenu que « les miracles ne pouvaient être crus », ajoutant que « celui qui peut vous faire croire des absurdités peut vous faire commettre des atrocités ».

 

L’ON CROIT ENCORE AUX MIRACLES DE NOS JOURS

Pour Jordan Grafman, la première étape de son étude des miracles dans l’esprit de ses contemporains a été de s’interroger comme suit : De nos jours, les personnes croyantes croient-elles encore aux miracles ? Le cas échéant, à combien d’entre eux et de quelle nature sont-ils ?

Pour répondre à ces questions, ainsi qu’à d’autres, le neuropsychologue a rendez-vous tous les mercredis sur l’application Zoom avec Mickey Sanchez, un pasteur de l’InterVarsity Christian Fellowship, un groupe de chrétiens évangéliques présent au sein des universités. « Les miracles sont un élément clé de notre foi », assure ce dernier. « Si Jésus n’est pas revenu d’entre les morts, notre foi n’est pas valide ». Mickey Sanchez fréquente actuellement une Vineyard Church, une église charismatique qui met l’accent sur les actions de Dieu dans la vie de tous les jours. « Nous croyons que les miracles se produisent, nous devons nous y attendre : guérisons, prophéties, ce genre de choses », ajoute-t-il.

Les conversations de Jordan Grafman avec Mickey Sanchez ont d’abord permis de répondre à quelques questions de base. Le pasteur l’a aidé à créer un registre religieux de près de quatre cent personnes prêtes à prendre part à des recherches scientifiques. Pour le moment, ce dernier se limite aux personnes chrétiennes, provenant de la région de Chicago, et aux églises charismatiques où les miracles occupent une place importante. À partir de ce registre, Jordan Grafman a mené une étude pilote, qui n’a pas encore été publiée bien qu’elle ait été présentée lors de conférences scientifiques, à laquelle soixante-dix personnes ont participé. Plus de la moitié d’entre elles, soit quarante-deux individus, ont déclaré avoir fait l’expérience d’un miracle, soit en l’ayant vécu elles-mêmes, soit par l’intermédiaire d’une personne qu’elles connaissaient.

D’autres enquêtes révèlent que le fait de croire aux miracles est commun, voire se répand. L’enquête sociale générale de l’université de Chicago, qui suit le changement social depuis les années 1970, a demandé aux personnes interrogées si elles « croyaient aux miracles religieux » en 1991, 1998, 2008 et 2018. Chez les personnes qui s’alignent sur les traditions religieuses, le pourcentage d’entre elles croyant aux miracles a grimpé jusqu'à 62 % en 2018, soit un bond de 14 points par rapport à 1991.

La plupart des miracles de l’étude pilote de Jordan Grafman étaient liés à l’état de santé, comme cette personne qui a témoigné avoir vu un proche parent guérir totalement d’un cancer. Les miracles relatifs à l’état de santé sont prédominants depuis plusieurs décennies ; depuis 1950, tous les miracles annoncés par le Vatican ont été des guérisons miraculeuses. Certaines personnes ont fait état de miracles financiers après avoir prié pour obtenir un emploi ou de l’argent. D’autres encore ont confié avoir assisté à l’apparition d’un être cher ou surnaturel.

Les personnes qui ont fait l’expérience de miracles étaient en majorité instruites, titulaires d’un diplôme de l’enseignement secondaire ou supérieur, et de tous sexes, âges et origines ethniques. Compte tenu du petit nombre d’individus interrogés, il est difficile de tirer des conclusions de ces données démographiques pour le moment, si ce n’est qu’elles suggèrent que toutes sortes de personnes peuvent croire aux miracles et que le fait de posséder un niveau d’éducation plus élevé n’exclut pas la possibilité d’une telle croyance.

 

CROIRE AUX MIRACLES, À QUOI CELA RESSEMBLE-T-IL DANS LE CERVEAU ?

Après avoir recueilli les données de base de son enquête sur les miracles, Jordan Grafman peut explorer plus en détail ce qui se produit dans le cerveau. En 2024, il a utilisé l’imagerie cérébrale d’un groupe de vétérans de la guerre du Viêt Nam pour identifier les régions du cerveau associées au fondamentalisme religieux. Il a constaté que lorsque certains réseaux cérébraux, principalement dans la partie droite du cerveau, étaient endommagés, les individus étaient plus susceptibles de présenter des croyances religieuses extrêmes. Les lésions cérébrales de l’hémisphère droit ont été associées, dans d’autres cas, à des croyances délirantes, à des fabulations et à un amoindrissement de la capacité à détecter les erreurs. Des lésions dans ces zones pourraient conduire une personne à ignorer ses doutes concernant la religion ou à entrevoir moins de conflits entre ses croyances religieuses et ses autres convictions.

Dans le cadre de cette étude pilote sur les miracles, Jordan Grafman et ses collègues se sont replongés dans cet ensemble de données plus anciennes afin d’examiner les résultats d’une question spécifique posée aux anciens combattants : « Dans quelle mesure êtes-vous d’accord avec l’affirmation "les miracles existent réellement" » ?

Lorsque les répondants présentaient des lésions dans des régions plus profondes du cerveau, et plus loin à l’arrière de la tête, ils déclaraient moins croire aux miracles. Ceux dont les lésions étaient frontales croyaient davantage à ces derniers.

Les résultats, bien que préliminaires, renferment quelques indices que Jordan Grafman souhaite étudier. Les régions du cerveau liées au fait de croire aux miracles étaient différentes des zones en lien avec la pensée magique, ce qui suggère que croire aux miracles n’est pas tout à fait pareil que s’imaginer que ses pensées et ses désirs ont une influence sur le monde extérieur. Elles étaient plus étroitement associées aux régions relatives à la réponse placebo, lorsque l’espoir ou la croyance peut entraîner des changements biologiques.

Des recherches plus approfondies sur les personnes qui croient aux miracles pourraient confirmer si ces régions jouent ou non un rôle clair dans l’accomplissement de ces derniers. Toute expérience ou croyance, qu’il s’agisse de croire en Dieu ou de penser à lacer sa chaussure, se reflète quelque part dans le cerveau. Il ne serait pas surprenant qu’un appareil d’IRMf puisse détecter l’activité d’un individu qui réfléchit aux miracles lorsque Jordan Grafman soumettra des personnes qui croient en ces derniers à des scanners cérébraux plus tard dans l’année.

Ce que les cerveaux de ces individus peuvent révéler, c’est le niveau de similitude avec d’autres réseaux cérébraux. Si les régions cérébrales associées aux miracles chevauchent d’autres zones, ou sont éloignées de celles-ci, cela peut indiquer le type de croyance que sont les miracles et l’influence qu’ils peuvent avoir sur la manière dont les personnes agissent en fonction de ces convictions. Croire aux miracles s’apparente-t-il davantage à l’effet placebo, à une opinion politique bien arrêtée ou même à un délire ?

Des recherches antérieures ont montré l’intérêt de visualiser la base neuronale de la croyance religieuse. En 2019, Scott Atran s’est servi de la neuro-imagerie pour démontrer que les personnes qui se disaient prêtes à se battre et à mourir pour leurs valeurs sacrées, c’est-à-dire des idéaux avec lesquels elles ne peuvent transiger, tels que la valeur de la vie humaine, activaient des zones cérébrales différentes de celles associées à la pensée délibérative ou analytique. Cette découverte suggère que les valeurs sacrées sont soumises à une appréciation différente que, par exemple, le choix d’une école maternelle pour son enfant ou la spéculation en bourse. D’autres travaux de neuro-imagerie ont révélé que, lorsque les personnes priaient, les régions du cerveau associées à la sociabilisation avec des amis étaient utilisées. Cela pourrait signifier que certains individus considèreraient les entités surnaturelles comme « réelles » et les échanges seraient comparables à des interactions sociales. Si Dieu n’est pas abstrait, mais un ami cher, il est probable que cela modifie la façon dont les personnes réagissent par rapport aux affronts faits à leurs croyances ou face à d’autres individus dont les convictions sont différentes.

Plus tard dans l’année, Jordan Grafman renouvellera son enquête sur les miracles auprès d’un échantillon plus large, comptant au moins un millier de personne participantes. En s’appuyant sur les réponses, il fournira des indications pour une étude par neuro-imagerie afin de vérifier ses intuitions concernant le recoupement entre les convictions politiques et les croyances en matière de miracles. Sur la base de ses travaux antérieurs, Jordan Grafman émet l’hypothèse que l’imagerie cérébrale effectuée sur des personnes en bonne santé montrera que le fait de croire aux miracles est permis par des réseaux cérébraux similaires à ceux de la conviction politique partisane, par le biais desquels l’être humain est incité à relier des éléments de causalité alors que les preuves sont inconsistantes, le faisant également s’aligner de près sur d’autres individus pensant de la même manière.

Il s’agira d’un type d’enquête sur les miracles très différent de ce qui a été effectué au cours des derniers siècles. Pourtant, bien que la science et les miracles aient été en désaccord, ces deux domaines n’ont jamais été aussi étroitement liés qu’aujourd’hui. Lorsque le dicastère enquête sur un miracle, il s’appuie sur des dossiers médicaux, des analyses de sang et de l’imagerie afin de démontrer qu’il ne peut être expliqué par la science, ce qui est plus difficile à mesure que les connaissances scientifiques s’approfondissent. En 2024, les règles ont été mises à jour par le pape François : une enquête sur un miracle n’a plus besoin de statuer dès le début si un événement est surnaturel ou non, et ce, afin d’éviter qu’il ne soit déclaré surnaturel et qu’il faille revenir plus tard sur cette décision.

Jordan Grafman estime que, d’une certaine manière, son travail est plus facile à réaliser. Il n’a pas à démontrer que des miracles ont dérogé aux lois de la nature. Au contraire, le cerveau humain qu’il explore à la recherche de Dieu est l’un des rares endroits où l’on est assuré de réussir. Une allégorie de « Dieu demeure en nous, même les athées », conclut Jordan Grafman. « Même si vous niez l’existence de Dieu, les religions et les miracles, il est toujours dans votre cerveau. »

les plus populaires

    voir plus

    Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

    les plus populaires

      voir plus
      loading

      Découvrez National Geographic

      • Histoire
      • Santé
      • Animaux
      • Sciences
      • Environnement
      • Voyage® & Adventure
      • Photographie
      • Espace

      À propos de National Geographic

      S'Abonner

      • Magazines
      • Livres
      • Disney+

      Nous suivre

      Copyright © 1996-2015 National Geographic Society. Copyright © 2015-2025 National Geographic Partners, LLC. Tous droits réservés.