Une glace qui ne fond pas et d'autres découvertes incroyables

De l'archéologie à la médecine, de nombreuses découvertes redessinent notre monde d'année en année.

De Natasha Daly, Lori Cuthbert, Nina Strochlic
Les glaces qui ne fondent pas sont désormais commercialisées dans tout le Japon.
PHOTOGRAPHIE DE Stephen Lewis, Art+commerce

LA GLACE QUI NE FOND PAS

Les scientifiques ont trouvé la solution à un problème que connaissent nombre de gens dès le retour des premières chaleurs. 

Après que le tsunami de 2011 a endommagé les champs de fraises japonais, le fruit était trop disgracieux pour être vendu en entier. Le professeur en pharmacie Tomihisa Ohta et son équipe de l'université de Kanazawa ont alors imaginé une solution : ils allaient réaliser un extrait de fraises - du polyphénol liquide - qui pourrait être utilisé comme nouvelle garniture pour accompagner les desserts.

Mais quand ils ont ajouté du polyphénol à la crème, il s'est solidifié instantanément, en faisant une piètre garniture mais un parfait agent liant. Ils venaient par inadvertance de créer un dessert glacé qui ne fondait pas. Les sucettes glacées de Kanazawa, qui restent congelées pendant une heure à température ambiante, sont maintenant vendues dans tout le Japon. - Natasha Daly

 

CRISTALLIN DE SUBSTITUTION

Gros plan sur l’œil d'un homme de 70 ans ayant bénéficié d'un implant intraoculaire après un traitement infructueux de cataracte.
PHOTOGRAPHIE DE Mark Bartley, Cambridge University Hospitals NHS Foundation Trust

Les lentilles intraoculaires multifocales peuvent être la solution à de nombreux problèmes oculaires. Également appelée implant oculaire ou lentille permanente, elle est vouée dans le cas d’une cataracte à remplacer le cristallin, c’est à dire la « lentille naturelle » de l’œil.

L'oeil ci-dessus appartient à un homme de 70 ans, qui souffrait de cataracte. Les lentilles intraoculaires lui ont permis de voir à nouveau. - Lori Cuthbert

 

UNE BATTE DE L'ÂGE DE PIERRE

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    En haut, la réplique de la batte en bois ancienne. En bas, la batte en question mise au jour en Angleterre.
    PHOTOGRAPHIE DE MEAGHAN DYER, Université d'Édimbourg, Museum Of London

    Le « Thames beater », une batte en bois datant du IVe millénaire avant Jésus-Christ mis au jour à Londres semble pouvoir briser un crâne humain. 

    Les archéologues de l'Université d'Edimbourg voulaient s'en assurer. Ils ont acquis un faux crâne humain fait de polyuréthane, de « peau » en caoutchouc et de gélatine pour imiter le tissu humain. Puis ils l'ont brisé avec une réplique en bois de la batte (le modèle du haut sur la photo ci-dessus). 

    Résultat : les fractures infligées au faux crâne correspondaient à celles d'un crâne néolithique mis au jour en Autriche. C'était la première fois qu'une arme datant de l'âge de pierre de type contondant était identifiée en Europe. « Si nous comprenons la violence circonstancielle d'une époque, nous pouvons commencer à comprendre les interactions sociales de la dite époque », explique Meaghan Dyer, auteur de l'étude de 2017 parue dans la revue AntiquityProchain test : des coups portés avec des outils anciens en pierre et en bois de cervidé. - Nina Strochlic

     

    LES PATELLES À LA RESCOUSSE

    Les patelles se nourrissent essentiellement d'algues et de micro-algues. Leur action permet la préservation de l’équilibre de nombre d'écosystèmes.
    PHOTOGRAPHIE DE Rebecca Kordas

    Selon une nouvelle étude, des mangeurs d'algues voraces pourraient protéger un écosystème entier contre les effets du changement climatique. 

    Les patelles - mollusques aquatiques qui se nourrissent d'algues - ont empêché les micro-algues d'envahir un écosystème intertidal rocheux et de compromettre sa diversité. « Si des consommateurs importants comme ceux-ci sont perdus, l'écosystème sera plus susceptible d'être abîmé par un climat toujours plus chaud », explique Rebecca Kordas, chercheuse principale de l'Université British Columbia. - Lori Cuthbert

     

    MYSTÈRE VIEUX DE 3 500 ANS

    Ce morceau d'agate de 3,5 cm de long présente une scène de bataille aussi détaillée qu'intrigante.
    PHOTOGRAPHIE DE Département de l'art classique, Université de Cincinnati

    Une scène de bataille gravée dans un morceau d'agate de 3,5 cm soulève de nombreuses questions : comment a-t-elle été sculptée ? Quelle légende raconte-elle ?

    Les réponses à ces questions, si elles sont trouvées, pourraient affiner notre connaissance de l'art ancien. - Lori Cuthbert

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