Recherche de vie extraterrestre : la révolution des exoplanètes

Ces dernières années, les découvertes de nouveaux systèmes planétaires se multiplient. Certains d’entre eux abritent des planètes situées dans la zone habitable de leur étoile, ce qui relance la quête spatiale d’autres formes de vie.

De Rédaction National Geographic
Propulsés à un cinquième de la vitesse de la lumière par un laser plus puissant que ...
Propulsés à un cinquième de la vitesse de la lumière par un laser plus puissant que 1 million de soleils, les minivaisseaux spatiaux imaginés par Breakthrough Starshot sont représentés autour de Proxima Centauri b, à 4 années-lumière de la Terre. Selon Zac Manchester, de l’université Stanford, « ce n’est pas de la science-fiction. Seulement de l’ingénierie.
PHOTOGRAPHIE DE DIRECTION ARTISTIQUE : JASON TREAT, ÉQUIPE DU NGM ; SEAN MCNAUGHTON SOURCES : BREAKTHROUGH INITIATIVES ; ZAC MANCHESTER, UNIVERSITÉ STANFORD

51 Pegasi b, tel est le nom de la première exoplanète détectée, en 1995, dans notre galaxie. Avant cette découverte, nous ignorions tout de ces corps célestes peuplant d’autres systèmes planétaires que le nôtre. En fait, nous n’avions même aucune certitude quant à l’existence de planètes au-delà du système solaire.

Dans ce contexte, imaginer des formes de vie extraterrestre relevait de la science-fiction. Pour les astrophysiciens, ce fut une véritable surprise : 51 pegasi b était une planète géante serrée contre son étoile, avec une orbite d’à peine quatre jours. On connaît désormais environ 4 000 exoplanètes. Les lois physiques auxquelles elles sont soumises sont bien différentes de celles de la Terre : certaines font le tour de leur étoile en quelques heures ou en un million d’années, d’autres tournent autour de deux étoiles ou vagabondent seules dans l’espace. Une majorité d’entre elles a été détectée par le télescope spatial Kepler, lancé en 2009.

 

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Ce dernier, qui vient de finir sa mission, avait pour objectif de découvrir le plus de planètes possibles en orbite autour d’environ 150 000 étoiles d’un minuscule recoin du ciel – l’équivalent de ce que cache votre main si vous tendez le bras. Mais l’ambition du projet allait bien au-delà de la simple détection. Kepler participait surtout à une vaste entreprise de découverte des lieux où la vie pourrait se développer.

À l'achèvement de sa mission, en octobre 2018, le télescope avait découvert 2 662 exoplanètes ! Au moins un quart de ces planètes sont d’une taille similaire à celle de la Terre et se situent dans la zone habitable de leur étoile, là où les conditions ne sont ni trop chaudes ni trop froides pour la vie. Avec un minimum de 100 milliards d’étoiles dans notre galaxie (la Voie lactée), celle-ci abriterait au moins 25 milliards de planètes où la vie pourrait, en principe, s’implanter. Or, la Voie lactée n’est qu’une galaxie parmi des milliers de milliards d’autres.

Grâce à ce travail, la question n’est plus : y a-t-il de la vie au-delà de la Terre ? Cela est presque certain. La question est désormais : comment allons-nous la trouver ? La révélation que notre galaxie grouille de planètes a relancé la quête de la vie dans le cosmos. Des financements privés ont afflué pour des programmes d’observation plus agiles et plus audacieux. La Nasa intensifie également ses efforts en exobiologie.

La prospection porte surtout sur les signes de vie (quelle qu’en soit la forme) sur d’autres mondes. Mais la perspective de nouvelles cibles, de nouvelles sources de financement et d’une puissance informatique croissante a galvanisé la quête d’extraterrestres intelligents entreprise voilà plusieurs décennies.

Reste encore des obstacles : beaucoup d’exoplanètes situées dans une zone habitable sont très proches de leur étoile, ce qui provoque un verrouillage gravitationnel de leur orbite. À l’instar de la lune vis-à-vis de notre planète, elles exposent toujours la même face à leur astre. Ainsi, tout un pan de ces corps célestes reste dans la pénombre, tandis que l’autre est exposé à la lumière. Dans ces conditions extrêmes de température, difficile d’imaginer que la vie puisse se développer, si ce n'est à la frontière entre ces deux zones.

Extrait de l’article Y a-t-il quelqu’un là-bas ? de Spencer Lowell, publié dans le numéro 234 du magazine National Geographic.

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