Les océans, plus grand habitat naturel de notre planète

Partez à la découverte du plus grand habitat naturel de notre planète.

De National Geographic
Publication 28 févr. 2018, 16:24 CET
Environnement 101 : les océans

Vitales pour l'humanité, ces vastes étendues d'eau qui enveloppent les cinq continents sont menacées par la surpêche et le réchauffement climatique, en passe d'éradiquer toute vie océanique.

L'océan est une étendue d'eau salée qui couvre plus de 70 % de la surface terrestre. Les courants océaniques tirent les ficelles du climat de notre planète et regorgent d'une riche biodiversité. Alors que ces eaux bouillonnantes de vie sont essentielles à la survie des hommes, le réchauffement climatique et la surpêche risquent d'anéantir la vie des océans.

Les géographes divisent l'océan en quatre grandes régions : l'océan Pacifique, l'océan Atlantique, l'océan Indien et l'océan Arctique. Au sein des océans, de plus petites régions sont appelées mers, golfes et baies : la mer Méditerranée, le golfe du Mexique ou encore la baie des Chaleurs. Des étendues d'eau salée isolées, à l'image de la mer Caspienne ou du Grand Lac Salé, sont à distinguer des océans de notre monde.

Les océans contiennent environ 1,35 milliard de kilomètres cubes d'eau, soit près de 97 % des ressources en eau de notre Terre. Cette eau contient environ 3,5 % de sel ainsi que des traces de l'ensemble des éléments chimiques que compte notre planète. Les océans absorbent la chaleur du soleil, la déplacent vers l'atmosphère et la distribuent aux quatre coins du globe via les courants océaniques sans cesse en mouvement. Ce processus influe sur les conditions météorologiques mondiales : il joue le rôle de chauffage en hiver et de climatiseur en été.

 

LA VIE MARINE

C'est au sein de l'océan que la vie a vu le jour, et l'océan abrite toujours la majorité des plantes et animaux terrestres, des minuscules organismes unicellulaires jusqu'à la baleine bleue, plus grand animal de notre planète.

Des algues microscopiques appelées phytoplancton constituent la majorité de la vie végétale océanique. Ces algues flottent à la surface et produisent grâce à la photosynthèse près de la moitié de l'oxygène que les hommes et l'ensemble des créatures terrestres respirent. Les algues et le varech sont facilement visibles à l'œil nu. Les plantes marines dotées de racines, telles que les herbiers, ne peuvent survivre qu'à une profondeur (environ 200 mètres) où pénètrent les rayons du soleil indispensables à la photosynthèse. Or, près de la moitié de l'océan fait plus de 3 000 mètres de profondeur.

Alors que l'on pensait que les zones les plus profondes des océans n'abritaient pas la vie, des lieux riches en biodiversité prospèrent près de cheminées hydrothermales et de régions situées dans les profondeurs marines. Ces structures en forme de cheminée crachent des gaz ainsi que de l'eau riche en minéraux issus de la croûte terrestre. Les vers tubicoles, les palourdes et les moules se rassemblent autour de ces cheminées afin de se nourrir de bactéries thermophiles. Des poissons étranges aux yeux sensibles, aux crocs translucides et des appâts bioluminescents sont tapis dans les eaux environnantes.

PHOTOGRAPHIE DE Paul Chesley

Des poissons, pieuvres, calamars, anguilles, dauphins et baleines naviguent dans les eaux libres, tandis que crabes, homards, étoiles de mer, huîtres et escargots rampent au fond de l'océan. Des créatures telles que les méduses voguent au gré du vent et des courants. L'océan est également essentiel à la survie de mammifères, dont les loutres, les morses, et même les ours polaires qui y font un plongeon selon leurs besoins biologiques.

Lorsqu'elles meurent, des colonies de polypes se transforment en récifs coralliens. On trouve essentiellement ces récifs dans les eaux tropicales peu profondes, où ils abritent une fascinante mosaïque de polypes, de plantes et de poissons. Les récifs coralliens sont également victimes de l'activité humaine. Le réchauffement climatique, l'envasement, la pollution ainsi que d'autres phénomènes fragilisent les coraux jusqu'à leur mort, tandis que des pêcheurs trop gourmands capturent plus de nourriture que ne sont capables d'en produire les récifs.

 

IMPACT HUMAIN

Les activités humaines affectent presque toutes les régions de l'océan. Des filets perdus ou abandonnés continuent de piéger et de causer la mort de poissons, d'oiseaux marins et de mammifères marins à la dérive. Des navires déversent du pétrole ainsi que des déchets et déplacent certaines créatures vers des habitats inadaptés qui ne peuvent pas les accueillir. Les mangroves sont défrichées au profit d'habitations et d'industries.

Plus de la moitié de la population américaine vit dans des régions côtières, engendrant le déversement de déchets et d'eaux usées dans l'océan. Le ruissellement des engrais issu des fermes transforment de grandes régions de l'océan en « zones mortes », dont une zone de 22 500 kilomètres carrés dans le golfe du Mexique. Le gaz à effet de serre rend les eaux océaniques acides et un afflux d'eau douce dû à la fonte des glaciers menace d'altérer les courants jouant sur les conditions climatiques.

Les défenseurs de l'environnement appellent à des protections internationales afin de reconstituer les populations de poissons en déclin des océans, ainsi que la réduction d'émissions de CO2 pour freiner le réchauffement climatique.

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