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National Geographic Photo Ark
La paruline de Kirtland est une victime sans méfiance des oiseaux plus rusés : elle est dupée en élevant les petits d'autres oiseaux.
Les écureuils gris sont rusés, ils se plient en quatre pour cacher leurs noisettes : ils creusent de nombreux faux trous pour tromper de potentiels voleurs.
Hirudo medicinalis, espèce de sangsues médicinales la plus commune, peut atteindre une taille de 18 cm. L’animal servit notamment à effectuer des saignées. Les humains pratiquent la saignée pour traiter des maux en tous genre depuis au moins 3 000 ans (Égypte). Les premiers praticiens se servaient d’outils simples, comme des épines de plantes ou des dents d’animaux, pour saigner les patients. Alors que la pratique se propageait à l’Europe et à l’Asie, l’utilisation de lames à double tranchant (qu’on appelle aujourd’hui bistouris) se démocratisa. Les lancettes, avec leur lame fixe, étaient un autre instrument populaire dans l’Europe médiévale. En les plaçant au-dessus des veines et en donnant un coup bref, on pouvait rapidement couper les vaisseaux sanguins. Des quantités plus faibles de sang pouvaient être extraites par scarification. Un instrument de raclage parcourait la peau, et des verres en forme de dôme étaient placés sur les coupures. La succion ainsi produite permettait d’aspirer le sang.
Ce mâle Antechinus brun a été photographié au sanctuaire de Healesville, en Australie.
Les manchots à jugulaire, comme ces spécimens de l’aquarium de Newport, dans le Kentucky, pondent généralement deux œufs à la fois.
Le poisson-couteau (Apteronotus albifrons) - Fantomatique, ce poisson a la forme d'un couteau et est faiblement électrique. Originaire d'Amérique du Sud, cette espèce fascinante sillonne les eaux douces nocturnes, en utilisant des impulsions électriques pour rechercher de la nourriture et trouver des partenaires potentiels dans l'obscurité. Apteronotus albifrons est communément appelé « black ghost knifefish » en anglais (soit littéralement, « poisson-couteau fantôme noir »), un nom qui, selon certaines sources, pourrait bien faire référence à une croyance selon laquelle les esprits des morts s'installeraient dans ces poissons. Ce spécimen a été photographié au River Safari, à Singapour.
La méduse lune, ou méduse commune (Aurelia aurita) - Si une créature ressemble à un fantôme, c'est bien celle-ci. Malheureusement, son nom le plus original lui a plutôt été donné en référence au rocher lumineux qui illumine notre ciel nocturne, qui rappelle le corps court et translucide de l'espèce. Bien qu'elles ne soient jamais rendues sur la Lune, ces méduses ont déjà été envoyées dans l'espace. En 1991, près de 2 500 bébés méduses communes ont été embarqués à bord de la navette spatiale Columbia (qui s'est tragiquement terminée par la mort des sept membres de l'équipage). Ce spécimen a été photographié au Shark Reef Aquarium.
Le pluvier kildir, ou killdeer (Charadrius vociferus) - Au premier abord, le nom commun de cette espèce en anglais, « killdeer », semble signifier « tuer le cerf ». Cependant, bien que les cerfs soient en effet capables de tuer des oiseaux, l'inverse n'a jamais été observé. En réalité, ces oiseaux migrateurs, qui se reproduisent en Amérique du Nord, ont été nommés d'après leur cri, une vocifération (terme retrouvé dans leur nom scientifique) : kildir, kildir. Ce spécimen a été photographié au Columbus Zoo.
La lompe à épines du Pacifique (Eumicrotremus orbis) - Peu de poissons sont aussi adorables que ce poisson d'eau froide, très mauvais nageur et connu par sa forme de ballon. Son manque d'agilité sous l'eau est toutefois compensé par une avancée évolutive : un puissant disque ventral sur sa face inférieure, formé d'un ensemble de nageoires pelviennes, qu'il utilise comme ventouse pour s'ancrer aux rochers et aux herbiers marins. Bien qu'ils aient de nombreux prédateurs, ces poissons sont couverts d'excroissances épineuses qui les aident à se camoufler (et qui rendent probablement sa dégustation un peu moins agréable). Ce spécimen a été photographié au Monterey Bay Aquarium.
La mante diabolique (Idolomantis diabolica) - Au fil de son évolution, cette espèce, qui compte parmi les mantes religieuses les plus imposantes et colorées du monde, a acquis une apparence rappelant celle d'une fleur afin d'éviter d'être vue. Cependant, si cette tentative échoue et qu'elle finit par être exposée, la mante dispose d'un plan de secours : elle se dresse, exposant ainsi de brillantes teintes de vert, de bleu et de violet ; certains individus disposent même d'antennes rouges ressemblant à des cornes, qui ont donné son nom à leur espèce. Ce spécimen a été photographié au zoo Henry Doorly d'Omaha.