Magazines
Newsletter
Télévision
Disney+
National Geographic
National Geographic
National Geographic
Histoire
Animaux
Sciences
Environnement
Voyage® & Aventure
Histoire
Animaux
Sciences
Environnement
Voyage® & Aventure
Page du photographe
Paolo Verzone
Le visage juvénile du pharaon Toutankhamon accueille les visiteurs au Musée égyptien du Caire. Ce mannequin grandeur nature servait sans doute à exposer les robes et les bijoux royaux. Il fait partie du trésor constitué de plus de 5 000 objets découvert dans la tombe du jeune pharaon et actuellement préparés en vue de l’ouverture du nouveau Grand Musée égyptien, prévue fin 2022. Dans le laboratoire de conservation du musée, une équipe internationale de spécialistes restaure les nombreux objets qui arrivent régulièrement de toute l’Égypte.
La terre de Can Mata renferme des fossiles fascinants dont l'âge se situe entre 12,5 et 11,2 millions d'années, notamment des espèces d'anciens primates introuvables ailleurs dans le monde. Les paléontologues contrôlent l'expansion de la décharge depuis 2002. (Espagne : la décharge de Can Mata, véritable mine d’or paléontologique - Juin 2021)
Le crâne d'un faux tigre à dents de sabre, une espèce éteinte de carnivore féliforme, fermement tenu par Xènia Aymerich, conservatrice de l'Institut catalan de paléontologie Miquel Crusafont. Le spécimen fait partie des 70 000 fossiles découverts sur le site de l'Abocador de Can Mata, une décharge en bordure de Barcelone devenue le paradis des paléontologues.
Sous les déchets, les origines de l'humanité
La décharge de Can Mata est l’une des plus grandes d’Espagne. Depuis 2002, une équipe de paléontologues de l’Institut catalan de paléontologie Miquel Crusafont (ICP) de Barcelone a exhumé environ 70 000 fossiles datant du Miocène moyen, période à laquelle le climat néotropical de la région est devenu plus aride.
À l’université Hassan II, à Casablanca (Maroc), Nizar Ibrahim (au centre) examine des os de Spinosaurus découverts il y a peu, aux côtés des paléontologues Simone Maganuco (à gauche) et Cristiano Dal Sasso. « Pour moi, dit celui-ci, étudier un animal fossile est une sorte de création. Il faut le ressusciter à partir de fragments. »
Les seuls restes connus d’Adratiklit, le plus vieux stégosaure jamais mis au jour, se trouvent au Muséum d’histoire naturelle du Royaume-Uni. En 2019, une équipe dirigée par la conservatrice Susannah Maidment a déclaré qu’Adratiklit était un nouveau genre, en se fondant, entre autres, sur cet os du bras
Des cadavres congelés (ici, celui d’un crocodile du Siam) défilent dans les scanners de l’hôpital O’Bleness (Ohio) depuis plus de vingt ans. Lawrence Witmer, paléontologue à l’université de l’Ohio, recourt aux scanographies d’animaux actuels pour reconstituer et interpréter l’anatomie interne des crânes de dinosaures éteints.
Pondu des dizaines de millions d’années après l’extinction des dinosaures non aviaires, cet œuf d’oiseau fossilisé a été exhumé dans le Nebraska. Doctorante à Yale, Jasmina Wiemann utilise ces restes pour l’analyse chimique de coquilles plus anciennes. « Tous les oiseaux sont des dinosaures, rappelle-t-elle, il s’agit donc aussi d’un œuf de dinosaure aviaire. » Photographié au Muséum d'histoire naturelle Peabody, Université Yale.
À l’université de l’Ohio, Lawrence Witmer étudie un moulage de crâne de Tyrannosaurus rex. Les contours du crâne de T. rex révèlent qu’il usait beaucoup de l’odorat. Il devait avoir 1,5 fois plus de gènes codant pour les récepteurs olfactifs que l’homme, si l’on en croit la taille relative de la région du cerveau traitant les odeurs.