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Page du photographe
Wayne Lawrence
Pour symboliser les vies américaines perdues pendant la pandémie de COVID-19, l’artiste Suzanne Brennan Firstenberg a créé cette installation commémorative tentaculaire, composée de plus de 670 000 drapeaux blancs plantés autour du Washington Monument. Chaque jour, du 17 septembre au 3 octobre, des drapeaux supplémentaires étaient ajoutés pour refléter le nombre de décès enregistrés la veille. Les visiteurs pouvaient se recueillir ou encore demander un marqueur pour laisser un hommage à leurs proches disparus.
Richmond, Virginie. Peu avant d’intégrer l’université de Richmond, Esayas Mehretab a eu affaire à la police de façon effrayante. Il n’en a rien dit à ses parents, qui avaient fui les persécutions en Éthiopie, mais il a découvert que taire les difficultés qu’il a rencontrées en tant que jeune homme noir peut avoir de lourdes conséquences.
Seattle, État de Washington. Hana Peoples, de Seattle, explique que le constant jeu de devinettes auquel les gens se livrent à propos de son identité lui donne l’impression d’être un spécimen. Son histoire en six mots («Je ne suis pas une créature exotique») est née de l’exaspération. Hana Peoples, 27 ans, diplômée de l’université de Californie à Los Angeles, dit avoir été harcelée et importunée par des «hommes louches» qui fétichisent les femmes asiatiques et noires : «À chaque fois que je sortais, j’étais hyperconsciente de la façon dont on me regardait.» «Comme j’ai une apparence ambiguë, beaucoup de gens essaient de deviner d’où je viens, écrit-elle. On m’a crue mexicaine, philippine, népalaise, chinoise, mais on devine rarement que je suis afro-américaine et japonaise à la fois.»
Pacific Grove, Californie. Les gens de son voisinage aisé, sur la côte du centre de la Californie, se montraient plutôt aimables lorsqu’il était accompagné de sa femme (une Allemande blanche) et de leurs enfants métis, raconte Marc Quarles, 58 ans. Toutefois, l’accueil était toujours beaucoup moins chaleureux quand il était tout seul. Radiologue échographe aux longues dreadlocks, Marc Quarles a acquis une petite notoriété quand son histoire a été diffusée sur la radio publique; désormais, sa communauté sait qui il est. Ce qui est bien, explique-t-il, car ses enfants fréquentent maintenant l’université et ne peuvent plus rassurer les autres personnes par leur présence à ses côtés.
Ruston, État de Washington : «Nous ne sommes reconnus ni dans nos pays, ni dans nos continents, ni sur nos territoires, ni dans les livres d’histoire […], mais nous voici, les peuples invisibles», affirme Gene Tagaban, 56 ans, de Ruston, dans l’État de Washington. Gene Tagaban, dont le nom tlingit est Guuy Yaau, est à la fois cherokee, tlingit et philippin. Il s’efforce de perpétuer la sagesse ancestrale et l’histoire de son peuple à travers le récit, l’encadrement, la thérapie et l’apprentissage.
Tandy June, la fille de Kelly Stuart-Johnson, regarde le portrait d’Alfred Brown Jr., le beau-père que Kelly considère comme son véritable père. Enfant, elle rêvait d’avoir sa chambre à elle et un jardin avec une balançoire. Alfred Brown a pris un second emploi et installé sa famille dans une plus grande maison. Il y a quelques années, en voyant une photo de celle-ci, quelqu’un a demandé si le Noir qui désherbait était le jardinier. « J’étais furieuse de ce que cela sous-entendait », écrit Kelly Stuart-Johnson, cependant reconnaissante d’avoir eu la possibilité d’affirmer publiquement qu’Alfred Brown était « l’homme qui a fait de moi celle que je suis ».
« C’est mon père, pas le jardinier » Kelly Stuart-Johnson tient une photo prise en 1995 de sa mère et de son beau-père. Ses six mots soumis au Race Card Project laissent entendre que les considérations raciales conduisent souvent à des idées fausses.
États-Unis : la question raciale en six mots
À Flint, dans le Michigan, des enfants sont allés récupérer leur approvisionnement journalier en bouteilles d’eau. Les vieilles canalisations de la ville, qui contenaient du plomb, ont pollué l’eau potable. Leur remplacement était presque terminé en janvier 2021.
Julie, Antonio et India Abron viennent de récupérer leur allocation journalière de bouteilles d'eau à Flint, dans le Michigan. En 2016, suite à la crise de la contamination de l'eau, les habitants de la ville ont dû se rendre dans les casernes de pompiers et dans d'autres centres publics pour récupérer des bouteilles d'eau.