Les danseurs de ballet ukrainiens, « voix de la résistance »
« La culture [ukrainienne] est une cible de la stratégie de guerre de la Russie », mais ces danseurs et danseuses, aujourd'hui réfugiés à Paris, comptent bien continuer à la faire vivre.

Julia Kuzmich et Vladislav Evtushenko, un soliste pour la compagnie du Kiev City Ballet, répètent avec d’autres danseurs avant ce qui aurait dû être leur dernière représentation en France. Ils étaient censés rentrer en Ukraine, mais la guerre les a empêchés de rentrer, comme bien d’autres artistes. À partir de la semaine prochaine, la compagnie recommencera sa tournée en France.
Des danseurs et danseuses du Kiev City Ballet sont dirigés par Ekaterina Kozlova lors d’une récente répétition à Nantes.
Des danseuses de ballet s’échauffent avant une représentation du Casse-Noisette. La compagnie du Kiev City Ballet était venue en France pour interpréter une version pour enfants du célèbre ballet, mais la guerre a modifié leurs représentations, les réduisant à une organisation logistique des plus élémentaires.
Miroslav Chernous s’échauffe les pieds tandis que Julia Kuzmich s’étire dans les dernières minutes précédant le début du spectacle.
Julia Kuzmich, une soliste qui interprète Clara dans Casse-Noisette, a accepté d’endosser le rôle quand les danseurs principaux n’ont pas pu se rendre à la représentation en raison de la fermeture de l’aéroport de Kyiv, en Ukraine, pendant l’invasion.
Les danseuses de ballet Aelita Shevchuk (à gauche) et Diana Potapenko (à droite) attendent leur tour pour monter sur scène lors d’un spectacle à Nantes.
Anna Hrechykha pose pour un portrait au Théâtre du Châtelet. Hrechykha, qui danse depuis douze ans, est originaire de Marioupol en Ukraine, et n’est pas parvenue à joindre sa famille depuis deux semaines.
Ksenia Lytvynenko, 19 ans, vivait au Kirghizistan puis a déménagé en Ukraine pour ses études de danse. Suite à l’invasion, elle est arrivée à Paris en passant par la Pologne afin de rejoindre la compagnie.
Mikola Varvaliyk, originaire de Kyiv en Ukraine, pose pour un portrait. Il a commencé à danser lorsqu’il avait quatre ans.
Kristina Bakliak, soliste, se prépare pour une représentation.
Des membres du Kiev City Ballet se reposent entre les échauffements, tandis que d’autres attendent de monter sur scène pour les répétitions.
Ivan Koslov, qui dirige la compagnie Kiev City Ballet avec sa femme, donne des instructions aux danseurs depuis les rangées de sièges du théâtre de Nantes. Le Kiev City Ballet n’est pas le seul groupe d’artistes ukrainiens à avoir été déplacés à cause de la guerre.
Olga Posternak discute avec Mykhaylo Shcherbakov avant une représentation du Casse-Noisette.
Des membres de la compagnie du Kiev City Ballet interprètent la Danse de la Fée Dragée lors d’une représentation du 13 mars. Les danseurs et danseuses comptent parmi les artistes qui ont été déplacés à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Le conflit a aussi été dévastateur pour le patrimoine culturel du pays.
Lada Romanova lors d’une représentation de la Danse de la Fée Dragée en France.
Saut de Taras Titarenko pour son rappel de fin d’une représentation du Casse-Noisette.
