Ces animaux qui battent tous les records
Publication 10 mars 2022, 06:30 CET

Pendant des milliers d’années, les Hommes ont utilisé la force brute des éléphants d’Afrique et d’Asie pour tout faire, de la guerre au transport d’hommes et de marchandises. À lui seul, un éléphant compte près de 100 000 muscles, qui peuvent soulever jusqu’à 270 kilogrammes.
Photo de Beverly JoubertComparé à un éléphant, ce scarabée semble minuscule. Mais à poids égal, l’insecte est considéré comme la créature la plus puissante du monde. Les scarabées rhinocéros, dont le nom provient de la structure en forme de corne que les mâles arborent sur la tête, sont capables de porter jusqu’à 850 fois leur propre poids. Cela signifie qu’avec une telle force, un être humain pourrait soulever 65 tonnes.
Photo de JupiterimagesAussi appelé « crachat de coucou », ce petit insecte est rentré dans le livre des records comme meilleur sauteur, ne mesurant que 6 millimètres de long mais étant capable de se propulser à 70 centimètres dans les airs. Un être humain doté de cette capacité pourrait atteindre le sommet d’un gratte-ciel de 210 mètres en sautant.
Photo de JupiterimagesL’impala, une antilope africaine aux longues pattes fines et aux cuisses musclées, obtient aussi les meilleures notes lorsqu’il s’agit de bondir. Effrayée, elle devient un véritable ressort, capable d’effectuer des bonds de 10 mètres et de monter jusqu’à 3 mètres en l’air. C’est apparemment une caractéristique qui va au-delà de la simple défense, les impalas étant souvent prises en flagrant délit de sauter juste pour s’amuser.
Photo de Chris JohnsEn 2007, une barge rousse a effectué la plus longue migration jamais enregistrée. En l’espace de neuf jours, elle a parcouru 11 500 kilomètres en volant depuis son lieu de reproduction en Alaska jusqu’à la Nouvelle-Zélande, sans s’arrêter pour manger ou boire. À la fin de ce voyage épique, l’oiseau avait perdu plus de 50 % de son poids.
Photo Gracieusement Offerte Par UsfwsCet oiseau fait concurrence à la barge rousse dans son voyage annuel. Ces marathoniens en migration traversent près de 64 000 kilomètres chaque année, de la Nouvelle-Zélande à l’hémisphère nord, à la recherche de nourriture.
Photo de Terry Whittaker, AlamyEn 2005, un grand requin blanc est entré dans le livre des records pour avoir achevé la plus grande migration de requin jamais enregistrée. Appelé Nicole par les chercheurs, le requin a parcouru un marathon de 20 000 kilomètres entre l’Afrique et l’Australie. Le voyage, qui a duré neuf mois, inclut aussi le retour migratoire le plus rapide jamais effectué par un animal marin.
Le traçage a montré que Nicole passait beaucoup de temps à la surface, ce qui a amené certains scientifiques à penser que le requin utilisait des repères dans le ciel pour s’orienter.
Photo de Mike Parry, Minden PicturesSacré poissons les plus rapides du monde, les voiliers peuvent atteindre une vitesse de 109 km/h en très peu de temps. Ils chassent souvent en groupe et se servent de leur rapidité et de leur impressionnante nageoire dorsale pour traquer des bancs de sardines ou d’anchois.
Photo de John Lewis, National Geographic My ShotLe guépard, détenteur du record de vitesse au sol dans le règne animal, peut courir à plus de 96 km/h et atteindre sa vitesse maximale en seulement trois secondes. Ces champions du sprint s’appuient sur leurs grandes pattes musclées pour propulser leur corps. Toutefois, ils dépensent une grande énergie lors d’une telle course et ne peuvent par conséquent maintenir leur cadence infernale que sur 275 mètres.
Photo de Chris JohnsLe monde scientifique a longuement débattu sur la rapidité et l’agilité de ce géant de la préhistoire. Alors que certains avancent que le T-Rex n’était pas capable de faire plus qu’un gentil footing, d’autres chercheurs ont montré que ce prédateur de 6 tonnes pouvait probablement dépasser un sprinter olympique et atteindre une vitesse maximale de 29 km/h.
PHOTOGRAPHIE DE ILLUSTRATION DE MICHAEL SKREPNICKLe faucon pèlerin est détenteur du titre d’oiseau le plus rapide. Utilisant une technique de chasse en piqué, ce rapace s’attaque à ses proies – généralement des pigeons ou des colombes – en leur fonçant dessus à près de 322 km/h. Il se saisit de ses victimes dans les airs, avec ses griffes acérées, et redescend sur la terre ferme pour les manger.
Photo de Tim Fitzharris, Minden Pictures