Indonésie, les derniers orangs-outans
Publication 9 avr. 2018, 14:56 CEST
Au marché noir des animaux de compagnie, le bébé orang-outan vaut cher. Comme sa maman est très protectrice, il faut la tuer pour lui enlever son enfant. Ces orphelins ont été recueillis par une association.
Les orangs-outans de Sumatra constituent une espèce distincte. Ils sont environ 14 000 à l’état sauvage. Ici, un mâle défie un rival en montrant ses dents et en secouant des branches.
Un orang-outan de Bornéo grimpe à 30 m dans la canopée pour saisir le fruit d’un figuier étrangleur. Les mâles pèsent près de 90 kg, faisant de l’orang-outan le plus gros animal arboricole du monde.
Un bébé de 11 mois imite sa mère à l’heure du déjeuner. Il restera une dizaine d’années avec elle. Elle lui apprendra les techniques de survie, dont la cueillette des fruits les plus nourrissants
Des rangs de palmiers à huile remplacent la forêt tropicale humide, près du parc national de Gunung Palung, à Bornéo. Le palmier à huile, utilisé dans l’alimentation et les cosmétiques, dévore l’habitat des orangs-outans.
Un orang-outan de Bornéo mâle s’est fait un parapluie d’une branche feuillue. Ce comportement appris est un exemple de la « culture » transmise d’une génération à l’autre chez ces primates.
Des orangs-outans orphelins sont entraînés chaque jour en forêt à acquérir les comportements qui leur permettront d’y survivre. Leurs gardiens portent des masques pour ne pas leur transmettre d’agents pathogènes.
Les feux visant à défricher la forêt (notamment au profit des palmiers à huile) ont détruit 2,5 millions d’hectares en Indonésie, en 2015.
Animal domestique pendant des années, ce mâle ne pourrait plus vivre à l’état sauvage.