L’expert en venin Zoltan Takacs attrape un cobra de mer dans les eaux des Fidji. La morsure de ce serpent provoque une paralysie qui empêche sa proie – murène ou congre – de s’échapper.
Mordu par un bongare dans la campagne vietnamienne, Can Van Thanh, 20 ans, gît paralysé dans un hôpital de Hanoi. Takacs a envoyé un sérum antivenimeux de Thaïlande. Le jeune homme s’en est tiré.
Takacs prélève des échantillons de tissus sur une vipère rhinocéros qu’il a capturée au sol. « C’est pour ce moment que je passe des semaines dans la forêt tropicale », dit-il.
Dur à voir mais à éviter à tout prix : si le venin de ses épines dorsales ne vous tue pas, vous supplierez peut-être qu’on vous ampute le membre blessé tant la douleur est intense.
Réputé pour cracher son venin, ce cobra est l’un des nombreux serpents élevés dans les bunkers du village Le Mat, près de Hanoi. Partout au Viêt Nam, des cobras et d’autres serpents sont vendus pour être mangés.
Serpents, œufs de serpents et lézards infusent dans des bouteilles de vin de riz, à Hanoi. Ces décoctions soulagent la douleur, préservent la santé et renforcent la virilité, selon les Vietnamiens qui les boivent.
Les vipères fournissent de précieuses toxines, dont celles utilisées dans des médicaments contre l’hypertension, les troubles cardiaques, et pour contrôler les hémorragies au cours des opérations.