13 images sublimes qui nous rappellent que les grenouilles ont besoin de notre aide
Peuplant les terres gelées de l’Arctique jusqu’au sol humide de l’Amazone, les grenouilles sont très adaptables. Mais la perte d’habitat et les maladies réduisent les espèces à travers le monde entier.
Publication 10 nov. 2017, 14:23 CET
Une rainette aux yeux rouges, « agalychnis callidryas », scrute l'objectif au Sunset Zoo de Manhattan, dans le Kansas. L'espèce aurait développé ses mirettes écarlates pour surprendre les prédateurs afin qu'ils remettent en question leur choix de repas, au moins brièvement.
En danger critique, les grenouilles « Eleutherodactylus bakeri » se pavanent devant l'objectif, au zoo de Philadelphie. Originaire d'Haïti, cet amphibien est en train de perdre son habitat, menacé par la déforestation rapide.
Deux dendrobates bleues, « Dendrobates azureus », se font face à Reptile Gardens, dans le Dakota du Sud. Ces animaux émettent des toxines par leur peau, des substances désagréables et potentiellement mortelles pour les prédateurs.
Aussi connues sous le nom de grenouilles hippopotames, les grenouilles « Lepidobatrachus » deviennent de plus en plus populaires comme animaux domestiques.
La grenouille cornue asiatique, « Megophrys nasuta », est photographiée dans un studio de Knoxville, dans le Tennessee. Ces grenouilles ressemblent à de grandes feuilles, une caractéristique qui leur permet de se fondre dans leur environnement.
La grenouille « Oophaga histrionica » se présente sous différentes couleurs, selon l'endroit où elle vit. Ci-dessus, une grenouille colombienne photographiée au parc zéologique de Cali.
Petite espèce de la famille des « dendrobatidae », les grenouilles « Ranitomeya variabilis » vivent dans les hauteurs de la rivière Río Huallaga, au Pérou.
Présente seulement au Pérou, la grenouille « hyloxalus azureiventris » est considérée comme menacée par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Son habitat diminue en raison du développement, et l'espèce vit dans une superficie inférieure à 5 180 kilomètres carrés.
La grenouille « dryopsophus cyclorhynchus » (représentée ci-dessus à Knoxville, dans le Tennessee) est largement répandue dans toute l'Asie du Sud-Est. Toutefois, l'espèce diminue suite à la perte considérable de forêt, ce qui a incité l'UICN à l'inscrire comme espèce quasi menacée.
Une grenouille « ranitomeya imitator » ne porte qu'un seul têtard sur le dos, une caractéristique liée au rituel de reproduction remarquable de cette espèce amazonienne. Après l’éclosion des têtards, un mâle les transportera les jeunes jusqu'à des broméliacées remplies d'eau, où ils se développeront pour devenir des grenouilles. Les deux parents retournent régulièrement dans cette pouponnière aqueuse afin que la femelle puisse nourrir ses bébés en pleine croissance avec des œufs.
Considérée comme quasi menacée, cette espèce malgache colorée est très appréciée dans le commerce d'animaux (ici représenté, un animal au Lincoln Children's Zoo). Les législations sur la vente de grenouilles tomates sauvages ont amélioré l'état de santé de leurs populations, mais la pollution de l'eau reste encore un problème majeur.
Animal national du Panama, cette espèce est considérée comme éteinte à l'état sauvage. Mais de nombreux zoos et établissements d'élevage en captivité (ici, deux grenouilles du Centre de conservation des amphibiens d'El Valle, au Texas) s'emploient à accroître les populations captives dans l'espoir de réintroduire l'amphibien dans la nature.
Originaire du Costa Rica et du Panama, les populations de grenouilles « agalychnis lemur » (ci-dessus, espèce photographiée au jardin botanique d'Atlanta) ont diminué de près de 80 % au cours des dix dernières années. En cause, la chytridiomycose, une maladie provoquée par un champignon mortel. L'UICN estime désormais que l'espèce est gravement menacée de disparition.