Le parc national d'Oulanka en images
Dans le parc national d'Oulanka, en Finlande, la forêt à perte de vue éclipse le ciel.
Publication 5 nov. 2020, 06:52 CET

Ponctuée de rapides et de cascades, la rivière Kitka serpente à travers la forêt, avant de se jeter dans le grand fleuve serein d'Oulanka qui se précipite dans la mer Blanche.
PHOTOGRAPHIE DE Peter EssickDes épicéas givrés se découpent sur un ciel d'aurores boréales, scintillant au-dessus de l'un des plus beaux parcs de Finlande.
PHOTOGRAPHIE DE Peter EssickRéveillé par le brouillard matinal, un cygne chanteur tente de s'envoler dans les eaux peu profondes du fleuve Oulanka. Le parc est une zone de nidification pour plus d'une centaine d'espèces d'oiseaux.
PHOTOGRAPHIE DE Peter EssickUn mésangeai imitateur perché sur un épicéa rachitique inspecte les nombreuses myrtilles. Recouvrant du calcaire, le sol de la forêt est exceptionnellement riche pour l'extrême nord de la Finlande. On y trouve une abondance de baies, de champignons, de lichens et d'orchidées rares.
PHOTOGRAPHIE DE Peter EssickLes inondations printanières et le déplacement des sols déchaussés tracent de longues stries qui rident le visage des tourbières. Le parc national d'Oulanka s'attache à préserver ce type de zones humides, soumises à une lente destruction dans d'autres régions scandinaves.
PHOTOGRAPHIE DE Peter EssickProspérant au milieu d'un épais tapis de myrtilliers, des épicéas savourent la brève douceur estivale. Le soleil de la fin du mois de juin ne se couche jamais tout à fait. Ce panorama composé de 11 cadres, pris en l'espace de deux heures et demi, capture la lumière qui subsiste au beau milieu de la nuit.
PHOTOGRAPHIE DE Peter EssickÀ l'heure du crépuscule hivernal, la rivière Kitka forme un tourbillon au-dessus des rapides de Jyrävä.
PHOTOGRAPHIE DE Peter EssickReflétant les nuances chaudes du lever du soleil, une étendue d'eau inerte fait office de contrepoint à l'agitation incessante de l'eau et des roches qui sculptent les canyons d'Oulanka.
PHOTOGRAPHIE DE Peter EssickSur les rapides de Jyrävä, à l'endroit où le fleuve Oulanka se jette dans une gorge, la Grande Ourse est basse et perce l'obscurité du ciel de septembre.
PHOTOGRAPHIE DE Peter EssickUne toile d'araignée emprisonne des gouttes d'eau semblables à des proies. Le pouvoir d'évaporation du soleil est très faible à l'extrême nord, façonnant un paysage gorgé d'humidité : des étangs, des rivières, des marécages et de la brume.
PHOTOGRAPHIE DE Peter EssickOulanka connaît deux saisons : un mois de juin pluvieux et un mois d'avril neigeux. Derrière les feuilles des bouleaux et les aiguilles des pins, la rivière Kitka se fraie un chemin à travers les rapides de catégorie 4, populaires auprès des aventuriers qui les affrontent en canoë et en radeau.
PHOTOGRAPHIE DE Peter EssickLa neige et la glace gèlent cette scène dans le temps.
PHOTOGRAPHIE DE Peter EssickLa gelée n'est jamais bien loin dans le parc national d'Oulanka. Là où les falaises sablonneuses cèdent la place aux rives plus basses, le fleuve Oulanka s'écoule souvent et façonne de riches prairies alluviales. Autrefois, ces prairies étaient tondues afin de fournir du fourrage pour les rennes l'hiver. L'été, elles sont également une source de nourriture pour de nombreuses espèces de papillons.
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