Iran : disparition du lac salé d'Ourmia
Autrefois le paradis des oiseaux et des baigneurs, la jetée du lac d'Ourmia ne mène désormais nulle part. Qu'est-il arrivé à ce joyau de l'Iran ?
Publication 10 avr. 2018, 12:35 CEST
Un groupe de retraités de la ville de Tabriz patauge dans les eaux salées du lac d'Ourmia. Les lieux pour se rassembler sur le lac sont de moins en moins nombreux en raison de son assèchement.
Deux femmes se baignent dans les eaux rouges du lac d'Ourmia, ou du moins, dans ce qu'il en reste.
Des bâtiments vides et des bateaux abandonnés : voilà ce qu'il reste du port de Rahmanlu. Avant que le lac ne s'assèche, les voitures faisaient la queue sur la jetée pour embarquer à bord du ferry. Celui-ci permettait de traverser le lac plutôt que de le contourner pour faire Tabriz-Ourmia, réduisant ainsi significativement la durée du trajet.
Cette épave de bateau de croisière témoigne des beaux jours du complexe hôtellier de Bari, situé sur la côte du lac d'Ourmia, près de la ville de Qushchi. Après quelques années d'inactivité, l'hôtel de luxe a réouvert ses portes. Piscine, table de billard et mini-zoo ont fait leur apparition, mais même ces nouvelles activités, censées compenser la disparition du lac d'Ourmia, n'ont pas permis le retour des touristes.
Trois frères dans le village de Guvarchin Qaleh.
Trois frères dans le village de Guvarchin Qaleh.
Une famille se promène sur la plage alors que le soleil se couche au-dessus du lac d'Ourmia.