Visite de l'Arctic National Wildlife refuge
Publication 4 juin 2018, 10:54 CEST

Au printemps, les rennes transhument vers la plaine côtière de la réserve — là, où se trouverait du pétrole. Pendant six semaines, ils y broutent la toundra et mettent bas. Mais ils doivent aussi échapper aux moustiques et aux prédateurs, dont les chasseurs autochtones, pour qui le renne reste une ressource vitale.
PHOTOGRAPHIE DE Florian SchulzLa réserve abrite les trois espèces d'ours nord-américains : ours noir, ours blanc et ours brun (ou grizzli). La chasse à l'ours brun est autorisée au sein de la réserve.
PHOTOGRAPHIE DE Florian SchulzLe bœuf musqué à droite martèle le sol pour défendre son harem contre un rival. L'espèce a disparu du North Slope de l'Alaska au XIXe siècle, puis a été réintroduite en 1969 dans ce qui deviendrait l'Arctic National Wildlife Refuge. De petits troupeaux en arpentent désormais la plaine côtière.
PHOTOGRAPHIE DE Florian SchulzUne ourse blanche et ses petits inspectent une langue de terre qui s'avance dans la mer de Beaufort. Ils s'attendent que l'eau gèle assez pour pouvoir y chasser les phoques — leur principale source de nourriture. La banquise diminue avec le rapide réchauffement du climat, contraignant les ours blancs à se nourrir de déchets à terre. La population d'ours blancs de la mer de Beaufort méridionale a diminué de 40 %.
PHOTOGRAPHIE DE Florian SchulzDeux bœufs musqués baguenaudent dans un paysage vierge de toute trace humaine. Les monts Sadlerochit se dressent au loin. L'Arctic National Wildlife Refuge est l'une des plus vastes aires protégées des États-Unis, et l'un des endroits les plus sauvages de la Terre... jusqu'à présent.
PHOTOGRAPHIE DE Florian SchulzPour traverser la chaîne de Brooks, dans l'Arctic National Wildlife Refuge (réserve naturelle nationale de l'Arctique), 218 000 rennes d'une même harde s'entassent dans une vallée étroite ; certains finissent dans le lac Peters. La réserve couvre 78 000 km2 entre montagnes et mer de Beaufort.
PHOTOGRAPHIE DE Florian SchulzÀ l'automne, des oies des neiges survolent quelquefois encore la toundra avant de piquer au sud, vers la Californie et le Mexique. Plus de deux cents espèces d'oiseaux migrateurs passent l'été dans l'Arctique National Refuge, créant un véritable lien vivant entre le nord de l'Alaska et toutes les autres terres du monde (sauf l'Australie).
PHOTOGRAPHIE DE Florian Schulz