Voyage dans le temps avec les Falleras de Valence
En Espagne, les Fallas de Valence, un festival de cinq jours, sont l'occasion pour les falleras d'afficher leurs plus beaux bijoux de famille et leurs robes les plus somptueuses.

Il y a environ cinq ans, Cristina et sa mère Lola sont devenues falleras. En 2018, Cristina a même été élue Fallera Mayor de sa Falla, ou de son quartier en français. Elle qui pensait qu'une fallera ne « travaillait » que pendant la semaine des Fallas se rend désormais compte que les interviews, essayages, événements et rencontres se succèdent pendant toute l'année.
PHOTOGRAPHIE DE Luisa Dörr
Alba Oriente est devenue fallera à l'âge de un an. Enfant, elle a pris ses distances avec la tradition pour y revenir il y a dix ans. Bien que sa famille ne soit pas originaire de Valence, Alba soutient ardemment le folklore des Fallas et les traditions religieuses. Elle confie que certaines filles ne s'intéressent à la tradition que pour la mode et l'opportunité de devenir une princesse une semaine par an.
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Âgée de 10 ans, Berta Casino se prépare chez sa grand-mère pour sa présentation face au public en tant que Fallera Mayor Infantil. La tradition des Fallas a une place très importante dans sa famille et la jeune fille participe aux festivités depuis des années.
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Ces « moños », des chignons plats faits à partir de mèches de cheveux entortillées sur elles-mêmes, sont un élément caractéristique de la tenue et de la coiffure d'une fallera. Elles s'inspiraient de la Dame d'Elche, une statue romaine mise à jour près d'Elche, en Espagne. L'année dernière, de nombreuses femmes ont choisi de ne pas porter ces chignons, marquant ainsi un changement de mode chez les falleras.
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Vêtues de leur robe de fallera, Emma Xifeng Abril pose avec sa sœur, Eva Lanhan Abril. Emma est chinoise, Eva est vietnamienne. Elles ont toutes les deux étaient adoptées. C'est en rendant visite à Emma en Chine que sa mère adoptive a décidé d'acheter du tissu du pays d'origine de sa fille pour lui faire une robe de fallera. Emma est arrivée en Espagne une semaine avant le début des Fallas. La mascletà traditionnelle, un spectacle de feux d'artifices tirés en pleine journée, ne l'a absolument pas effrayée. L'année dernière, elle a été élue Fallera Mayor, l'occasion de porter la robe cousue par sa mère et qui représente à la fois Valence et la Chine.
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Âgée de 10 ans, Lola est originaire d'Éthiopie et a été adoptée par une famille valencienne. Depuis l'âge de deux ans, elle s'habille en fallera. En 2018, elle a décidé de se présenter à l'élection de la Fallera Mayor Infantil. La mère de Lola la soutient énormément dans son choix, malgré le travail et le stress supplémentaires que cela représente, en plus de son travail scolaire.
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Les « peinetas », ces grands peignes à cheveux, constituent un accessoire indispensable de la tenue d'une fallera. Les peignes de la photo ont plus de 100 ans et celui qui figure au centre est bien plus imposant que ceux fabriqués aujourd'hui.
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La « cholla », ou broche, est portée par les falleras sur l'avant de leur corset. Elle est assortie aux boucles d'oreilles, collier et bracelet de la fallera. Bon nombre de ces broches sont transmises de génération en génération.
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Berta, 10 ans, enfile ses chaussures avant de se mettre en route pour l'élection de la Fallera Mayor Infantil 2018. Élue, elle représentera son quartier pendant les Fallas de 2018.
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Ces imposants peignes à cheveux sont un accessoire indispensable à toute fallera. Ils sont transmis de génération en génération.
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