Détails de la chapelle Sixtine
Lorsqu’il s’est vu confier la prestigieuse tâche de peindre la chapelle Sixtine, Michel-Ange a été vivement critiqué. Aujourd'hui son chef-d'œuvre incarne le sommet de l'art de la Renaissance.
Publication 9 janv. 2019, 18:20 CET

Une âme monte au ciel dans le style extrêmement charnel et sculptural de cette œuvre tardive.
PHOTOGRAPHIE DE Age FotostockImberbe et presque nu, le Christ de Michel-Ange domine le centre de la fresque en tant que Juge Suprême. Son corps, comme les autres dans cette fresque, est très musclé et sculptural. Sa main droite est levée en un geste de damnation envers les pécheurs, tandis que sa main gauche appelle doucement les bienheureux.
PHOTOGRAPHIE DE Bridgeman, ACIPierre présente deux clefs au royaume des cieux. Le chef des apôtres, le premier évêque dont tous les papes revendiquent la succession, se tient devant le Christ parmi les saints et les martyrs.
PHOTOGRAPHIE DE Falzone, AGE FotostockL'apôtre, qui selon la tradition a été martyrisé en étant écorché vif, tient sa propre peau, dont le visage serait un autoportrait de Michel-Ange.
PHOTOGRAPHIE DE Age FotostockDeux démons entraînent une âme damnée en enfer. Résigné à son destin, son visage est figé dans la peur alors qu'il observe le supplice imminent qui l'attend.
PHOTOGRAPHIE DE Bridgeman, ACIMichel-Ange s'est fortement inspiré de l'Enfer de Dante pour représenter Minos, qui apparaît ici avec les oreilles d'âne. On pense qu'il est le portrait d'un officiel du pape ayant critiqué le travail de Michel-Ange.
PHOTOGRAPHIE DE Bridgeman, ACIDans la zone centrale sous la figure du Christ, les anges de l'apocalypse réveillent les morts avec leurs trompettes.
PHOTOGRAPHIE DE Bridgeman, ACIDeux démons monstrueux attendent à l'entrée de l'Enfer. Cette partie de la fresque apparaît directement sur l'autel, rappelant que personne n'est à l'abri du péché.
PHOTOGRAPHIE DE Archivio Fotografico Musei Vaticani