La cérémonie orthodoxe du Feu sacré
Depuis plus de mille ans, les chrétiens célèbrent à Jérusalem la cérémonie du Feu sacré et même en ces temps sombres de quarantaine, elle continue d'apporter sa lumière aux fidèles.

Le Révérend Père Arbak Sarukhanyan de l'Église apostolique arménienne brandit le Feu sacré à sa sortie de l'Édicule, la petite chambre à l'intérieur de l'église du Saint-Sépulcre de Jérusalem qui abriterait selon les croyances la tombe de Jésus Christ.
Deux prêtres aident le patriarche Théophile III à porter le Feu sacré à sa sortie de l'Édicule. La flamme qui apparaîtrait miraculeusement chaque année dans le tombeau de Jésus le Samedi saint symbolise la résurrection du Christ.
Le Père Vasilios de l'Église grecque orthodoxe allume des lampes à l'intérieur de l'Édicule pendant la Semaine sainte. Le Samedi saint, ces lampes sont allumées avec le Feu sacré qui, selon la croyance, se matérialiserait au-dessus du tombeau de Jésus.
Le patriarche orthodoxe de Jérusalem, Théophile III (au centre), fait le tour de l'Édicule dans une église vide avant le début de la cérémonie du Feu sacré.
De gauche à droite, les représentants des communautés apostoliques arméniennes de Jérusalem, Grecques orthodoxes et franciscaines se tiennent devant les portes fermées de l'Édicule avant la cérémonie du Feu sacré. À l'intérieur, le tombeau est inspecté à la recherche d'objets étrangers puis les formes fermées à l'aide d'une écharpe et de cire d'abeille jusqu'à l'arrivée du patriarche orthodoxe venu recevoir le Feu sacré.
Cérémonie du Feu sacré de 2005, des fidèles se transmettent la flamme avec joie au sein de l'église. La plupart des participants se munissent de paquets de 33 cierges de cire d'abeille en référence aux 33 années que Jésus passa sur Terre.
Le Père Révérend Sarukhanyan porte les cierges allumés par le Feu sacré au sein de l'église du Saint-Sépulcre. La flamme sacrée passe de bougie en bougie au sein des communautés locales avant d'être transportée aux quatre coins du monde orthodoxe en avion ou en voiture.
Une officière de la police de Jérusalem partage le Feu sacré avec certains participants à la cérémonie. En raison des mesures de confinement, cet événement populaire de la Semaine sainte était fermé au public.
Officier de la police de Jérusalem, Wassam Ali ordonne aux passants de garder leurs distances pendant que les voitures de 10 dignitaires étrangers s'alignent pour recevoir le Feu sacré et le transporter à l'aéroport afin de regagner leurs pays respectifs.
Christos Sofianopoulos, le Consul général grec de Jérusalem (à droite) enflamme une lanterne conçue pour le transport aérien du Feu sacré sous l'œil attentif de son chauffeur portant la lampe allumée à l'intérieur de l'église.
Archimandrite Damianos porte une lanterne à l'aéroport international d'Athènes allumée du Feu sacré rapporté de Jérusalem en Grèce à peine quelques heures plus tôt, le jour du Samedi saint.
Le Consul général Sofianopoulos confie le Feu sacré l'exarque du Saint-Sépulcre en Grèce, Archimandrite Damianos, pendant que les pilotes de la compagnie aérienne nationale observent la scène. Le Feu atterrira à Athènes et dans d'autres nations aux communautés orthodoxes importantes où il est traditionnellement accueilli en grande pompe par les fidèles.
Des femmes rapportent le Feu sacré, arrivé quelques heures plus tôt de Jérusalem, chez elles à Athènes, dans le quartier confiné de la Plaka. Les autorités grecques ont imposé des mesures strictes de distanciation sociale pour empêcher les croyants de se rassembler pendant la Semaine sainte.
Le Feu sacré illumine une lanterne près de la porte fermée de l'église Metohi Panagiou Tafou à Athènes, où son arrivée est habituellement célébrée par une vaste foule de fidèles.