Les paysages époustouflants de la vallée de la Mort
Toute la fragilité et la beauté du désert capturées en images.

Le parc national de la vallée de la Mort entre la Californie et le Nevada est chaud et sec. Il faut vraiment avoir les nerfs solides pour s’y rendre. Les températures ont frôlé les 57 degrés Celsius en juillet 1913. Zabriskie Point, ici en photo, offre une vue imprenable sur les badlands.
Les tiges épaisses du Pluchea sericea dans un champ de maïs, le Devil’s Cornfield, au parc national de la vallée de la Mort. Pas loin, le Devil’s Golf Course, une région rocheuse où « seul le diable peut jouer au golf ».
Les visiteurs du bassin de Badwater parcourent 86 mètres sous la surface de l’eau pour atteindre le point le plus bas en Amérique du Nord. Les marais salants, qui recouvrent 520 kilomètres carrés du bassin, sont constitués de chlorure de sodium, mieux connu sous le nom de sel de table.
Sur ce panneau routier, les conducteurs découvrent qu’ils sont bien au-dessous du niveau de la mer. Dans ce parc, les extrêmes se côtoient : c’est le lieu le plus aride et le plus chaud mais aussi celui qui a la plus faible altitude.
Les visiteurs qui gravissent les dunes d’Eureka écoutent un bruit étrange : le chant des dunes qui ressemble au vrombissement d’un avion. L’extraordinaire beauté des dunes – les plus hautes de Californie – n’en est que renforcée.
Les sources chaudes de Saline Valley sont sacrées pour la tribu locale Timbisha Shoshone et constituent le lieu idéal pour se détendre. L’eau riche en minéraux et en carbonate de calcium s’arrête de couler par moments en raison de fractures rocheuses.
En se rapprochant de ces dix structures qui ressemblent à des ruches, on peut sentir une odeur de fumée. Pas de panique. C’est l’odeur persistante d’anciens fours construits en 1876. Ceux-ci étaient utilisés pour traiter le minerai d’argent et de plomb et ne sont désormais plus fonctionnels.
Des roches sculptées par l’érosion, des collines et des canyons richement teintés, des dunes de sable lumineux ainsi que des oasis luxuriantes peuplent le parc national de la vallée de la Mort. Les Amérindiens, et plus récemment les Shoshones, ont réussi à s’adapter aux conditions désertiques difficiles.