Sommaire du magazine National Geographic du mois de février : Le mystère des virus
Pourquoi ils sont, malgré tout, indispensables à la vie.
Dans son numéro de février, National Geographic vous propose une grande enquête sur les virus, ce qu’ils sont, ce qu’ils ne sont pas, et comment ils façonnent notre monde.
En effet, nous vivons dans monde de virus. Leur abondance, leur diversité sont incommensurables. On en compterait au moins 320 000 espèces rien que chez les mammifères. La plupart de ces virus favorisent les processus d’adaptation et ne menacent pas la vie sur la Terre – ni celle de l’humanité.
Le mystère des virus
Sans les virus, nous ne pourrions pas continuer d’exister. Par exemple, la gestation serait impossible sans deux segments de l’ADN empruntés à des virus et que l’on trouve aujourd’hui dans les génomes des humains et d’autres primates. Il existe aussi un ADN viral, niché dans les gènes des animaux terrestres, qui favorise la collecte et le stockage des souvenirs dans d’infimes bulles de protéines. D’autres gènes dérivés de virus contribuent à la croissance des embryons, régulent le système immunitaire, aident à résister au cancer. Des rôles importants que l’on commence seulement à comprendre.
Nous partons ensuite au coeur de l'Égypte antique. C'est à une vingtaine de kilomètres au sud du Caire qu'ont été découverts sous le sable de la vaste nécropole de Saqqarah, une multitude d'artefacts funéraires et une centaines de sarcophages inviolés. Enfouis dans des puits funéraires à une douzaine de mètres de profondeur, ces sarcophages, qui complètent une série de découvertes récentes tout aussi exceptionnelles, renferment des momies qui ont résisté aux outrages du temps.
Notre reportage suivant vous emmène sur les routes migratoires empruntées par des millions de femmes qui quittent leur foyer, en quête d’une vie nouvelle, les menant de villages en villes et à travers les frontières. Si la Covid-19 a ralenti les flux, les pressions migratoires – violence, oppression, sécheresse, pauvreté – demeurent. Et le dénouement de cette aspiration au changement peut se révéler heureux ou tragique.
Enfin, nous vous proposons une immersion dans la nature préservée du Costa Rica, pays dont la protection de l'environnement et de la biodiversité est devenue une priorité. C’est là que se trouve la péninsule d’Osa : 1 800 km2 et un littoral abritant des centaines d’espèces d’oiseaux et de mammifères. Les programmes de protection de la nature dépendent des revenus du tourisme. Mais la Covid a stoppé net l’écotourisme qui finançait la protection de cette zone.
Enquêtes inédites et actualités scientifiques vous attendent dans le numéro de février du magazine National Geographic :
Le mystère des virus
La Covid-19 nous rappelle leur pouvoir destructeur, mais sans eux, la vie telle que nous la connaissons serait impossible. Agents de maladies, les virus font aussi des merveilles et façonnent l’évolution depuis le début de la vie.
Les morts, c'est de l'argent
Le puits menant à l’atelier de momification se trouvait à moins d’un mètre du point où des archéologues français et égyptiens avaient interrompu leur travail en… 1899. Saqqarah promet de révéler d’autres secrets enfouis sous le sable.
Femmes en mouvement
Portraits de cinq migrantes qui, seules ou en famille, en Amérique comme en Afrique ou en Asie, ont dû fuir la pauvreté, les violences ou les catastrophes naturelles.
Costa Rica, un paradis à préserver
Au Costa Rica, la péninsule d’Osa est depuis longtemps considérée comme l’une des régions les plus riches en biodiversité de la planète. Associations écologistes et communautés locales tentent d’en préserver l’écosystème.