Thaïlande : à la rencontre du peuple des mers

Nos deux reporters sont parties dans les îles de Koh Yao, situées à une quarantaine de minutes de l’ultra-touristique Phuket. Un archipel tranquille, où les communautés vivent au rythme de la pêche et des traditions.

De Camille Griffoulières
Photographies de Emanuela Ascoli
Journée de pêche à bord d’une pirogue traditionnelle. Aujourd’hui, la mer est trop agitée pour jeter ...
Journée de pêche à bord d’une pirogue traditionnelle. Aujourd’hui, la mer est trop agitée pour jeter les filets, les pêcheurs sortent leur canne.
PHOTOGRAPHIE DE Emanuela Ascoli

Dans le nouveau terminal international de Phuket, au sud-ouest de la Thaïlande, une foule dense de touristes tente de s’y retrouver dans une pagaille de valises. Des accents américains, allemands et­ français fusent de toute part.

Nos guides, Suvapa et Kanokwan, qui seront nos interprètes pendant tout le périple, nous attendent, Emanuela, la photographe, et­ moi, au milieu de ce joyeux bazar. Avec 14 millions de visiteurs par an, Phuket est, après Bangkok, la deuxième destination touristique du pays.

Et pourtant, un petit paradis intact nous attend à trente minutes à peine en bateau­ : la grande île de Koh Yao Yai, écrin de nature idyllique encore préservé du tourisme de masse. Là, loin des plages tapageuses de la « Full Moon Party », un peuple de pêcheurs musulmans vit en harmonie avec la mer depuis près de trois cents ans. C’est eux que nous sommes venus rencontrer.

Après quelques kilomètres de piste chaotique, nous embarquons sur un petit bateau à moteur. Autour de nous, un chapelet de micro-îles semble flotter sur une mer d’huile comme sur une crème anglaise. La nôtre se profile bientôt ­: ronde, en relief, tapissée d’une forêt primaire. Korreed, notre guide local, nous réceptionne au bout du quai avec Hod, notre chauffeur.

Nous essayons de retenir les salutations, « bonjour » et « merci », avec la gestuelle qui correspond ­: joindre les mains devant son visage, baisser les yeux et incliner la tête en lançant un sonore « sawat dee kaaaa » ou « kop kun kaaaa ». Attention, un mot peut vouloir dire tout et son contraire s’il est mal prononcé­ !

À l’horizon, la mer, à marée basse, s’est retirée sur une vaste plage caillouteuse où des femmes, sous des chapeaux à large bord, se baissent pour remplir leur seau de coquillages. Les bateaux penchés, échoués sur le rivage, se dessinent devant une haie de nuages moutonneux. Je pense secrètement à brûler mon billet retour­ !

À Koh Yao Yai, les maisons sur pilotis sont légion. Dans les terres, elles permettent de s’aménager un coin d’ombre où installer son hamac. Sur mer, comme ici à Lam Lan, cette architecture est indispensable à marée haute.
PHOTOGRAPHIE DE Emanuela Ascoli

Nous prenons les routes un peu déglinguées de Koh Yao Yai à bord d’un pick-up, doublant des motos side-cars conduites sans casque par des gamins de 8­ ans et des mamies en hidjab, ou ployant sous le poids de cinq voire six personnes.

Direction notre famille d’accueil, un homestay nouvellement créé dans le cadre d’un projet écotouristique équitable, piloté par l’IUCN (Union internationale pour la conservation de la nature) et la municipalité, qui comprend des activités, huit chambres chez l’habitant et trois guides locaux.

Notre famille de pêcheurs s’est lancée dans l’aventure et nous accueille comme des reines. Atina, la fille aînée, communique avec quelques mots d’anglais. Elle est avocate et vit sous le toit familial avec son père Phanya, pêcheur, et sa mère Aumnouiporn, au foyer, tandis que sa soeur étudie à Phuket.

Nous découvrons leur grande maison en bois au­ milieu d’un jardin planté de palmiers et de fleurs exotiques, ainsi que nos chambres minimalistes, composées d’un lit futon protégé d’une moustiquaire (indispensable­ !). Dans le salon, des photos de famille, des portraits des rois Bhumibol et Rama X, omniprésents dans tous les foyers et magasins, et des représentations de La Mecque. Pas étonnant­ : l’archipel de Koh Yao, est peuplé à 98 % de musulmans. Contrairement à l’ensemble du pays, majoritairement bouddhiste, qui n’en compte que 10 %.

Nous prenons rendez-vous avec la famille pour le dîner et, en attendant, nous partons à la rencontre des autres pêcheurs de l’île, à Lam Lan, enfilade de maisons sur pilotis abritant trois cents âmes. Cette architecture au plus près de la mer témoigne du lien profond qui unit les habitants à leur source de subsistance.

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    Dîner typique à Koh Yao Yai. Charoon a disposé sur une natte différents plats à partager, la plupart à base de poissons fraîchement pêchés.
    PHOTOGRAPHIE DE Emanuela Ascoli

    Nous sommes toujours à marée basse, des coursives de planches disjointes laissent entrevoir des canards qui se battent avec des poules et des chats en train de grappiller des restes de poisson, jetés depuis les cuisines. J’observe une vieille dame, assise sur sa terrasse, appliquée à réparer l’un des filets en Nylon de son mari. « Il faut les changer tous les ­deux ou trois mois pour pêcher le crabe, car ils ­s’abîment vite », précise-t-elle.

    Soudain, un homme, la cinquantaine, peau tannée par le soleil et sourire éclatant, s’approche en scooter. C’est Charoon, sous-chef du village, suivi de son fils Wot, pêcheurs de père en fils depuis plusieurs générations. Ils prennent la mer tous les jours. « Les calamars sont les plus recherchés, indique Charoon. On les attire la nuit grâce à la lumière de puissants lampions accrochés au bateau. »

    Malheureusement, pendant les dix jours encadrant la pleine lune, la lumière naturelle est trop forte pour pêcher efficacement. Il se rabat alors sur le poisson, qu’il attrape au filet traditionnel, lorsque les conditions en mer le permettent. Dans le cas contraire, Charoon sort pêcher des crevettes, qui rapportent davantage au kilo mais sont difficiles à trouver, ou encore le crabe, avec des paniers à grosses mailles pour laisser s’échapper les petits et permettre leur reproduction.

    La majeure partie des activités tourne autour de la pêche. Dans un atelier mis à disposition pour la communauté, Mai répare le filet que son mari utilise pour prendre les crabes.
    PHOTOGRAPHIE DE Emanuela Ascoli

    Car l’homme, suivant la philosophie ancestrale de l’île, est particulièrement sensible à la protection de l’environnement­ : « Il ne faut pas être matérialiste et courir après l’argent, mais se contenter d’une pêche raisonnable, ne pas trop exploiter la nature, la richesse de la mer, pour être heureux. »

    Si les habitants de l’île sont autorisés à pratiquer une pêche d’autosubsistance, les chalutiers semi-industriels, eux, capturent des tonnes de petits poissons à trois kilomètres seulement des côtes pour les vendre à l’export.

    Charoon aimerait voir les lignes reculer, mais le ­bras de fer n’est pas gagné. « Avant, je pêchais 30 à 40 ­kilos de calamars par jour, mais depuis deux ans je reviens avec 5 ­kilos à peine, déplore-t-il. De plus, avec le réchauffement climatique, le­ vent d’est qui amène la mousson s’est déréglé. Il n’y a plus de saisons, ce qui provoque un vrai déséquilibre. »

    Il est 17­ h. Alors que nous discutons, nous voyons débarquer les hommes venus du large, chargés de poissons aux écailles scintillantes et colorées. Le rituel est immuable­ : l’arrivage est étalé sur le carreau du marché local, des femmes, calculette à la main, trient, effectuent la pesée, préparent des sachets pour la vente.

    De grandes caisses de glace attendent d’être remplies et expédiées vers Phuket. Car Koh Yao Yai vit majoritairement de la demande en poissons des­ restaurants de cette presqu’île voisine hautement touristique. Devant notre intérêt, Charoon nous propose de venir pêcher avec lui et son fils le lendemain. Affaire conclue.

    Pour les familles de pêcheurs, le petit déjeuner se compose souvent de friture de poisson.
    PHOTOGRAPHIE DE Emanuela Ascoli

    Le jour commence à décliner, nous marchons vers la mosquée, coincée entre les palmiers à la sortie du village. Le chant lancinant du muezzin s’élève dans l’air rougi par le crépuscule. Des hommes vêtus de blanc convergent pour la prière. Nous partons rejoindre les femmes de notre famille pour un dîner somptueux­ : des fille nous emmènent en scooter dans un restaurant local, rendez-vous préféré des villageois pour prendre le petit déjeuner, commenter l’actualité, le sport ou les derniers ragots de l’île.

    Pêcheurs, femmes et enfants y sont attablés devant des omelettes, soupes de poisson et autres plats que je n’arrive pas à identifier. Je manque de­ tomber de ma chaise en découvrant un transgenre en hidjab au milieu des clients. « Le “troisième sexe”, comme on l’appelle ici, est largement toléré en Thaïlande », nous glisse Korreed.

    Nous rejoignons notre pêcheur et son fils prêts à embarquer. Aujourd’hui ce sera pêche à la canne, car les conditions ne permettent pas mieux. Effectivement, ça tangue. D’autant que les puissants speedboats qui sillonnent les eaux entre Phuket et les plages touristiques de Koh Phi Phi et Krabi créent des vagues intempestives. Je­ sens poindre le mal de­ mer : heureusement, Charoon me tend de la mangue verte, pas encore mûre, excellent remède contre les nausées.

    Avec Charoon et Wot, nous croisons d’autres pêcheurs, qui se sont aménagé une cabine dans une carcasse de voiture découpée.
    PHOTOGRAPHIE DE Emanuela Ascoli

    Sur le bateau, l’homme se livre un peu plus. Charoon a toujours voulu être pêcheur, comme son père. « Pour rester libre, être mon propre patron », sourit-il. Mais on gagnait plus avant. Je suis inquiet pour nos futures générations. » Son fils Wot, lui, a fait Sciences Po à Bangkok, mais il est revenu, avec sa femme rencontrée là-bas. « Je préfère pêcher avec mon père sur mon île plutôt que m’enfermer dans un bureau dans la capitale  », avoue-t-il.

    Nous approchons d’un spot. Charoon stoppe l’énorme hélice, en réalité un moteur de camion récupéré et monté sur le bateau. S’il connaît les récifs riches en poissons par coeur, il se fie quand même à la radio pour la­ météo, et à son sonar. Son fils, lui, utilise une application qui localise les reliefs sur sa tablette connectée à Internet. Fossé de génération.

    Les prises se succèdent sous les applaudissements de l’équipage, mais il est bientôt midi et nous n’avons pas de quoi nourrir tout le monde. Par chance nous croisons une autre pirogue, surmontée d'une carcasse de voiture découpée qui fait office de cabine. Ce sont des amis de nos hôtes. Après de brèves salutations, ils nous balancent généreusement de gros poissons en rigolant, avant de repartir.

    Les bateaux sont équipés de puissants lampions, indispensables pour la pêche aux calamars : leur faisceau lumineux sert à attirer l’animal en pleine nuit.
    PHOTOGRAPHIE DE Emanuela Ascoli

    Nous faisons une halte sur une petite île pour un barbecue improvisé. Charoon se charge de tout : il choisit pour nous les meilleurs morceaux qu’il nettoie soigneusement, récolte du bois, empale les poissons et les fait cuire sur le feu. L’après-midi avance… Le claquement des crevettes dissimulées sous des cailloux à marée basse nous rappelle à l’ordre. Il­ est temps de repartir. Ainsi va la vie ici, au rythme de la pêche et des marées.

    À peine arrivées à Koh Yao Yai, nous croisons les femmes du village, qui rient sur le palier de l’épicerie. La table est déjà dressée pour nous, une grande natte étendue par terre dans un coin de la boutique, recouverte comme la veille d’une dizaine de plats. Assis en tailleur ou à genoux, tout le monde trouve sa place autour du banquet. Nous attirons les regards curieux d’enfants venus acheter des bonbons en pyjama.

    L’imam de la mosquée vient se joindre à nous. « Les premiers habitants sédentaires ont débarqué ici il y a près de trois cents ans, lorsque seuls les Moken, les gitans des mers, venaient pêcher dans ses eaux paradisiaques », nous apprend-il. Notre guide local nous précise leurs origines­ : « Au nord, l’île s’est peuplée de musulmans venus de Perse – ­l’Iran et l’Irak d’aujourd’hui­, qui se sont aventurés jusqu’ici, s’écartant de la route commerciale de la soie.

    Au sud les peuplements originels viennent de Sumatra, en Indonésie, également musulmane. Ils sont venus par la mer en quête de ­terres habitables. Quant à l’île voisine de Koh Yao ­Noi, plus petite, elle a été peuplée par des Chinois. Mais le métissage au fil des générations a uniformisé la culture de l’archipel. »

    Prasit a été le premier à créer une ferme de homards au large de l’île. Avant d’atteindre l’âge adulte, ces crustacés muent plusieurs fois, abandonnant leur carapace (à g.). Pour éviter qu’ils se blessent avec leur nouvelle enveloppe fragile, Prasit les change alors de filet.
    PHOTOGRAPHIE DE Emanuela Ascoli

    Le lendemain, nous partons visiter d’intrigantes cabanes flottantes qui parsèment l’horizon turquoise de la mer. En réalité, des fermes aquatiques. Prasit nous reçoit à bord de la sienne, la première de l’île­ : « Quand j’ai vu les touristes se disputer pour manger du homard, difficile à pêcher, j’ai eu l’idée de copier les fermes à poissons d’autres îles et d’y implanter le crustacé ­! »

    Une modeste cabine avec couchette et réchaud est aménagée au milieu de ce vaisseau flottant, pour plus de confort pendant les longues veillées nocturnes. Car c’est un véritable trésor sur lequel il faut veiller­ : Prasit achète les petits homards de 3­cm à Phuket à environ 250­ bahts (6,50­ euros), puis les regardent grandir patiemment, surveillant chaque mue (les homards changent de carapace comme les ­serpents ­!), pendant dix mois à un an, jus qu’à ce­ qu’ils deviennent de belles bêtes à pinces de­ 1,2­ kilo environ.

    « Il y a 1­ 200 têtes, dont 350 ­prêtes à la vente, à environ 4­000 bahts le kilo (103,50­euros), à des restaurants ­! » Cet élevage compte aussi un requin tigre domestique, que Prasit nourrit affectueusement de petits poissons. Je ne m’aventurerais pas à caresser son protégé ­! En revanche, nous profitons de l’occasion pour acheter notre repas. Prasit choisit deux homards scintillants, plonge ses mains dans le filet... Clac­ ! Clac­ ! Leurs queues frappent l’eau vigoureusement. Mais Prasit est un habitué­ : quelques puissantes éclaboussures et l’affaire est dans le sac­ !

    Ce singe monté sur un cocotier peut ramener jusqu'à 700 noix en une demi-journée.
    PHOTOGRAPHIE DE Emanuela Ascoli

    L’après-midi, nous partons en direction de Koh Yao Noi, la petite île voisine de Koh Yao Yai, un peu moins sauvage, mais pas encore envahie par les touristes. En chemin, nous nous arrêtons chez l’oncle de notre guide, Don, en pleine récolte de noix de coco. Car si les pêcheurs de l’archipel vivent essentiellement de­ la mer, certains cultivent aussi cocotiers, hévéas ou ananas sur leurs parcelles pour générer des revenus complémentaires.

    Nul besoin pour Don de monter à l’arbre, il envoie un singe dressé dans une école d’élite, qui apprend en deux mois aux primates à reconnaître les noix mûres, les faire tourner avec leurs mains agiles et les laisser tomber dans un « boum » fracassant.

    Nous avons affaire à un singe médaillé d’or des concours locaux, qui se fait prier pour monter à l’arbre, mais qui peut récolter 700­ noix en une demi-journée. « Et encore, il est vieux­ ! Les jeunes expérimentés en décrochent jusqu’à 1­300­ ! », s’enthousiasme Don. Les fruits tombent au fur et à mesure de l’ascension du champion. Les noix vertes sont cueillies pour l’eau de coco et la cuisine, les noires pour le lait et l’huile.

    À chaque type de pêche, une cage adaptée. Petite et rectangulaire pour les crabes, grande, en demi-lune, pour les calamars ou les poissons.
    PHOTOGRAPHIE DE Emanuela Ascoli

    Nous reprenons la route. Une fois au port, dix minutes suffisent pour rejoindre Koh Yao Noi. Une jolie route panoramique borde la côte et nous mène à une mangrove, marais maritime, théâtre d’un étrange élevage­ : outre crevettes, calamars et poissons, un drôle d’animal flotte dans les bassins.

    Une limule, qui ressemble à un croisement entre une raie et un tatou, avec une carapace très rigide. Un animal préhistorique de près de 450 ­millions d’années dont on mange encore les oeufs ici. « Mais attention, prévient Seri, le pêcheur éleveur. Les personnes allergiques aux fruits de mer ne peuvent pas y toucher, cela les plonge dans un état d’ébriété avancé. » Disant cela, il saisit la bête dans ses mains et appuie d’un coup sur son abdomen pour faire sortir des petits oeufs blancs. Je reste médusée.

    Revenus sur l’île principale, le soleil encore haut, nous décidons de passer par la seule plage visitée par les touristes qui débarquent ici, de Phuket, pour quelques heures. « C’est là qu’a été tourné Koh Lanta », nous raconte notre guide, car l’île éponyme est bien trop touristique pour accueillir l’émission de téléréalité. Il faut dire que le cadre est idyllique­ : un banc de sable clair s’étire en croissant dans l’azur de l’eau, le soleil dessine l’ombre des palmiers qui se balancent tranquillement au gré du vent... Le bateau de touristes repart, abandonnant l’île à ses véritables propriétaires­ : pour l’instant, et espérons pour quelques années encore, ce trésor appartient aux pêcheurs de Koh Yao Yai.

    Ce reportage a été publié dans le magazine National Geographic Traveler n° 10 (printemps 2018).

    CARNET DE NOTES

    Koh Yao Noi, petite île voisine de Koh Yao Yai, est légèrement plus touristique, mais elle abrite quelques coins de paradis.
    PHOTOGRAPHIE DE Emanuela Ascoli

    Pour préparer votre voyage, direction le site de l’office du tourisme de Thaïlande. Vous y découvrirez les spots incontournables classés par région ou encore une recherche par activité – boxe thaï, cuisine, méditation… – pour les voyageurs en quête d’un séjour thématique.

    Le change : 1 euro = 38,90 baths ; 100 baths = 2,60 euros

    Décalage horaire : + 6 h en hiver, + 5 h en été.

    Le meilleur moment : préférez la saison « fraîche », entre octobre et février, où les températures restent estivales. La saison des moussons va de juin à septembre.

     

    ■ Y ALLER

    Thai Airways assure la liaison quotidienne Paris-Phuket, via Bangkok à partir de 585 € l’A/R. thaiairways.com

    De Phuket à Koh Yao Yai, prenez un speedboat à la jetée de Bang Rong, dans Pa Khlok, au nord de l’île. 7 départs par jour, de 7 h 50 à 16 h 30. Prix : 300 baths (environ 8 €). Une fois sur Koh Yao Yai, il n’y a pas de transports publics, il faut donc prendre un taxi ou louer un scooter. Attention, les routes sont un peu chaotiques.

     

    ■ OÙ DORMIR

    Pour une véritable immersion, privilégiez l’option chez l’habitant : la famille Usakan vous accueille dans ses 2 chambres équipées de lit futon et de moustiquaire, avec toilettes séparées à partager. À partir de 350 baths (env. 10 €) avec le petit déjeuner. Anna Homestay, tél. : + 66 818 920 839.

    Si vous cherchez plus de confort, direction le Koh Yao Heaven Resort. Un hôtel de bungalows posés sur la plage, avec piscine et restaurant les pieds dans l'eau. Chambre à partir de 49 €. kohyaoheaven.com

     

    ■ OÙ MANGER

    Ne pas manquer le Baan Rim Nam. Des spécialités de fruits de mer et crustacés, comme le curry au crabe et des poissons servis de la pêche du jour, à déguster sur la terrasse de bambou face à l'océan. L'accueil est chaleureux, la cuisine raffinée et la vue superbe. Koh Yao Yai, Klong Hia Pier. Tél. : + 66 819 562 141.

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