Envie d'aventures ? Ces vingt-trois destinations sont faites pour vous
De l’observation d’ours en Colombie-Britannique à la pratique du surf à Tahiti, des aventures adaptées à tous les budgets et à tous les niveaux de forme physique vous attendent aux quatre coins du monde.

Le parc national Torres del Paine, au Chili, peut être découvert à l’occasion d’un trek de quatre à cinq jours.
Prenez n’importe quelle activité, il est très probable que vous puissiez la pratiquer dans une région du monde à un niveau adapté à votre forme physique. Les personnes les plus en forme peuvent prendre part à une course de 250 kilomètres dans les déserts de Namibie ou gravir les sommets de la Patagonie. Si cela vous semble trop éprouvant, optez plutôt pour une découverte des steppes de Mongolie à cheval ou une excursion en motoneige sur un glacier en Islande. Si vous êtes à la recherche d’une activité encore plus calme, prenez le bateau jusqu’aux Hébrides extérieures ou le train pour atteindre l’une des régions les plus reculées du Canada.
Si le Marathon des Sables, qui a lieu au Maroc, est réputé éprouvant, un autre marathon organisé dans le désert à l’autre bout du continent lui fait concurrence. La Namib Race traverse le territoire namibien sur 250 kilomètres, passant dans l’un des déserts les plus anciens au monde et au pied de ses hautes dunes. Pendant une semaine, les coureurs traversent des paysages primitifs, comme des marais salants inquiétants et des paysages lunaires dans la « Moon Valley » avant d’atteindre la ligne d’arrivée, là où le sable rencontre les vagues de l’Atlantique, près de la ville de Swakopmund.
Le parc national Torres del Paine se trouve à l’autre bout du monde. Ses montagnes, qui s’élèvent à la pointe méridionale de la Patagonie chilienne, sont battues par les vents du Pacifique et surmontées de champs de glace dignes de l’Arctique. Nombreux sont ceux qui viennent admirer ces sublimes sommets d’en bas. Pour sentir leur granite irrégulier sous vos pieds, suivez le sentier « W », ainsi nommé en raison de son tracé qui forme un vague W. Au terme de quatre à cinq jours de marche, les stars du parc national apparaissent à chaque virage. Parmi elles figurent le lac Grey ponctué d’icebergs et les tours semblables à une cathédrale du Mirador las Torres. Les randonneurs qui partent à l’assaut du sentier W peuvent s’abriter des conditions météorologiques extrêmes en passant la nuit dans des refugios.

À l’occasion d’une excursion d’une journée en motoneige, vous pourrez découvrir les grottes de glace féériques du Langjökull, en Islande.
3. FAITES DE LA MOTONEIGE EN ISLANDE
Le Langjökull est le second plus grand glacier d’un pays qui s’appelle littéralement « terre de glace ». Pour voir ce glacier de 945 km² de près, ne manquez pas l’excursion guidée d’une journée en motoneige au départ du hameau de Skjól. Après être monté à bord d’une grosse Jeep équipée de pneus monstrueux qui lui permettent de traverser les rivières glacées et le terrain volcanique fragile, vous vous équiperez au camp de base des motoneiges. Une fois sur la glace, vous serez libre de zigzaguer sur le désert de glace, en laissant derrière vous des nuages de neige. N’oubliez pas de lever les yeux du guidon pour admirer la chaîne de montagnes de Kerlingafjöll, ainsi que le glacier voisin de Hofsjökull, sous lesquels dort et bouillonne le plus grand volcan actif d’Islande.
À l’été 2024, les épreuves de surf des Jeux olympiques de Paris n’ont pas eu lieu en France métropolitaine, mais dans la houle de Tahiti, en Polynésie française. La discipline, qui ne figurait aux Jeux olympiques que pour la deuxième fois, a une longue histoire avec Tahiti. Les premières observations de ce sport, faites par des visiteurs étrangers, remontent à 1767, mais il existait sans doute déjà depuis plusieurs siècles. Il n’y a pas meilleur endroit pour apprendre à surfer que ce paradis escarpé du Pacifique, sur les eaux bleu ciel du lagon, à côté des pentes verdoyantes du mont 'Orohena. Les moniteurs choisissent les plages en fonction de la température du vent et du comportement des vagues : certaines des meilleures vagues « break » se trouvent à quelques encablures de la capitale, Papeete.
Lorsque l’on mentionne les lions, on pense immédiatement aux plaines d’Afrique, aux clans de la vallée du Grand Rift, aux chansons d’Elton John. Pourtant, le parc national de Gir, en Inde, abrite des lions d’Asie. Cette étendue de tecks et d’acacias est le seul endroit sur Terre, en dehors de l’Afrique, où vivent des lions à l’état sauvage. Vous pourrez les observer dans le cadre d’une excursion de 12 jours consacrée à la faune et la flore de l’état le plus occidental de l’Inde, le Gujarat. Au programme : pistage de loups dans les broussailles du parc national de Velavadar et observation de flamants roses dans les marais du sanctuaire pour oiseaux de Nal Sarovar.

Des champs de riz aux sommets verdoyants, la route du col de Hải Vân montre toutes les facettes du Vietnam à vélo.
Éperon de montagnes vertes faisant saillie dans la mer, le col de Hải Vân (aussi appelé le col des Nuages) constitue la ligne de démarcation entre le nord et le sud du Vietnam. Il servait autrefois de frontière entre des royaumes médiévaux rivaux et est aujourd’hui encore une barrière pour les systèmes météorologiques. Il donne également du fil à retordre aux cyclistes, avec sa petite route qui slalome jusqu’au sommet avec une pente éprouvante de 7 % sur plus de onze kilomètres. Ceux qui atteignent le sommet sont récompensés par un panorama dont les automobiles dans le tunnel en contrebas ne peuvent que rêver : forêts, plages et îles luxuriantes, enveloppées dans une brume provenant de la mer de Chine méridionale, qui a donné son nom au col. Le col constitue une étape d’un circuit de vélo de 10 jours au Vietnam, au cours duquel vous pédalerez à travers les forêts de pin du parc national de Bidoup Nui Ba et jusqu’aux portes de la cité impériale de Hué.
C’est à mi-chemin entre les îles de Malte et de Gozo que se trouve Comino, ancien repère de contrebandiers d’un peu moins de deux kilomètres de long, dont les côtes sont gardées par de vieilles batteries d’artillerie et des tours d’observation. Si l’île est très charmante, les eaux qui l’entourent sont sans doute encore plus attrayantes. Comino est bordée de lagons, de récifs, de baies et de haut-fonds qui font le bonheur des plongeurs. Participez à une sortie guidée pour nager dans quelques-uns de ses plus beaux recoins, dont les grottes de Santa Maria, une série de cavernes appréciées des bancs de dorades. En prenant une grande inspiration, vous parviendrez peut-être à plonger jusqu’à l’épave d’un patrouilleur de l’Allemagne de l’Est, sabordé il y a une quinzaine d’années pour servir de refuge aux poissons des eaux maltaises.
Vous avez envie de devenir le prochain Wiggins ou Froome ? Alors, réservez votre aventure sur le thème du Tour de France, au cours de laquelle vous roulerez dans les roues des vrais coureurs de l’épreuve, mais avec un vélo électrique qui permet aux communs des mortels de conquérir les cols. Dans le cadre de cette odyssée d’une semaine comportant cinq jours de vélo, les participants s’attaqueront à des pentes dont se souviendront leurs mollets. Ils franchiront des cols impressionnants, comme celui du col d’Izoard, situé à 2 360 mètres, dans les Alpes françaises. Malheureusement, la ligne d’arrivée n’est pas sur les Champs-Élysées. À la place, vous devrez vous attaquer aux 21 virages en épingle de l’Alpe d’Huez.

Le pont de pierre de Konitsa et sa célèbre arche attendent les randonneurs qui traversent les gorges de Vikos.
9. FAITES DU TREK EN GRÈCE
Figurant dans le livre Guinness des records, les Gorges de Vikos seraient les plus profondes par rapport à leur largeur. Bien que cette distinction soit contestée, elle est particulièrement évocatrice pour ceux qui les traversent, émerveillés par ses majestueux remparts de roche calcaire et les échos qu’ils renvoient. Situé dans le Pinde, un massif du nord-ouest de la Grèce, ce canyon long de près de treize kilomètres se prête à la randonnée toute l’année. L’ombre qu’il offre permet aux randonneurs de rester au frais pendant que le reste du pays souffre de la chaleur estivale. Optez pour une randonnée avec guide et n’oubliez pas de prendre le temps de visiter les villages de pierre voisins ainsi que les ponts ottomans voûtés en amont. Veillez à randonner jusqu’à l’un des lacs « des dragons ». C’est dans ces lacs, perchés au sommet des montagnes, que vivraient les dragons qui auraient créé ce paysage dentelé.
10. OBSERVEZ LA VIE MARINE SUR L’ÎLE DE LUNDY
Située dans le canal de Bristol, l’île de Lundy est un petit bout de terre à l’histoire digne d’un roman de cape et d’épée. Elle fut autrefois le repère de négriers et de pirates de Barbarie, ainsi que d’un homme qui, à la fin des années 1920, s’autoproclama roi de Lundy. Aujourd’hui, ses côtes sont un refuge pour les animaux marins. Réservez une excursion d’une journée à bord d’un bateau pneumatique semi-rigide au départ d’Ilfracombe pour faire le tour de l’île. Pendant le trajet, ouvrez les yeux pour tenter d’apercevoir des dauphins et des marsouins, ainsi que la population de phoques gris de l’Atlantique qui se prélasse au pied des falaises de granite de l’île de Lundy.
Nous associons souvent les dromadaires aux déserts d’Afrique du Nord ou du Moyen-Orient. Mais c’est en Australie que vit la plus grande population de dromadaires sauvages. Ces derniers ont été importés à la fin du 19e siècle, afin d’explorer le Centre Rouge et de construire des voies ferrées. Ils sont depuis devenus emblématiques de la culture de l’Outback. Maîtrisez ces animaux capricieux lors d’un trek de quatre jours à travers le désert Tirari, situé en Australie-Méridionale. Au programme : lever aux aurores pour seller votre dromadaire, balade pendant de longues heures à travers une mosaïque de lacs salés et de spinifex, de systèmes dunaires et d’eucalyptus coolabah, avant de monter le camp et de préparer à manger. Une fois le soleil couché, l’heure est au partage d’histoires autour d’un foyer ouvert.

De nombreux aventuriers rêvent de planter leur tente au camp de base K2, au Népal, au pied de quelques-uns des plus hauts sommets au monde.
12. PARTEZ POUR LE CAMP DE BASE DU K2
De nombreuses personnes marchent jusqu’au camp de base de l’Everest, au Népal. Mais rares sont celles qui empruntent le chemin long et pénible qui mène au pied du deuxième sommet le plus haut au monde, le K2, dont l’approche est encore plus spectaculaire. Le point de départ du sentier est le village le plus élevé du Pakistan, Askole. De là, les randonneurs progressent parmi les colosses du Karakoram, chaîne montagneuse qui abrite sept des 20 plus hauts sommets au monde et d’immenses glaciers qui se dressent au-dessus du sentier. Comptez un peu plus d’une semaine pour atteindre le camp de base : si vous êtes à la recherche d’un frisson à haute altitude, emmenez des piolets et des crampons, et prolongez votre séjour avec une traversée du col Gondogoro, situé à 5 650 mètres d’altitude.
Dans les Hébrides, vous ne trouverez pas plus sauvage que l’archipel balayé par les vents de Saint-Kilda. Ces minuscules îles écossaises, pilonnées par la mer, sont situées à environ 75 kilomètres au large des Hébrides extérieures. Une communauté permanente y vivait depuis l’âge de pierre, mais la dernière trentaine d’habitants a choisi d’évacuer les lieux en 1930. Pour visiter Saint-Kilda aujourd’hui, vous devez opter pour une excursion en bateau d’une journée au départ d’Harris. Prévoyez quelques journées devant vous pour espérer bénéficier de conditions favorables. Une fois arrivé sur cette terre reculée, vous pourrez découvrir les éperons d’érosion marine côtiers les plus hauts du Royaume-Uni, où viennent se reproduire près d’un million d’oiseaux marins. Saint-Kilda compte aussi un petit musée et une rangée de cottages en ruines hantés par les fantômes du passé de l’archipel.
14. AMUSEZ-VOUS DANS LES DUNES DU SAHARA AU MAROC
Dans l’ensemble, pénétrer dans le Sahara est une véritable expédition, qui demande des années de préparation, plusieurs dizaines de litres d’eau et des nerfs d’acier. Heureusement, dans le sud du Maroc, il est possible d’avoir un avant-goût du plus grand désert aride au monde grâce à ses « Ergs ». Bien que ce mot ressemble à un bruit produit par un dromadaire grincheux, il désigne en réalité des étendues de sable ondulées et balayées par les vents. C’est notamment le cas de l’Erg Chebbi, un mini-désert de 48 kilomètres de long situé non loin de la frontière avec l’Algérie et facilement accessible via des routes pavées. La ville de Merzouga sert de tremplin pour les aventures guidées dans ses dunes. Vous pourrez explorer la région en quad, en sandboard, à dos de dromadaire ou encore sous une tente traditionnelle, pour passer la nuit sous les étoiles du Sahara.

L’hiver, lorsque la cime des sapins et les cascades gèlent, Vitosha se transforme en un pays des merveilles givré.
15. FAITES DES RAQUETTES EN BULGARIE
Édimbourg a le siège d’Arthur, Rio a le Sugarloaf, Le Cap a la montagne de la Table et Sofia, la capitale de la Bulgarie, a Vitosha, un sommet culminant à 2 292 mètres d’altitude en bordure de la ville. L’été, c’est une destination populaire pour échapper à la ville. Mais l’hiver venu, elle déploie tous ses atouts dès que la neige s’accroche aux hauteurs et des sorties guidées en raquettes ont lieu dans cette région sauvage mise sous cloche. Participez à une excursion de six jours en raquettes sur les pentes du Vitosha avant de vous aventurer un peu plus au sud, en progressant à travers les congères du parc national de Rila. Vous entrerez alors dans un royaume de cascades gelées, de forêts fantastiques et de glace, où vous rechercherez des empreintes de lièvre variable et de cerf dans la neige immaculée.
16. RENCONTREZ LES OURS KERMODE DE COLOMBIE-BRITANNIQUE
Le Canada est le pays des passionnés d’ours : vous pourrez y observer des ours blancs dans l’Arctique, des grizzlis dans le nord-ouest et des ours bruns à peu près partout. Mais l’ursidé le plus rare est l’ours Kermode, ou « ours esprit », dont il n’y aurait pas plus de 150 individus dans le pays. Sa fourrure blanche lui procure un avantage incontestable pour attraper des saumons. Essayez d’apercevoir ces animaux discrets lors d’une visite au Spirit Bear Lodge, un établissement géré par une Première Nation situé au cœur des pentes boisées de la sublime île Swindle. Vous y rendre est déjà une aventure en soi : l’île est à deux heures de bateau d’une piste d’atterrissage reculée située au sud du lodge.
17. PÉNÉTREZ DANS LA JUNGLE NICARAGUAYENNE
La réserve biologique Indio Maiz est l’un des derniers espaces sauvages d’Amérique centrale. Cette étendue de jungle, qui borde la côte caribéenne, dispose de longues pistes, mais aucune route n’y pénètre et rares sont les humains à s’y aventurer. Pour découvrir cette forêt tropicale vierge, vous devrez vous déplacer en bateau. Montez à bord de l’un d’entre eux en aval, le long du Río San Juan, au port de San Carlos. Tendez l’oreille pour entendre le « plouf » des caïmans qui se mettent à l’eau depuis la berge. Vous finirez par arriver dans la petite ville d’El Castillo, où une forteresse datant du 17e siècle surplombe un coude du fleuve depuis un tertre esseulé. C’est la base idéale pour vous immerger dans la jungle environnante de l’Indio Maiz pendant quelques jours. Enfilez une bonne paire de bottes résistantes aux serpents pour entrer dans les zones habitées par les pumas et les jaguars.

Les chasseurs à l’aigle nomades utilisent des chevaux pour se déplacer à travers les différents paysages de la Mongolie.
Les chevaux font partie intégrante du tissu de la société mongole : la richesse peut être mesurée en chevaux, les enfants apprennent à monter lorsqu’ils sont petits et la Horde d’or a, il y a longtemps, conquis le monde à cheval, allant aussi loin que les portes de Vienne au 13e siècle. Vous n’aurez pas besoin de monter sur une telle distance pendant cette excursion de cinq jours à dos de cheval dans la Mongolie du 21e siècle ; vous ferez en moyenne 32 kilomètres par jour. Les paysages qui défileront devant vos yeux, le sable du désert de Gobi laissant progressivement place à la steppe montagneuse, seront quand même épiques. En chemin, les groupes descendent de cheval pour rendre visite à des familles nomades, s’arrêtent pour entrer dans des temples bouddhistes et se reposent au bord de lacs bordés de fleurs. Les journées se terminent par l’installation du camp sous le ciel étoilé, votre étalon attaché non loin.
19. DÉCOUVREZ LA PARTIE COLOMBIENNE DE L’AMAZONIE
Lorsque nous évoquons l’Amazonie, nous pensons au cœur du Brésil. Mais 10 % de la superficie de la forêt tropicale se trouve en Colombie. Partez pour le coin le plus au sud du territoire colombien pour admirer la faune et la flore colorées de l’Amazonie, dont des papillons aux couleurs vives, des caïmans noirs, des dauphins roses et des Victoria d’Amazonie, l’une des plus grandes espèces de nénuphar au monde, aux fleurs d’un blanc éclatant. Au cours de ces quatre jours dans la jungle, et d’une virée dans la réserve naturelle de Tanimboca où vous grimperez à la corde, vous ferez la connaissance des communautés indigènes qui vivent dans la région. Vous passerez par des villages d’habitations sur pilotis, où, en l’absence de routes et de voitures, vous n’entendrez que le bruissement d’une pagaie sur l’eau.
20. PRENEZ UN TRAIN JUSQU’À LA CAPITALE DE L’OURS BLANC
Aucune voie ferrée n’est plus intrépide que les deux voies ferrées jumelles qui relient Winnipeg et Churchill. Le départ, à l’extrémité sud de la ligne, se fait parmi les gratte-ciels et les banlieusards pressés ; l’arrivée, au nord, au pays des ours blancs, des bélugas et des aurores boréales. Deux jours sont nécessaires pour parcourir les 1 700 kilomètres qui séparent les deux villes. En chemin, vous traverserez quelques-unes des régions les plus sauvages du Canada, vous verrez les prairies céder la place aux forêts boréales puis à la toundra arctique. Les dernières portions de la voie ferrée sont un lien vital aux communautés. Aucune route ne relie l’extrême nord du Manitoba au reste du pays ; les locaux sont donc autorisés à faire signe au train bihebdomadaire de s’arrêter en tendant le bras.

Le Shafer Trail serpente à travers le parc national de l’Utah, cette randonnée offre de sublimes panoramas sur le désert.
21. MARCHEZ DANS LE PARC NATIONAL DE CANYONLANDS
La région des Canyonlands est connue pour avoir été le théâtre du véritable calvaire raconté dans le film 127 heures, dans lequel un alpiniste s’ampute le bras coincé par un rocher. Fort heureusement, la grande majorité des visiteurs quittent ce parc national de l’Utah en un seul morceau. Mais il s’agit toutefois d’une région sauvage qui demande du respect, avec ses canyons profonds, ses mesas semblables à des citadelles et ses buttes isolées qui font fonction de sentinelle au-dessus des étendues desséchées. Découvrez-la à l’occasion d’une randonnée guidée de quatre jours dans le parc, pendant laquelle vous apprendrez à traverser « slickrock », une sorte de dalle rocheuse formée par des dunes pétrifiées, et vous passerez sous des rochers escarpés sculptés en des formes hypnotiques pendant des siècles par l’érosion. La Druid Arch est le point fort de cette excursion : elle a été ainsi nommée en raison de sa vague ressemblance aux trilithes de Stonehenge.
Seule une poignée de visiteurs se rendent au Gabon, ce petit pays situé sur la côte ouest de l’Afrique, entre le Cameroun et la République du Congo. Mais une fois arrivés, ils se retrouvent rapidement dans des régions sauvages. Malgré sa petite taille, le Gabon abrite 13 parcs nationaux. Partez observer les mandrills, ces primates au nez rouge, dans les forêts tropicales et la région vallonnée du parc national de la Lopé ou bien les cascades tumultueuses et les clairières forestières créées par les éléphants dans le parc voisin d’Ivindo. Cerise sur le gâteau : les pistes pour les véhicules sont rares, voire quasi inexistantes. Pour vous déplacer, vous devrez donc marcher ou monter à bord d’une pirogue.
23. OBSERVEZ LES LYNX DANS L’EST DE LA POLOGNE
Le parc national des Bieszczady est une sorte de Serengeti européen : ce recoin situé à l’extrême sud de la Pologne abrite des mammifères qui ont disparu depuis longtemps du reste du continent. C’est notamment un refuge pour le bison d’Europe et l’ours brun. Mais ici, le Graal des naturalistes est le lynx boréal, ce félin aux oreilles touffues qui fait la taille d’un labrador et que l’on observe le plus facilement lors de ses chasses nocturnes. Naturetrek organise des excursions de huit jours au début du printemps pour vous donner le plus de chances d’observer ces magnifiques félidés, avant que les feuilles des arbres les rendent difficiles à apercevoir.
Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.
