Sommaire du magazine National Geographic du mois de décembre: Grands Lacs américains
Grands Lacs américains : un espace naturel exceptionnel mais fragile.
Dans ce numéro, National Geographic vous propose un voyage vers les Grands Lacs américains qui représentent plus d’un cinquième de toute l’eau douce de la surface du globe. À la frontière entre le Canada et les États-Unis, cet espace naturel joue aussi un rôle économique majeur.
Cependant, la ressource la plus précieuse du continent affronte de nombreuses difficultés. Des facteurs de stress environnemental (changement climatique, espèces invasives, produits chimiques toxiques, polluants agricoles, aménagement du littoral…) dégradent l’écosystème des Grands Lacs. Si le lac Supérieur est le moins menacé (la glace diminue et les eaux se réchauffent, mais ses rives sont peu peuplées et le lac subit relativement peu de stress), les lacs Érié, Ontario et Michigan, en revanche, sont les plus en danger.
Grands Lacs américains
Le lac Érié, le moins profond des cinq lacs, est affecté par un excédent de nutriments et un grand nombre de facteurs de stress, dont une forte densité démographique côtière et des niveaux de pollution élevés. Le lac Ontario est, quant à lui, menacé par un risque élevé de pollution urbaine. Le développement urbain, la pollution issue des eaux pluviales et des eaux usées, ainsi que la production d’électricité, entraînent des niveaux de stress élevés. Les centrales électriques puisent l’eau du lac pour le refroidissement, tuant un grand nombre de larves de poissons. Enfin, l'eau du lac Michigan est dangereusement de plus en plus claire, car les moules invasives filtrent le phytoplancton. Mais elle n’est pas saine pour autant. Privées de plancton, de nombreuses espèces souffrent.
Découvrez ensuite notre dossier inattendu sur les berceuses, ces chansons douces qui accompagnent les enfants de la Terre entière vers le royaume des rêves, révèlent aussi les espoirs et les craintes qui animent les parents. En ces temps troublés, la musique est plus susceptible que jamais de mettre du baume au cœur de l’humanité.
Puis, direction l’extrême Nord de la Russie, où nous allons à la rencontre d'une enfant du pays qui n'est autre que notre reporter. Née dans l'Arctique russe, elle retrouve pour nous ses souvenirs et les couleurs de la longue nuit polaire.
Enfin, nous vous livrons notre grande enquête sur les morsures mortelles de serpents. Selon l’Organisation mondiale de la santé, jusqu'à 138 000 personnes meurent d’une morsure de serpent chaque année et 400 000 autres restent handicapées à vie. C’est désormais une crise sanitaire en Afrique subsaharienne, où il peut être difficile de se faire soigner et où les antivenins manquent.
Enquêtes inédites et actualités scientifiques vous attendent dans le numéro de décembre du magazine National Geographic :
Si grands, mais si fragiles
L'eau douce des Grands Lacs est sans doute la ressource la plus précieuse du continent américain. Infiniment plus que le pétrole, le gaz ou le charbon. Près de 40 millions d'habitants des États-Unis vivent dans leur bassin hydrographique. Ils en boivent l'eau, y pêchent, y transportent des marchandises, en cultivent les rivages, travaillent dans des villes qui n'existeraient pas sans les lacs. Et ils les polluent.
Chansons douces
Les berceuses endorment les bébés depuis la nuit des temps. Nous en héritons, et nous les transmettons. Elles franchissent avec nous les frontières, et nous en créons d'autres en chemin. Elles révèlent nos plus grandes peurs, nos espoirs, nos prières, et elles portent la trace des générations passées.
Nostalgie arctique
La nuit polaire, ces deux mois d'obscurité, ne font pas que marquer l'hiver local de l'extrême Nord de la Russie. Elle constitue aussi un état d'esprit pour les 2% de la population russe qui vit sur les 4 100 000 km2 du pays situés au nord du cercle polaire arctique.
Mortelles morsures
On trouve des serpents venimeux dans le monde entier, mais le risque est le plus grand dans les zones d'Afrique et d'Asie du Sud où l'accès aux traitements est souvent limité. Plus de 100 000 personnes meurent chaque année d'une morsure de serpent. Environ 95 % de ces décès surviennent dans des communautés rurales pauvres de pays en développement.