Coincés à la frontière
Publication 10 mars 2022, 06:29 CET

Du linge est étendu à sécher dans l'air humide du camp de réfugiés d'Idomeni, en Grèce, après plusieurs jours de pluie.
Idomeni, sur la frontière entre la Grèce et la Macédoine, est devenue un embouteillage pour les réfugiés cherchant à rejoindre l'Allemagne après la fermeture de la frontière macédonienne au début du mois de mars dernier. Des Syriens, des Afghans, et des personnes d'autres nationalités, regroupés en masse dans la région ont installé des tentes le long des rails d'une gare.
Au mois de février, les réfugiés n'attendaient pas plus d'un à deux jours pour entrer en Macédoine et rejoindre la frontière suivante, avec la Serbie, sur le chemin vers l'Allemagne. La situation a radicalement changé lorsque l'Union européenne a repensé ses politiques migratoires au début du mois de mars dernier. Cette photo montre un bus de réfugiés syriens en provenance d'Athènes arrêté à une station essence avant de continuer pour rejoindre le camp d'Idomeni.
La pluie, le froid et les conditions déplorables font partie du quotidien du camp d'Idomeni, où les réfugiés font la queue pour une tasse de thé bien chaude.
Une femme lave une petite fille à l'extérieur dans le camp grandissant de tentes d'Idomeni, en Grèce. Les conditions du camp surpeuplé sont insalubres.
Les réfugiées Saiwa-Shade Loubani, Rajaa Kaudora, Siba Khaudora et Hima Khaudora, toutes originaires de Damas, se rassemblent la nuit dans un bâtiment qui leur sert d'abri depuis leur arrivée au camp d'Idomeni dix jours plus tôt.