À la découverte de l'île grecque d'Amorgos
Des années après sa première visite sur l’île Amorgos, Sœur Irini y est retournée pour vivre dans un vieux monastère qu’elle a restauré elle-même.

Alors que le soleil se couche, la forteresse médiévale érigée au sommet d'une saillie rocheuse s'illumine au centre de Chora, un village de l'île d'Amorgos qui compte quelques centaines d'habitants.
PHOTOGRAPHIE DE Chiara Goia, National GeographicSœur Irini examine des plantes de pépinière à Katapola, un village voisin. Après s'être rendue pour la première fois à Amorgos il y a 35 ans, Sœur Irini y est retournée chaque été pendant des dizaines d'années avant de prononcer ses vœux et de commencer à vivre sur l'île toute l'année.
PHOTOGRAPHIE DE Chiara Goia, National GeographicLes visiteurs qui viennent au monastère peuvent acheter des peintures d'icônes réalisées par Sœur Irini, comme celles de Saint George, qu'elle peint dans son petit appartement.
PHOTOGRAPHIE DE Chiara Goia, National GeographicSœur Irini fait seule sa prière du matin au monastère St. Valsamitis. Sœur Irini est une religieuse grecque orthodoxe. Son Église, l'Église orthodoxe, compte plus de 200 millions de fidèles.
PHOTOGRAPHIE DE Chiara Goia, National GeographicAccompagnée de quelques chèvres, Sœur Irini se promène en dehors de St. Valsamitis, situé à environ 3 km de Chora. L'île d'Amorgos, qui fait partie des Cyclades où la plupart des statues grecques classiques ont été sculptées, abrite plusieurs sites archéologiques et des ruines notables.
PHOTOGRAPHIE DE Chiara Goia, National GeographicSœur Irini discute avec le père Georgios Theologitis, grand prêtre d'Amorgos, dans un champ non loin du village d'Arkessini. Si la plupart des habitants d'Amorgos travaillent dans le tourisme, d'autres vivent de l'élevage, de la pêche et de la culture de plantes médicinales.
PHOTOGRAPHIE DE Chiara Goia, National GeographicLa nuit tombe sur Chora. À la fin du 19e siècle, l'île d'Amorgos comptait environ 5 000 habitants ; aujourd'hui, ils sont environ un millier, dispersés dans une vingtaine de villages et hameaux.
PHOTOGRAPHIE DE Chiara Goia, National GeographicL'épave de l'Olympia, qui a fait naufrage en 1979, repose dans la baie de Liveros. Le littoral escarpé et les courants dangereux d'Amorgos ont découragé de nombreux visiteurs au fil des siècles.
PHOTOGRAPHIE DE Chiara Goia, National GeographicDes amis passent du temps ensemble à Chora avant les célébrations du Jour du ochi, ou Jour du Non. Fêtée le 28 octobre, cette journée commémore le rejet des ultimatums de l'Axe par la Grèce et la résistance du pays lors de son occupation par l'Axe.
PHOTOGRAPHIE DE Chiara Goia, National GeographicLa messe dominicale finie, les fidèles quittent l'église principale de Katapola, l'un des deux ports les plus importants de l'île. Plus de 90 % de la population grecque est orthodoxe.
PHOTOGRAPHIE DE Chiara Goia, National GeographicUn prêtre sonne les cloches de l'église principale de Tholaria, qui est l'une des 370 églises de l'île. Selon une étude menée par Pew, environ 50 % des Grecs déclarent que la religion est très importante à leurs yeux.
PHOTOGRAPHIE DE Chiara Goia, National GeographicSœur Irini fait sa prière matinale à St. Valsamitis. Autrefois, les gardiens du monastère, qui étaient aussi des religieux, lisaient l'eau d'un oracle aux visiteurs. Les responsables de l'église ont voulu mettre un terme à cette pratique pendant des siècles : le puits fut finalement comblé avec du ciment en 1967.
PHOTOGRAPHIE DE Chiara Goia, National GeographicSœur Irini discute avec ses invités au petit-déjeuner après la messe du samedi matin à St. Valsamitis. Il n'y a pas suffisamment de place au monastère pour que les visiteurs puissent y passer la nuit, mais Sœur Irini les accueille la journée.
PHOTOGRAPHIE DE Chiara Goia, National GeographicDes étudiantes de Chora défilent pour commémorer le Jour du ochi, ou Jour du Non.
PHOTOGRAPHIE DE Chiara Goia, National GeographicSœur Irini joue avec son chat, Omorfoula (qui signifie littéralement « joli petit ») dans le jardin de son monastère.
PHOTOGRAPHIE DE Chiara Goia, National GeographicSœur Irini s'occupe de ses plantes au monastère, qu'elle a restauré elle-même.
PHOTOGRAPHIE DE Chiara Goia, National GeographicLe chemin qui mène au Monastère de la Hozoviotissa serpente le long des falaises, à 300 mètres au-dessus des flots. Autrefois l'un des monastères les plus riches de Grèce, il a été fortifié pour faire face aux pirates.
PHOTOGRAPHIE DE Chiara Goia, National GeographicLes murs blancs du Monastère de la Hozoviotissa étincellent à la lueur de la Lune. Un visiteur du 19e siècle a dit des chambres des moines et des ermites qu'elles avaient été construites dans la roche comme « une commode ».
PHOTOGRAPHIE DE Chiara Goia, National GeographicLes pétales d'une plante grimpante en fleurs se dispersent dans les rues de Chora.
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