Le confinement de l'Iran en images
Une cérémonie en l'honneur d'un père disparu, un immeuble qui chante en chœur, une inconnue au téléphone… le regard d'une photographe sur la vie étrange d'un pays en suspens.

Une femme seule regagne l'immeuble où vit l'auteure après être allée au supermarché.
PHOTOGRAPHIE DE Newsha Tavakolian, National GeographicAvant le coronavirus, ce restaurant populaire était toujours plein, jamais une place libre. Aujourd'hui, il est vide.
PHOTOGRAPHIE DE Newsha Tavakolian, National GeographicCette aire de jeu habituellement pleine de vie dans la résidence de l'auteure semble désormais abandonnée.
PHOTOGRAPHIE DE Newsha Tavakolian, National GeographicLe gel hydroalcoolique et le désinfectant font aujourd'hui partie des objets que les Iraniens emportent tout le temps avec eux.
PHOTOGRAPHIE DE Newsha Tavakolian, National GeographicLes heures passées enfermées dans son appartement ont inspiré à l'auteure des jeux de lumière et de photographie.
PHOTOGRAPHIE DE Newsha Tavakolian, National GeographicLes chats errants du quartier où vit l'auteure font l'objet d'un regain d'attention depuis que les habitants passent leur temps en quarantaine.
PHOTOGRAPHIE DE Newsha Tavakolian, National GeographicLes livreurs des supermarchés n'ont plus le droit d'entrer dans les immeubles. C'est donc le concierge qui apporte les courses aux personnes âgées qui ont trop peur pour descendre.
PHOTOGRAPHIE DE Newsha Tavakolian, National GeographicCe double de clé de l'appartement d'une voisine permet de nourrir ses chats et son chien pendant qu'elle voyage pour le travail.
PHOTOGRAPHIE DE Newsha Tavakolian, National GeographicEn regardant depuis son balcon, une brume épaisse vient troubler la vue de l'auteur sur les immeubles alentour.
PHOTOGRAPHIE DE Newsha Tavakolian, National GeographicLes Iraniens portent des gants en latex pour se protéger du virus. Mais il est difficile de s'en débarrasser car ils peuvent être contaminés et finissent parfois dans la rue.
PHOTOGRAPHIE DE Newsha Tavakolian, National GeographicLe ministre iranien de la Santé annonce le nombre de personnes mortes et infectées chaque jour sur les chaînes publiques. « En tant que photographe, je cherche toujours à connaître l'histoire derrière les chiffres, indique Tavakolian, mais cette fois c'est juste impossible. »
PHOTOGRAPHIE DE Newsha Tavakolian, National GeographicPhoto d'un programme télévisé montrant la lutte contre le coronavirus. La télévision installée dans la maison de la mère de l'auteure est toujours allumée, alternant entre joyeux messages de bonne année et informations sur le virus. Elle attend les bonnes nouvelles mais ne les reçoit que rarement.
PHOTOGRAPHIE DE Newsha Tavakolian, National GeographicÀ la place des étreintes et des poignées de main, une nouvelle façon de se saluer a vu le jour en Iran : se taper le pied.
PHOTOGRAPHIE DE Newsha Tavakolian, National GeographicLa mère de l'auteure, Jila, passe le plus clair de son temps assise à la table de la cuisine à scruter dehors ou regarder la télévision.
PHOTOGRAPHIE DE Newsha Tavakolian, National GeographicKamran Arashnia, un musicien de 34 ans, est en auto-isolement depuis plus d'un mois. Lorsque des amis lui rendent visite, il les asperge de désinfectant.
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